Comment lire une classe énergétique ?

La classe énergétique est une notion qui s’applique à de plus en plus d’objets de la vie quotidienne, et même aux habitations, mais il n’est pas toujours aisé de savoir comment se servir efficacement de cet outil. Voici tous nos conseils pour comprendre et utiliser à votre avantage les informations sur la consommation d’énergie des biens qui présentent une étiquette énergétique.

Classes énergétiques

Qu’est-ce que la classe énergétique ?

Le concept de classe énergétique naît en 1992 à l’échelle de l’Union européenne avec l’introduction d’une étiquette-énergie pour la plupart des appareils électroménagers et ampoules électriques. L’idée est de créer un classement de consommation énergétique pour permettre aux consommateurs de comparer les performances énergétiques des différents appareils et de faire des économies d’énergie sur le long terme. Depuis, ce principe a été étendu à un grand nombre de biens qui sont désormais classés selon la quantité d’énergie nécessaire à leur utilisation.

Quelles sont les différentes classifications énergie ?

Le but d’un classement énergétique est de mesurer les consommations d’un type de bien pour une utilisation normale et de créer une échelle adaptée aux produits qui se trouvent sur le marché. Ce dispositif est donc basé sur la notion de rendement énergétique. Plusieurs échelles ont ainsi été créées, selon le bien considéré.

Il existe des classes d’efficacité énergétique pour les :

  • logements ;
  • appareils électroménagers ;
  • éclairages ;
  • équipements multimédias ;
  • systèmes de chauffage et de production d’eau chaude.

Toutes ces catégories sont explorées en détail ci-dessous.

Notons qu’il existe une étiquette similaire pour les voitures. Cependant, celle-ci n’indique pas l’efficacité énergétique mais l’émission moyenne de CO2 par kilomètre parcouru.

Quelle classe énergétique consomme le moins ?

Aujourd’hui, la grande majorité des classifications énergétiques donnent des notes allant de A à G où :

  • A est la meilleure classe énergétique ;
  • G est la plus énergivore.

Pour aider les consommateurs à se repérer facilement, ces classements utilisent également un code couleur. Le vert correspond au A et le rouge au G. La note énergétique obtenue par un appareil est indiquée sur fond noir.

Nouvelle classification énergétique

Depuis leur création, ces classes font l’objet de changements réguliers pour correspondre au plus près à l’état du marché. Par exemple, les classes énergétiques A+, A++ et A+++ ont été supprimées début 2021 dans la plupart des cas, car la différence entre ces différents niveaux n’était pas clairement comprise par les consommateurs. À cette même occasion, les niveaux d’exigence pour chaque catégorie ont été revus à la hausse pour refléter les progrès réalisés par les fabricants et leur laisser encore une marge d’amélioration.

Quelle unité de mesure pour l’efficacité énergétique ?

L’unité utilisée pour donner une catégorie énergétique à un produit dépend du type de bien considéré : la consommation d’un logement ne se mesure pas de la même manière que celle d’un téléviseur par exemple. Les consommations énergétiques se mesurent en kWh (kilowattheure), mais « l’utilisation normale » prise en compte varie :

  • kWh par m² et par année pour un logement ;
  • kWh pour 100 cycles pour les lave-linge, sèche-linge et lave-vaisselle ;
  • kWh par année pour un réfrigérateur, un congélateur ou un aspirateur ;
  • kWh pour 1 000 heures d’utilisation pour les télévisions, écrans, lampes, LEDs et ampoules.

Classement énergétique des logements

Désormais, toutes les habitations en France se voient attribuer une classe énergétique lors du Diagnostic de performance énergétique (DPE). Ce DPE doit obligatoirement être présenté lors de la mise en vente ou location d’un bien immobilier ; il vise à informer le futur occupant des performances énergétiques qui peuvent être attendues de cet appartement ou maison.

Pourquoi une étiquette énergie maison ?

Le DPE est créé en 2006 et a pour but d’encourager la rénovation énergétique des logements du parc privé et d’éviter le gaspillage énergétique dû au mauvais état d’un grand nombre d’habitations. En effet, un nombre important d’habitations sont considérées comme des « passoires thermiques » : impossibles à chauffer convenablement, elles coûtent très cher à leurs occupants et consomment une énergie qui pourrait aisément être économisée, faisant ainsi augmenter l’empreinte écologique de leurs occupants.

