Réaliser des travaux
Après la signature de l’acte de vente ou de la location du bail, place à l’aménagement et aux éventuels travaux. En effet, que vous soyez propriétaire ou locataire, vous avez sûrement envie de vous sentir chez vous en redéfinissant votre espace de vie selon vos envies.
Cela peut autant concerner l’intérieur que l’extérieur.
Nous vous proposons quelques conseils pour vous aider à envisager vos travaux avec une plus grande sérénité.
À noter : les acheteurs les plus prévoyants penseront déjà à la revente en effectuant leurs travaux. Attention donc aux couleurs qui sortent de l’ordinaire ou aux aménagements originaux qui peuvent vous empêcher de vendre votre bien quand le moment sera venu.
Les travaux d’intérieur
Avant toutes choses, il faut prioriser vos tâches et voir ce qui doit être fait rapidement et ce qui peut attendre.
Par exemple, si vous avez acheté un bien neuf, vous aurez sûrement envie de faire quelques travaux d’aménagement (de la peinture dans une chambre, par exemple) avant le déménagement.
De plus, si vous vous lancez dans des travaux plus importants, demandez-vous si vous pouvez tout faire par vos propres moyens ou si vous devez passer par un professionnel.
Travaux dans les pièces de jour et de nuit
On les appelle parfois pièces de vie, ou pièces de jour et pièces de nuit. Dans tous les cas, le salon et la chambre sont les premiers éléments que l’on souhaite souvent redéfinir pour se sentir bien chez soi.
La première question à se poser alors : dans quel ordre faire les travaux ? Car, évidemment, si vous allez casser un mur, vous n’allez pas le peindre avant.
Voici les différentes étapes à suivre pour la rénovation de vos pièces :
- la démolition (prévoyez plusieurs allers-retours à la déchetterie pour évacuer tous vos déchets) ;
- le second œuvre : plomberie, électricité, pose de cloisons et travaux de menuiserie (portes, plinthes, etc.) ;
- l’isolation ;
- enduit du plafond et des murs ;
- coulage de la chape pour aplanir le sol et pose de revêtements ;
- peinture (plusieurs couches sont nécessaires) ;
- finitions éventuelles.
En parlant de démolition, attention aux murs porteurs. En effet, casser ce type de mur implique de poser une poutre IPN. De plus, si vous faites ce genre de travaux, il faudra penser à avoir les mêmes matériaux pour les raccords. Ou bien revoir l’ensemble en achetant, par exemple, un nouveau carrelage ou parquet. C’est pour éviter d’en arriver là que certaines personnes préfèrent réaliser une petite ouverture avec une verrière.
Cet exemple est important, car il montre bien que chaque travaux demande une phase préparatoire pour étudier la faisabilité de votre projet. Évidemment, tout est faisable. Mais, en fonction de la complexité des travaux, le budget et l’investissement en temps ne seront pas les mêmes.
D’ailleurs, en parlant du budget, n’hésitez donc pas à vous rendre en magasin de bricolage pour estimer le prix des éléments dont vous avez besoin. Et cela même si vous voulez passer par un professionnel.
À ce titre, nous vous conseillons de contacter plusieurs entreprises (au moins deux ou trois) et à demander des devis.
Souvent, on réalise les travaux dans les pièces de vie (jour et nuit) avant d’emménager. Surtout si vous voulez changer le sol ou repeindre les murs. Si vous ne pouvez pas, il vous faudra alors acheter des éléments pour protéger vos meubles.
Travaux dans la cuisine
La cuisine ne vous convient pas ? Dans ce cas, vous pouvez seulement changer quelques meubles ou la casser entièrement.
C’est un fait : les tendances déco évoluent avec le temps. Et ce qui était la référence dans les années 1990 n’est plus autant apprécié aujourd’hui. Ainsi, ici encore, en fonction de votre budget, vous pourrez soit tout refaire ou, si vous voulez faire des économies, juste remettre un coup de peinture.
