Le disjoncteur général

Installé juste avant le tableau électrique, le disjoncteur général, aussi appelé disjoncteur de branchement ou disjoncteur d’abonné, marque la séparation entre le domaine public et le domaine privé. C’est le point de départ d’une installation électrique intérieure. Ses fonctions sont multiples. Il offre notamment une protection complémentaire à celle offerte par les disjoncteurs différentiels et divisionnaires pour les biens et les personnes en cas de surcharge, de court-circuit ou de fuite de courant. En cas d’urgence, ou de nécessité (pour la réalisation de travaux par exemple), il permet également de couper manuellement l’alimentation générale en électricité d’un logement.

disjoncteur général

Le disjoncteur général, le premier des disjoncteurs

Le disjoncteur général est le premier représentant de la grande famille des disjoncteurs dont le but est de couper de manière automatique ou manuelle l’alimentation en électricité d’une installation, d’un groupe de circuits ou d’un circuit. Tous les disjoncteurs ont cette fonction de base, celle d’interrompre le passage du courant, mais tous ne se déclenchent pas pour les mêmes raisons, ni aux mêmes seuils.

Les trois grands types de disjoncteurs

Chacun à leur niveau, les disjoncteurs sont des éléments essentiels d’une installation électrique intérieure. Placés juste après le compteur, comme le disjoncteur général, ou plus en aval comme les disjoncteurs divisionnaires, ils assurent la protection des biens et/ou des personnes en coupant instantanément le courant s’ils détectent une anomalie dans les circuits électriques.

L’installation des disjoncteurs est codifiée par la norme NF C15-100 qui réglemente la conception et la mise en œuvre d’une installation électrique intérieure. On rencontre habituellement 3 grands types de disjoncteur, à savoir :

  • le disjoncteur général : il est placé entre le compteur et le tableau électrique. Son calibre est réglé sur la puissance souscrite, 6 kVA par exemple. Si l’installation consomme davantage de courant, le disjoncteur général coupe l’alimentation en électricité. Le disjoncteur principal dispose également d’une fonction différentielle qui lui permet de couper le courant s’il détecte une « fuite » de courant ;
  • le disjoncteur différentiel : il joue le même rôle que le disjoncteur général mais au niveau d’un circuit ou d’un groupe de circuits. Il permet d’ajouter un niveau de protection supplémentaire et de n’interrompre le passage du courant que dans la partie de l’installation qui présente une anomalie. Son calibre est réglé sur la puissance maximale (tenez compte également de la puissance réactive dans le calcul de vos besoins) que peut supporter le circuit qu’il protège. Sa sensibilité différentielle est plus fine que celle du disjoncteur général ;
  • le disjoncteur divisionnaire : c’est le petit dernier de la famille des disjoncteurs. Disposé dans le tableau électrique, au départ de chaque circuit, il les protège individuellement contre les surcharges ou les courts-circuits. Si le courant qui le traverse affiche une intensité supérieure à son calibre, il stoppe son passage pour protéger le circuit d’un échauffement. À la différence des deux autres types de disjoncteur, il ne dispose pas d’une fonction différentielle et ne protège donc pas les personnes contre les risques d’électrisation.
Type de disjoncteurApplicationProtection des biensProtection des personnesCalibre
(en ampères)
Sensibilité différentielle
(en milliampères)
Prix moyen
(en € TTC)
Disjoncteur généralUn seul disjoncteur pour toute l’installation✔️✔️De 10 à 90 A500 mA50 à 150 € TTC
Disjoncteur différentielUn disjoncteur pour chaque ligne du tableau✔️✔️De 10 à 63 A30 mA50 à 200 € TTC
Disjoncteur divisionnaireUn disjoncteur pour chaque circuit✔️De 2 à 32 AAucune15 à 150 € TTC

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Les spécificités du disjoncteur général

La principale spécificité du disjoncteur général est d’agir sur l’ensemble de l’installation électrique. C’est la dernière barrière de protection, aussi bien pour les personnes que pour les composants de l’installation électrique et les appareils qui y sont branchés. Il offre une protection globale à la fois contre les surcharges électriques, les courts-circuits et les fuites de courant.

Pour éviter toute coupure générale intempestive, la sensibilité différentielle du disjoncteur général est assez élevée, 500 mA seulement contre 30 mA pour un disjoncteur différentiel. Si la différence d’intensité entre le courant qui part du disjoncteur et celui qui en revient dépasse 500 mA, le disjoncteur se déclenche pour interrompre le passage du courant.

Ce niveau de protection tolère de petites fuites de courant résiduel mais n’est pas optimal pour la sécurité des personnes, d’où la nécessité de compléter la protection par des disjoncteurs différentiels. En pratique, cette fonction différentielle du disjoncteur général permet également à Enedis de s’assurer que vous ne « détournez » pas une partie de l’électricité de manière illicite.

Un disjoncteur général possède aussi la particularité de se déclencher avec un léger temps de retard (de l’ordre de la micro seconde), c’est ce qu’on appelle la sélectivité. Cette capacité lui permet de laisser le temps aux disjoncteurs qui sont placés en aval de se déclencher avant lui afin d’isoler le circuit qui présente une anomalie sans pour autant couper le courant dans toute l’installation.

Disjoncteur général, disjoncteur de branchement ou disjoncteur d’abonné ?