Le DPE comporte quatre parties :

  • une estimation des consommations énergétiques annuelles pour une utilisation normale du logement. Ces consommations sont exprimées en kWh et en euros ;
  • une simulation de l’énergie nécessaire à l’année divisée par la surface de l’habitation (exprimée en kWh/m²/an). Ce segment indique également les émissions de gaz à effet de serre (GES) par m² et par année ce qui donne une idée précise de l’empreinte carbone liée à l’occupation de ce logement. Ce sont ces données qui permettent de connaître la classe énergétique d’une maison ou d’un appartement. La division par la surface habitable permet de comparer les performances énergétiques de tous les logements, quelle que soit leur taille ;
  • un descriptif précis du bâtiment, c’est-à-dire composition et état des murs, ouvertures et du toit et efficacité des appareils de chauffage, de refroidissement, de production d’eau chaude sanitaire et du système de ventilation ;
  • des recommandations pour l’amélioration de la catégorie énergie de la maison.

À partir des informations du deuxième point (consommations et émissions), une note énergétique maison (ou appartement) est attribuée au bien. Les habitations classées A sont les plus économes, c’est dans cette catégorie que l’on retrouve les maisons solaires passives et maisons autonomes. Certaines vont même plus loin en étant de vraies maisons à énergie positive. Les habitations classées G sont les logements les plus énergivores.

DPE et étude thermique

Il est important de ne pas confondre ces deux documents : le DPE est attribué à une habitation déjà existante, alors que l’étude thermique est un document à fournir pour déposer un permis de construire. L’étude thermique est obligatoire depuis la promulgation de la réglementation thermique RT 2012.

Comment lire la classe énergétique d’un logement ?

Comme indiqué ci-dessus, la classe énergétique DPE et la classe GES d’un logement sont données en fonction de la consommation d’énergie et des émissions de GES par année et par m².

Classe énergétique
du logement
Consommations d’énergie
(en kWh/m²/an)
Émissions de GES
(en kg CO2/m²/an)
Classe AInférieures à 70 kWh/m²/anInférieures à 6 kg CO2/m²/an
Classe BEntre 70 et 110 kWh/m²/anEntre 6 et 10 kg CO2/m²/an
Classe CEntre 110 et 180 kWh/m²/anEntre 11 et 29 kg CO2/m²/an
Classe DEntre 180 et 250 kWh/m²/anEntre 30 et 49 kg CO2/m²/an
Classe EEntre 250 et 330 kWh/m²/anEntre 50 et 69 kg CO2/m²/an
Classe FEntre 330 et 420 kWh/m²/anEntre 70 et 99 kg CO2/m²/an
Classe GSupérieures à 420 kWh/m²/anSupérieures à 99 kg CO2/m²/an
Tableau classe energetique habitation depuis 2021

Selon les performances du bâtiment, une étiquette énergie-climat est attribuée. Voici à quoi elle ressemble :

étiquette énergie climat
Source : service-public.fr

Pour les DPE réalisés avant 2021, les seuils sont différents et ne tiennent pas compte des émissions de GES :

Classe énergétique
du logement
Consommations d’énergie
(en kWh/m²/an)
Classe AInférieures à 50 kWh/m²/an
Classe BEntre 51 et 90 kWh/m²/an
Classe CEntre 91 et 150 kWh/m²/an
Classe DEntre 151 et 230 kWh/m²/an
Classe EEntre 231 et 330 kWh/m²/an
Classe FEntre 331 et 450 kWh/m²/an
Classe GSupérieures à 451 kWh/m²/an
Tableau classe energetique habitation avant 2021

Les anciennes étiquettes DPE (avant 2021) sont légèrement différentes :

ancienne étiquette energie
Anciennes classes énergie logement
Source : ademe.fr

Comment faire baisser les factures d’énergie ?