Pour une simple redécoration, inspirez-vous de ce qui se fait sur internet (les réseaux sociaux sont parfaits pour glaner quelques bonnes idées). Par exemple : une cuisine en bois peut être relookée en retirant un papier peint vieillissant et en changeant la couleur des meubles.
Si vraiment vous ne voulez pas conserver votre cuisine actuelle ou si vous avez acheté en VEFA (vente en l’état futur achèvement) et que vous n’en possédez pas encore, vous pouvez vous rendre chez un cuisiniste ou dans un grand magasin de mobilier proposant un large choix de cuisine. En fonction de la gamme de la cuisine, le prix peut aller de 100 € (entrée de gamme) à plus de 100 000 € (cuisine de luxe).
Si vous choisissez une cuisine en kit, comptez entre 1 000 € et 3 000 € (en prenant en compte la livraison, l’achat des appareils électroménagers et l’éventuelle pose). Une cuisine milieu de gamme est estimée, quant à elle, entre 3 000 € et 12 000 €.
Dans tous les cas, il faudra bien réfléchir à vos besoins. Il vous faut, au moins, un meuble sous évier, un ou plusieurs meubles hauts et un casserolier. En fonction de la place à votre disposition, vous pouvez rajouter d’autres meubles.
Si vous avez une grande cuisine, n’hésitez pas à créer un ilot central. C’est un aménagement très tendance et pratique qui sera, ensuite, un avantage à la revente. Toutefois, prévoyez au moins 90 cm pour pouvoir circuler librement autour de ce dernier.
Vous voulez rajouter ou remplacer vos appareils électroménagers ? Faites attention à ne pas dépasser la puissance électrique à votre disposition afin d’éviter aux plombs de sauter au pire moment.
De plus, respectez les normes de sécurité en évitant, par exemple, de rajouter des prises à côté de sources d’eau. Pour le gaz, sachez qu’il faut mettre une distance d’au moins 1 mètre entre la flamme et un point d’eau.
Évidemment, prévoyez aussi un espace pour une VMC qui est un élément indispensable pour favoriser un air sain dans votre cuisine. Et cela même si vous avez une hotte puissante.
Dernière chose que l’on oublie souvent : l’éclairage. Ainsi, l’évier doit être placé, si possible, sous la fenêtre. De plus, pensez à pouvoir éclairer, si besoin, votre plan de travail pour pouvoir cuisiner facilement à tout moment de la journée.
Travaux dans la salle de bain
Après les pièces de vie et la cuisine viennent ensuite la salle de bain ou la salle d’eau.
Si vous possédez des enfants en bas âge, vous aurez besoin d’une baignoire.
Dans tous les cas, pour rénover une salle de bain, il faut compter entre 400 € et 1 200 € le m² en fonction des matériaux et des équipements sanitaires.
Voici quelques conseils pour créer une salle de bain aussi belle que pratique :
- prenez du temps pour étudier chaque élément de votre plan : dans quel sens va s’ouvrir la porte, est-ce que l’évier n’est pas trop prêt de la douche, etc. ;
- choisissez un revêtement de sol antidérapant si possible. Voire un plancher chauffant si vous avez le budget (idéal pour l’hiver) ;
- optez aussi pour une peinture murale ou du papier peint résistant à l’humidité ;
- placez votre sèche-serviette ou votre pose-serviette à proximité de la douche ou de la baignoire pour pouvoir attraper facilement votre serviette après votre toilette ;
- n’oubliez pas la VMC. Cet élément est primordial pour évacuer l’humidité et éviter l’apparition de moisissures. Cela vaut d’autant plus si vous n’avez pas de fenêtre dans votre salle de bain ;
- pensez à créer une ouverture pour accéder facilement à votre robinetterie en cas de fuite ;
- profitez-en pour réfléchir aux rangements. Dans la plupart des cas, nous optons pour des meubles sous vasques. Mais, si vous avez assez d’espace, réservez de la place pour un ou plusieurs meubles qui vous serviront à ranger vos produits et vos serviettes, par exemple ;
- vous aurez sans doute besoin de rajouter des prises dans votre salle de bain. Déjà, placez-les le plus loin possible de toutes sources d’eau (60 cm environ) et, surtout, optez pour une installation électrique répondant aux normes NF C 15-100 ;
- finalement, si vous rénovez votre salle de bain, pensez aussi à rajouter du matériel anti-gaspillage d’eau (pommeau faible débit ou robinet qui se ferme tout seul, par exemple).
Travaux dans les toilettes
Souvent, les toilettes sont des pièces laissées pour compte. Pourtant, cet espace mérite également notre attention. Ainsi, nous vous fournissons quelques idées.
Avant toutes choses, pensez à la décoration :
- pour les murs, oubliez le blanc et n’hésitez pas à mettre de la couleur. Préférez des couleurs vives ou pastel pour les pièces les plus petites (les couleurs sombres tendent à rétrécir un espace). Vous pouvez aussi opter pour du papier peint à motif si vous le désirez voire mettre en place un revêtement mural en bois pour créer une ambiance chaleureuse ;
- concernant le sol, le carrelage est le meilleur allié de ce type de pièce. Surtout qu’il en existe de plusieurs formes et motifs.
Si vous le pouvez, installez aussi un lavabo. Cela vous permettra de vous laver facilement les mains. N’hésitez pas, ici encore, à opter pour un lavabo moderne. Sans oublier des étagères pour y déposer tous vos éléments (revues, papier toilette, produits d’entretien, etc.).
Pour créer vos toilettes, vous pouvez vous inspirer de ce que font certains restaurants ou, ici encore, d’idées déco trouvées sur internet.
Concernant le prix de la pose d’un w.c. indépendant, elle est estimée entre 150 € et 300 € pour un w.c. monobloc ou 300 € et 700 € pour un w.c. suspendu (très en vogue en ce moment). La pose d’un w.c. plus technique peut être encore plus chère et se fait sur devis.
Le cas spécifique de la suite parentale
Puisque vous êtes en train de réimaginer votre intérieur, demandez-vous aussi si ce n’est pas le moment de mettre en place une suite parentale avec un côté chambre, un espace dressing et une salle d’eau attenante. Toutefois, pour ce faire, vous devez disposer d’au moins 15 m² pour une suite parentale classique ou 25 à 30 m² si vous voulez une suite parentale complète (avec salle d’eau et dressing).
La plus grosse difficulté avec la suite parentale concerne tout le côté technique (et esthétique) lié aux tuyaux et évacuations pour la salle de bain. C’est pourquoi il convient de réfléchir sérieusement au plan de votre suite parentale afin d’éviter au maximum que les différents tuyaux ne traversent toute la pièce.
Ensuite, viendra le moment où vous devrez vous demander si vous voulez une suite parentale avec salle d’eau ouverte ou fermée. Bien que l’esthétique entre évidemment en ligne de compte, il faut aussi prendre en compte le rythme de vie de chacun. Par exemple : si les horaires de lever et de coucher ne sont pas les mêmes dans le couple, préférez un espace clos.
Concernant les coûts, il faut compter un minimum de 15 000 € pour une suite parentale complète (cela peut évoluer en fonction de la complexité des travaux et de la demande).
Travaux dans vos autres espaces d’intérieur
En plus des différentes pièces de la maison, il peut être aussi intéressant de réfléchir à l’aménagement des couloirs, de l’entrée voire du grenier, de la cave et du garage.
Puisque ces espaces sont moins importants que le reste, vous pouvez les laisser de côté pour le moment et vous y mettre plus tard. Dans tous les cas, il est possible de faire des aménagements intéressants au niveau de la décoration ou pour gagner de la place.
Par exemple, vous pouvez repeindre vos couloirs pour garantir une meilleure luminosité. Mais aussi rajouter quelques étagères voire un placard si vous avez de la place. Sans oublier les luminaires qui doivent s’adapter à la décoration générale de votre intérieur.
Concernant le grenier, certaines personnes choisissent d’en faire un espace pour déposer leurs affaires. D’autres le transforment en salle de jeu ou chambre. Retenez que pour aménager des combles, il faut compter entre 500 € et 700 € du m² environ (isolation comprise). Par contre, prenez en compte la pente du toit qui doit être de 45° pour être optimale. À moins de 35°, vous devrez songer à une surélévation de la maison ou un changement d’inclinaison.