Quelle que soit la classe énergétique d’un appartement ou d’une maison, il est souvent possible de faire baisser les factures sans investissement. Pour cela, il suffit de comparer les fournisseurs d’énergie et de choisir le contrat le plus adapté. Le changement est gratuit, sans coupure et sans risque : tous les contrats pour particuliers en France sont sans engagement, et il est donc toujours possible de changer à nouveau. Pour les personnes qui souhaitent obtenir un accompagnement personnalisé, les experts énergie Choisir.com sont joignables par téléphone (service gratuit sans obligation d’achat).

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Comment calculer la classe énergétique du logement ?

Il n’est pas possible de déterminer soi-même la classe énergétique de l’appartement ou la maison occupée. En effet, le DPE doit obligatoirement être réalisé par un diagnostiqueur professionnel certifié. Il est obligatoire de faire réaliser le DPE pour mettre un logement en vente ou en location ; cette étude doit être demandée et payée par le propriétaire.

Les propriétaires qui occupent leur habitation n’ont pas d’obligation d’obtenir une classe énergie et GES pour leur résidence, mais il est conseillé de le faire : le document reçu contient des conseils précieux pour limiter les déperditions thermiques et améliorer les performances énergétiques. De plus, les informations sur les émissions de GES de l’habitation permettent aux ménages qui le souhaitent de compenser leur empreinte carbone.

Il est également possible de demander un bilan énergétique pour identifier les travaux à réaliser en priorité. Enfin, pour les habitations qui présentent un souci d’humidité (condensation excessive, présence de moisissure, etc.), il est possible de demander un diagnostic humidité à un professionnel pour identifier les travaux qui résoudront ces problèmes le plus efficacement possible.

Que signifie une classe énergie vierge ?

La mention DPE vierge signifie qu’un diagnostiqueur a inspecté le logement, mais qu’il a été dans l’impossibilité de réaliser l’étude de performance énergétique. Cela concerne généralement des bâtiments construits avant 1948 et/ou des habitations inoccupées depuis longtemps.

Il ne faut pas confondre le DPE vierge avec les bâtiments non soumis au DPE pour lesquels aucune étude n’est réalisée. Les logements non soumis au DPE sont notamment les constructions légères (mobile-home, bungalow, chalets démontables, etc.), les bâtiments classés monument historique et les locations saisonnières occupées moins de quatre mois dans l’année (consécutifs ou non).

Quelle classe énergétique pour louer ou vendre ?

Désormais, la classe énergie d’une maison ou d’un appartement ne sert plus seulement à informer les locataires potentiels, mais elle a un impact direct sur les propriétaires de passoires thermiques (logements de classe G, F et E, les moins bien notés). De nouvelles obligations légales sont imposées progressivement :

  1. depuis 2022, les logements notés G et F font l’objet d’un gel des loyers et les annonces de vente ou location doivent porter la mention « Logement à consommation énergétique excessive » ;
  2. en 2025, il sera impossible de louer une habitation de classe G ;
  3. en 2028, l’interdiction sera étendue aux logements de classe F ;
  4. en 2034, cela inclura la classe E.

Pour mettre ces biens en location, les propriétaires devront réaliser des travaux visant à améliorer le classement énergétique des maisons puis demander un nouveau DPE.

Comment améliorer la classe énergétique d’un appartement ou d’une maison ?

Les travaux permettant d’augmenter les performances énergétiques et de réduire les émissions de GES d’un logement se concentrent sur trois points :

  • l’isolation du logement qui permet de limiter les pertes de chaleur de l’intérieur vers l’extérieur, notamment en augmentant l’inertie thermique du bâtiment. Toutes les parties d’une maison peuvent être isolées, et les recommandations du DPE permettent de savoir par où commencer ;
  • l’amélioration du système de chauffage et de production d’eau chaude. Les progrès technologiques de ces dernières années ont permis de développer des appareils qui consomment beaucoup moins d’énergie pour générer une même quantité de chaleur ;
  • l’installation ou l’amélioration de la ventilation du logement. Un air renouvelé régulièrement en quantité suffisante participe au confort thermique des habitants et permet de moins chauffer.

Pour aider les particuliers à faire face aux dépenses liées à ces travaux, plusieurs aides financières pour la rénovation énergétique des logements ont été mises en place, notamment :

  • le mécanisme des certificats d’économies d’énergie (CEE), calculés en kWh Cumac ;
  • le dispositif Maprimerénov’ ;
  • l’éco-prêt à taux zéro ;
  • le prêt avance rénovation, réservé aux propriétaires d’une passoire thermique.