En parlant de l’isolation, il est important d’isoler les combles aussi bien pour votre confort que pour diminuer votre facture d’énergie. En effet, sachant que les déperditions énergétiques se font principalement par le toit, des combles bien isolés peuvent représenter jusqu’à 30 % d’économie d’énergie.
Finalement, la cave ou le garage d’une maison peuvent servir, dans un premier temps, à y entreposer tout le matériel pour vos travaux. À vous de voir ensuite ce que vous en faites quand votre intérieur sera terminé. Par exemple : votre cave peut servir pour stocker vos bouteilles et votre garage peut faire office d’atelier (avec la pose d’un établi).
Si vous êtes en copropriété, sachez que tout travaux sur des parties communes ou privatives (une place de parking que vous souhaitez boxer, par exemple) est soumis à l’accord de l’assemblée générale.
Les travaux d’extérieur
Maintenant que l’intérieur est fait, vous pouvez vous occuper de votre espace extérieur. Si vous avez le courage, cela peut aussi se faire en parallèle. Surtout à l’arrivée du printemps.
Travaux pour un appartement avec terrasse ou balcon
Si vous êtes en appartement et que vous possédez une terrasse, il sera juste question d’aménagement. Le plus important sera donc de mettre des canisses ou un brise-vue si vous avez du vis-à-vis avec vos voisins.
N’hésitez pas aussi à nettoyer votre terrasse avec du percarbonate de soude, de l’eau chaude et un balai-brosse. Vous pouvez aussi utiliser un jet à haute pression sur les dalles, mais vous prenez le risque de les abimer.
Cependant, si vous voulez créer une terrasse, vous devez savoir que vous devez, avant toutes choses, demander l’autorisation à votre copropriété. Le vote sera ensuite soumis à l’assemblée générale.
Ainsi, avant même de penser à créer un espace terrasse, consultez le règlement de votre copropriété afin de voir ce qu’il est possible de faire au niveau de la construction et de l’aménagement. En parallèle, il faudra aussi obtenir l’autorisation des services de l’urbanisme et faire attention aux règles du plan d’occupation des sols (POS) ou du plan local d’urbanisme (PLU). Si vous vous trouvez à proximité d’un monument historique, préparez-vous à avoir affaire à des règles particulièrement strictes.
Vient ensuite le moment de vous demander ce que vous voulez comme revêtement pour votre terrasse. Vous avez le choix entre :
- du bois : apprécié pour son esthétisme et agréable au toucher, c’est le matériau qui demande le plus d’entretien ;
- du béton : très résistant, il est plus difficile à mettre en place que le bois ;
- de la pierre : simple à entretenir et apportant un aspect authentique, c’est l’un des matériaux les plus onéreux ;
- du carrelage : durable, facile à entretenir et antidérapant, c’est un matériau de plus en plus apprécié.
Certains propriétaires ont aussi posé une pelouse synthétique sur leur espace extérieur. C’est un aménagement qui peut apporter du charme et du confort à votre terrasse ou balcon.
Finalement, si vous voulez créer une terrasse couverte, il est possible de rajouter un store (entre 250 € et 2 500 €) ou un auvent (entre 200 € et 1 000 €). Et si vous avez la chance d’avoir un espace assez grand (une terrasse de plain-pied au dernier étage, par exemple), vous pouvez envisager de mettre en place une pergola (entre 300 € et 7 500 €) ou une tonnelle (entre 100 € et 900 €). Dans tous les cas, il faudra vous référer, ici aussi, au règlement de votre copropriété.
Création de terrasse pour une maison
Ce qui est bien avec la création d’une terrasse de maison, c’est que vous avez plus de liberté qu’en appartement. Cependant, il convient aussi de consulter le PLU pour identifier les exigences de votre commune.