Attention toutefois, pour bénéficier de ces aides, il faut généralement que les travaux soient réalisés par un professionnel ayant la certification RGE (Reconnu garant de l’environnement). Pour obtenir des conseils personnalisés d’un organisme indépendant, il est conseillé de contacter un conseiller France Rénov’, le service public de la rénovation énergétique (anciennement réseau FAIRE). Ces spécialistes vous aident à identifier les travaux qui auront le plus d’impact et à éviter les arnaques à la rénovation énergétique.

Classe énergie des entreprises

Il est intéressant de noter que les classes de consommation énergétique dans l’immobilier ne concernent pas que les particuliers : les grandes copropriétés doivent faire réaliser un audit énergétique obligatoire depuis 2017. Il est également indispensable pour les grandes entreprises hors secteur immobilier qui doivent le renouveler tous les quatre ans.

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Qu’est-ce que la classe énergétique d’un appareil électroménager ?

Les classes énergétiques des appareils électriques ont un fonctionnement très similaire à celui détaillé ci-dessus pour les bâtiments.

Quelle classe énergétique pour un réfrigérateur congélateur ?

Tous les appareils électroménagers de production de froid ont désormais une étiquette énergétique similaire. Cela est valable pour les réfrigérateurs, congélateurs, appareils combinés, frigos américains, congélateurs armoires, cave à vin, etc. Voici à quoi elle ressemble :

etiquette energie frigo
Source : Guide « L’étiquette énergie pour l’équipement de la maison » de l’Ademe

La partie supérieure de l’étiquette indique la catégorie de consommation énergétique, en blanc sur fond noir, à droite. Il s’agit d’une lettre pouvant aller de A à G. Juste en dessous se trouve la consommation énergétique moyenne pour une année, exprimée en kWh par année (kWh/annum).

Dans la partie inférieure se trouvent trois pictogrammes :

  • le premier, représentant un flocon représente le volume du compartiment congélateur (en litre) ;
  • le deuxième indique le volume du compartiment réfrigérateur ;
  • le troisième est un petit haut-parleur et donne une indication sur les émissions de bruit en décibels (dB) et la classe de bruit (de A à D, A étant très silencieux et D très bruyant).

Pour cette catégorie d’appareils, il n’existe pas de tableau de correspondance des consommations et classes énergétiques. En effet, les volumes à refroidir sont pris en compte dans le calcul de l’efficacité énergétique. Autrement dit, un grand frigo noté A peut consommer plus qu’un petit frigo noté C. Cela signifie qu’il est important de bien choisir les dimensions d’un appareil pour faire des économies sur les consommations d’énergie. Un frigo (ou congélateur) surdimensionné fait augmenter inutilement les factures d’énergie. Pour faire encore plus d’économies, il est possible de changer de fournisseur d’énergie pour payer moins cher, sans changer les habitudes de consommation de la famille. Pour vous aider dans cette démarche, les conseillers énergie Choisir.com sont disponibles par téléphone. Il s’agit d’un service gratuit, sans engagement et sans obligation d’achat.

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Quelle classe énergétique pour un lave-linge ou sèche-linge ?

Pour les machines à laver et sèche-linge, les informations présentes sur l’étiquette énergie sont les mêmes. Elles sont toutes présentes sur l’exemple ci-dessous qui s’applique à un lave-linge séchant. La partie de gauche fait référence à des cycles lavage-séchage et celle de droite à des cycles lavage uniquement.

Les données les plus importantes sont de haut en bas :

  • la notation énergétique (de A à G) ;
  • la consommation moyenne pour 100 cycles exprimée en kWh. Elle correspond à l’utilisation systématique du programme Éco ;
  • la capacité en kg du lave-linge ou du sèche-linge ;
  • la durée du programme Éco en heures et minutes ;
  • en bas à gauche, une note de performance de l’essorage (pour les lave-linge uniquement) sur une échelle de A à G ;
  • en bas à droite, le volume sonore d’un cycle en décibels et une note correspondante (de A à D).
etiquette lave linge
Source : Guide « L’étiquette énergie pour l’équipement de la maison » de l’Ademe

Tous les cycles considérés sont en programme Éco, car son utilisation fait partie des écogestes recommandés à tous les consommateurs notamment par EcoWatt. Pour cette catégorie non plus, il n’y a pas de correspondance fixe entre consommation moyenne pour 100 cycles et classe énergétique obtenue.