Dans tous les cas, voici les formalités administratives pour la construction d’une terrasse :
- de moins de 5 m² non couverte ou aménagement d’un toit-terrasse ne rajoutant pas d’emprise au sol : aucune démarche nécessaire ;
- entre 5 m² et 20 m² : déclaration préalable de travaux ;
- de plus de 20 m² (ou 40 m² en cas de présence d’un PLU dans votre commune) : permis de construire ;
- d’un toit-terrasse venant modifier votre toiture : en plus des démarches précitées, il faudra faire une demande d’autorisation auprès d’un bureau d’étude et d’un architecte des bâtiments de France si vous êtes situé en zone classée.
Autorisations administratives mises à part, il faudra aussi vous intéresser aux caractéristiques de votre terrasse. Cela concerne :
- son orientation : privilégiez une orientation plein est pour avoir du soleil le matin ou une orientation plein ouest pour profiter d’un excellent ensoleillement l’après-midi. Le sud est aussi possible, mais attention aux fortes chaleurs en été. Par contre, le nord est à éviter à tout prix ;
- son accès qui est avant tout une question pratique. Vous voulez utiliser votre terrasse pour manger dehors ? Dans ce cas, un accès cuisine semble évident. Le mieux étant, si possible, de créer une terrasse qui peut être accessible à la fois par la cuisine et le salon ;
- la présence d’obstacles pouvant lui faire de l’ombre : un arbre fruitier à proximité peut venir bloquer les rayons du soleil et faire tomber de nombreux fruits sur votre terrasse. Vous obligeant à l’entretenir plus souvent ;
- son type : de plain-pied, surélevée, suspendue ou sur le toit ;
- sa taille : 3 mètres de largeur et 5 à 10 m² sont des dimensions minimales pour pouvoir circuler librement autour d’une table ;
- ses matériaux (bois, béton, pierre, carrelage, etc.).
Une fois toutes ces données prises en compte, il faudra, avant de commencer la construction de votre terrasse, mettre à niveau votre sol et l’aplanir. Sans oublier d’envisager des travaux de surélévation ou de terrassement si besoin est.
Ce n’est qu’ensuite qu’intervient le recouvrement (dalle, plot ou parpaing en béton) servant de support à votre terrasse.
Travaux dans votre espace extérieur
Avoir un jardin est un vrai plaisir. Surtout à la belle saison. Ceci étant dit, si vous avez acheté une maison neuve, votre espace doit être créé.
Il faudra, entre autres :
- s’occuper de votre terrain s’il est vierge en plantant quelques massifs de fleurs et en faisant pousser votre pelouse (de mars à mai ou de septembre à octobre) ;
- placer une haie ou une clôture autour de votre propriété (vous devrez alors obtenir une déclaration préalable de travaux) ;
- s’il n’est pas déjà mis, choisir et placer un portail (renseignez-vous auprès de votre mairie, car les obligations administratives peuvent changer en fonction des communes) ;
- voire mettre en place différents espaces : un espace jeux pour les enfants, un espace potager ou encore un espace détente avec transat et jardin zen, par exemple.
Si vous avez le budget et assez de place, vous pouvez aussi réfléchir à creuser une piscine ou à construire un abri de jardin (voire les deux si vous le pouvez).
Évidemment, tout cela doit être budgété :
- pour une piscine, il faut compter entre 150 € pour une simple piscine hors sol à plus de 50 000 € pour une longue piscine (avec un prix de départ de 15 000€ environ pour une piscine enterrée) ;
- pour un abri, il faut compter entre 700 € et 3 500 € environ en fonction des matériaux et de la main-d’œuvre ;
- pour une clôture, cela peut aller de quelques euros le mètre linéaire pour une clôture grillagée à 450 € le mètre linéaire pour une clôture en fer forgé. Pour un mur, le budget est de 45 € à 300 € le mètre carré.
Évidemment, ici encore, nous vous incitons à faire le point sur ce que vous pouvez faire vous-même et sur les travaux à faire réaliser par un professionnel.
Les règles à connaitre quand vous faites des travaux
Évidemment, plus les travaux sont importants et plus ils sont contraignants pour vous et vos voisins. De ce fait, peu importe la nature des travaux, il faut connaitre les règles en vigueur pour éviter les désagréments.