Classes énergies des appareils multimédia

L’étiquette de consommation d’énergie pour les télévisions et écrans d’ordinateur se présente ainsi :

etiquette energie TV
Source : Guide « L’étiquette énergie pour l’équipement de la maison » de l’Ademe

Le nombre indiqué sous la classe énergétique correspond à 1 000 heures d’utilisation en SDR (avec une qualité d’image et une consommation limitées, il s’agit d’un « mode Éco » pour écran). Juste en dessous se trouve une autre notation (de A à G) et une autre consommation pour 1 000 h, ces informations correspondent à une utilisation en mode HDR (haute qualité d’image et consommation plus importante).

Au bas de l’étiquette se trouvent les informations sur la taille et la résolution de l’écran. Ces informations sont prises en compte dans le calcul de l’efficacité énergétique, il est donc impossible d’établir un tableau des consommations moyennes et des notes correspondantes.

Le saviez-vous ?

Depuis que le télétravail s’est démocratisé, il est nécessaire de faire attention à ses consommations d’énergie en travaillant de chez soi et cela passe aussi par le choix d’une bonne classe énergétique.

Classes énergie dans la cuisine

Les consommateurs peuvent consulter la classe énergétique pour un lave-vaisselle, et l’étiquette se présente ainsi :

etiquette energie lave vaisselle
Source : Guide « L’étiquette énergie pour l’équipement de la maison » de l’Ademe

La consommation moyenne est calculée pour 100 cycles en programme Éco et les quatre pictogrammes au bas du visuel correspondent de haut en bas et de gauche à droite à :

  • la capacité en nombre de couverts standard ;
  • la consommation d’eau par cycle Éco ;
  • la durée du programme Éco ;
  • les émissions de bruit en décibels et la classe de bruit (de A à D).

En ce qui concerne la classe énergétique four, elle dépend de la taille du four (plus précisément son volume en litre) et du rapport entre l’électricité absorbée et la chaleur obtenue. Ce rapport est un nombre compris entre 0 et 2 et plus il est bas, meilleur est le rendement, et donc l’efficacité énergétique du four. Voici les valeurs utilisées pour le classement énergétique d’un four électrique :

Classe énergétiqueÉlectricité absorbée
sur chaleur obtenue
Petit four
(12 à 35 L)
Four moyen
(35 à 65 L)
Grand four
(plus de 65 L)
A< 0,60< 0,80< 1,00
B< 0,80< 1,00< 1,20
C< 1,00< 1,20< 1,40
D< 1,20< 1,40< 1,60
E< 1,40< 1,60< 1,80
F< 1,60< 1,80< 2,00
G> 1,60> 1,80>  2,00
Notation énergétique des fours électriques

D’autres appareils équipant les cuisines sont soumis à une obligation d’étiquetage des performances énergétiques. On retrouve par exemple une :

  • classe énergétique pour hotte aspirante ;
  • classe énergétique pour plaque à induction ;
  • classe énergétique pour micro-ondes ;
  • etc.

Notons qu’il n’existe pas de classe énergétique bouilloire ou machine à café.

Classement énergie chauffage et eau chaude

Depuis 2015, une partie des appareils de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire (ECS) doivent eux aussi posséder une étiquette énergie. Les consommateurs peuvent donc connaître la :

  • classe énergétique d’une chaudière gaz utilisée pour alimenter des radiateurs ;
  • classe énergétique d’un chauffe-eau gaz qui produit de l’ECS ;
  • classe énergétique d’un ballon d’eau chaude électrique, ou cumulus ;
  • classe énergétique d’une pompe à chaleur (PAC), qu’elle soit utilisée pour le chauffage ou la production d’ECS.

De plus, les climatiseurs aussi doivent disposer d’une étiquette énergie, qu’ils soient réversibles ou non.

Dans ces catégories, les notations A+, A++ et A+++ sont encore présentes pour l’instant. Il est donc essentiel de bien se renseigner avant d’acheter un appareil et de ne pas simplement investir dans un équipement noté A en pensant qu’il est le plus performant.

Les étiquettes énergie chauffage et chauffe-eau peuvent présenter plusieurs informations, selon les cas :

  • la classification de consommation énergétique qui peut aller de A+++ à G ;
  • la consommation moyenne sur l’année en kWh/annum pour les appareils électriques et en GJ/annum (gigajoule par an) pour ceux fonctionnant au gaz ;
  • pour certains équipements, cette information est accompagnée d’une carte colorée de l’Europe et la consommation moyenne dépend de la zone géographique dans laquelle il est installé ;
  • les ballons d’eau chaude et chauffe-eaux présentent sur l’étiquette le pictogramme d’un robinet accompagné d’une ou deux lettres (S, M, L ou XL). Cela correspond à la quantité d’eau chaude qui peut être produite et donc à la taille du ménage (respectivement 1-2 personnes, 3, 4 et 5 ou plus) ;
  • le niveau sonore intérieur (en dB) et extérieur (dans le cas d’une PAC uniquement) ;
  • pour les appareils électriques, le pictogramme représentant une pendule, une flèche et des pièces signifie qu’il est programmable sur les heures creuses.

Notons qu’il n’existe pas de :

  • classe énergétique pour radiateur électrique ;
  • classe énergétique pour sèche-serviette ;
  • classe énergétique pour radiateur bain d’huile ;
  • classe énergétique pour poêle à bois.

En effet, ces modes de chauffage sont considérés au niveau européen comme des systèmes d’appoint. Leurs fabricants n’ont donc pas d’obligation d’y apposer une étiquette énergie. Cela est particulièrement problématique en France où une grande partie de la population se chauffe à l’aide de radiateurs électriques.

Pour comparer tous ces équipements de chauffe, les consommateurs peuvent également s’intéresser à leur efficacité énergétique saisonnière (ETAS). Cet indicateur mesure les performances théoriques que peut avoir un appareil au cours d’une année.

Classes d’énergie pour lampes et ampoules

Les classes énergétiques pour ampoules LED et luminaires ont été modifiées en 2021 pour repasser sur un classement allant de A à G. Les classes A+, A++ et A+++ ont donc été supprimées et les modèles les plus énergivores disparaissent progressivement du marché européen ; ce sont principalement les lampes à incandescence et les ampoules halogènes.

La nouvelle étiquette énergie pour lampes comporte deux informations principales :

  • la note pouvant aller de A à G ;
  • la consommation d’énergie en kWh pour 1 000 h d’utilisation.

Jusqu’à fin février 2023, il est possible de trouver en magasin des ampoules, lampes et luminaires comportant encore l’ancienne étiquette en plus de la nouvelle, mais ces produits se font de plus en plus rares.

Classe énergétique d’une voiture

Comme mentionné en début d’article, il existe une étiquette énergie pour voiture, mais celle-ci indique le niveau de rejet de CO2 en gramme par kilomètre parcouru (et non l’efficacité énergétique). La notation va ici aussi de A à G, et d’autres informations peuvent apparaître sur l’étiquette selon les pays, notamment :

  • le carburant utilisé ;
  • le type de transmission ;
  • le poids du véhicule ;
  • la consommation moyenne de carburant pour une conduite :
    • en ville,
    • hors ville,
    • mixte.

Enfin, il existe également une étiquette énergie pour pneus reprenant toutes les informations importantes dans le choix de ce produit (consommation du véhicule, résistance au roulement, adhérence, volume sonore, comportement sur neige et/ou verglas, etc.).

Les classes énergie sont donc présentes sur de nombreux objets du quotidien, et il peut être fatigant pour les consommateurs de comprendre leur fonctionnement et d’en tenir compte à l’achat. Pourtant, des appareils et un logement moins énergivores permettent de faire de vraies économies sur la durée. Pour payer encore moins cher les factures d’énergie, il est aussi conseillé de comparer les différents fournisseurs. Les conseillers Choisir.com peuvent vous accompagner gratuitement dans cette démarche.

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