L’établissement du devis
Pour certains travaux, il sera obligatoire de passer par un professionnel. Dans ce cas, l’établissement du devis est un passage obligé.
Dans tous les cas, une fois le devis signé, vous vous engagez auprès du professionnel. Il convient donc de vérifier que tout soit en ordre avant de donner votre accord.
Encadré par la loi, ce document doit mentionner :
- le taux horaire de main d’œuvre TTC ;
- les modalités de décompte du temps passé ;
- le prix TTC des prestations ;
- les frais annexes (les frais de déplacement, entre autres).
Permis de construire et déclaration préalable de travaux
Nous avons évoqué précédemment le permis de construire. Ce document délivré par la mairie n’est pas obligatoire pour les petits travaux d’aménagement. Par contre, il devient nécessaire pour les constructions ou la création de nouveaux espaces de 20 m² minimum (surface de planche ou d’emprise au sol).
Pour savoir si vous avez besoin d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable de travaux, il faut avant tout savoir si vous êtes dans une zone urbaine d’une commune couverte par un plan local d’urbanisme (PLU) ou d’un plan d’occupation des sols (POS). Pour cela, n’hésitez pas à demander directement à votre mairie.
De plus, si vous avez prévu d’agrandir votre maison en aménageant une nouvelle pièce ou en créant une véranda et que cela porte sa surface de plancher ou son emprise au sol total à plus de 150 m², il sera nécessaire d’avoir recours à un architecte.
Si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à vous rendre sur cette page dédiée du service public.
Les horaires pour faire vos travaux
De nombreuses personnes profitent du week-end ou des soirées pour faire leurs travaux. Au risque d’être hors-la-loi.
Car, en effet, chaque mairie a mis en place un arrêté municipal pour légiférer sur le bruit occasionné par des travaux. Il est possible de le consulter, en règle générale, sur le site de votre mairie.
Toutefois, voici ce qui est recommandé par le Conseil national du bruit :
- en semaine : possibilité de faire du bruit entre 9 h/12 h et 13 h 30/19 h 30 ;
- le samedi : 9 h/12 h et 15 h/19 h ;
- le dimanche : 10 h/12 h.
Si vous ne respectez pas les horaires mis en place par votre mairie, vous pouvez recevoir une amende pour trouble de voisinage.
Faire des travaux quand on est locataire
Finalement, il est possible, en tant que locataire, de vouloir aussi aménager son intérieur. À ce titre, il faut savoir que le bailleur n’a pas le droit de s’opposer aux travaux d’aménagement (peindre un mur ou fixer une étagère, par exemple).
Par contre, tous les autres travaux nécessitent l’accord du propriétaire. Pour cela, la procédure impose d’envoyer une lettre recommandée avec avis de réception.
En tant que locataire, si vous réalisez des travaux sans demander l’accord de votre propriétaire, ce dernier peut mettre fin au bail ou demander la remise en état immédiate des lieux.
Concernant la question du financement, tous les travaux d’entretien courant sont à la charge du locataire tandis que les dégradations d’usure doivent être assurées par le propriétaire. Toutefois, en voulant engager des travaux pour améliorer la valeur réelle du logement, il est possible de demander au propriétaire de participer aux frais. Mais ce dernier n’est pas obligé d’accepter.
Le financement de vos travaux
Vous l’avez compris en lisant notre article : faire des travaux représente un certain budget. Heureusement, il existe de nombreuses aides pour vous permettre de rénover votre habitat à moindre coût.
Celles-ci peuvent prendre la forme :
- d’un prêt sans intérêt ;
- d’un crédit d’impôt ;
- de primes.
Si cela peut vous éviter de réaliser un prêt personnel avec des intérêts plus élevés et un remboursement plus rapide, profitez-en.
Vous voulez en savoir plus sur le financement de vos travaux ? Nous vous avons préparé un article complet sur le sujet. Lisez-le et découvrez les différents modes de financement pour l’aménagement de votre logement.