Le disjoncteur général est sans doute l’appareil électrique qui possède le plus de dénominations, comme :

  • disjoncteur général ou principal ;
  • disjoncteur d’abonné ;
  • disjoncteur de branchement, parfois abrégé en DB ;
  • AGCP pour Appareil général de coupure principal ;
  • « 500 mA » ou « 500 milli » ;
  • coupure générale ;
  • etc.

Si cette profusion peut faire naître une certaine confusion, chacun de ces noms renvoie pourtant exactement au même appareil. Quelle que soit la façon de le nommer, un disjoncteur général sert toujours à la même chose.

La séparation entre le domaine public et le domaine privé

En dehors de sa fonction mécanique de couper l’électricité dans l’ensemble d’une installation, le disjoncteur général marque également la séparation entre le domaine public et le domaine privé.

Tout ce qui est en amont du disjoncteur général, à commencer par le compteur électrique, appartient à la collectivité et est géré par Enedis, le gestionnaire du réseau public de distribution de l’électricité. Tout ce qui est en aval appartient en revanche au propriétaire du bien concerné, c’est d’ailleurs pourquoi le disjoncteur général est aussi souvent appelé disjoncteur d’abonné.

Cette limite est aussi celle de la séparation entre deux normes électriques :

  • d’un côté, à l’entrée du disjoncteur, c’est la norme NFC 14-100 qui réglemente les travaux réalisés sur la partie publique du réseau, qui s’applique ;
  • de l’autre, à la sortie du disjoncteur, c’est la norme NFC 15-100 qui réglemente quant à elle les travaux sur la partie privée du réseau, qui prend le relais.

Qui est chargé de poser le disjoncteur général ?

La responsabilité de la pose du disjoncteur de branchement varie en fonction de la distance entre le point de livraison (l’endroit, souvent en limite de propriété, où vous est « livrée » l’électricité depuis le réseau public de distribution) et le départ de l’installation électrique intérieure.

  • Si cette distance est inférieure à 30 mètres, votre installation bénéficie d’un branchement de type 1. C’est Enedis qui se charge d’installer le disjoncteur général, de le brancher au compteur électrique et de le régler en fonction de la puissance souscrite auprès de votre fournisseur d’énergie.
  • Si cette distance est supérieure à 30 mètres, pour un branchement de type 2, Enedis installe un premier disjoncteur de branchement juste après le compteur électrique positionné en limite de propriété. Un second disjoncteur général devra être installé par un artisan électricien à l’intérieur de la maison, juste avant le tableau électrique.

Dans un cas comme dans l’autre, c’est toujours à votre artisan électricien de procéder au branchement du disjoncteur général au tableau électrique de répartition.

Les règles à respecter pour l’installation d’un disjoncteur général

La norme NFC 15-100 fournit des indications très précises concernant la pose du disjoncteur général.

Il doit être situé dans le logement et plus précisément dans la Gaine technique de logement (GTL), au même titre que le tableau électrique de répartition, et doit être facilement accessible. Sa hauteur d’installation doit être comprise entre 0,90 et 1,80 mètre du sol fini (ramenée à 1,30 mètre maximum pour un logement respectant les normes d’accessibilité handicapée).

  • Pour un branchement de type 1 : le disjoncteur général est posé à proximité immédiate du compteur dans la gaine technique du logement.
  • Pour un branchement de type 2 : seul le second disjoncteur général est posé dans la gaine technique du logement, le compteur et le premier disjoncteur étant situé dans un coffret en limite de propriété.

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Comment fonctionne un disjoncteur général ?

Le disjoncteur général a plusieurs fonctions, à commencer par la protection de l’ensemble de l’installation électrique, des appareils qui y sont branchés et des personnes. Il permet également de limiter la consommation en électricité selon la puissance souscrite par l’abonné auprès de son fournisseur d’énergie.

Pour la protection des biens

Le premier rôle d’un disjoncteur général est de pouvoir couper automatiquement l’alimentation dans l’ensemble de l’installation en cas de surcharge ou de court-circuit. En évitant que « trop » d’électricité emprunte l’installation, il permet d’éviter que les circuits ou les appareils qui y sont branchés se détériorent ou bien qu’un court-circuit prolongé soit à l’origine d’un départ de feu.

Pour remplir cette fonction, le disjoncteur général est équipé d’un système électromagnétique ou électronique par lequel passe le courant. Si l’intensité du courant, exprimée en Ampère, dépasse un certain seuil, le disjoncteur s’enclenche et coupe l’alimentation. Lorsque le problème a été résolu, le disjoncteur peut ensuite être réarmé, et ce, autant de fois que nécessaire.

Qu’est-ce qu’une surcharge et un court-circuit ?

Ces phénomènes sont d’origine différente mais entraînent tous deux une augmentation plus ou moins forte et plus ou moins longue de l’intensité du courant empruntant un circuit électrique, provoquant une élévation anormale de la température dans le conducteur concerné.

  • Une surcharge est provoquée par l’utilisation d’un appareil dont la puissance (en Watt) est supérieure à ce que peut délivrer un circuit dans la limite de ses possibilités ou bien lorsque trop d’appareils sont branchés en même temps sur un circuit. Elle provoque en général une élévation modérée de l’intensité sur une période étendue.
  • Un court-circuit est provoqué lors de la mise en contact, le plus souvent accidentelle, de deux conducteurs électriques dont la tension n’est pas la même. Il peut notamment être causé par un défaut d’isolement des conducteurs et provoque généralement une hausse très importante de l’intensité sur un bref laps de temps.

La particularité d’un disjoncteur général par rapport aux autres types de disjoncteur est d’offrir la possibilité de régler son seuil de déclenchement pour le faire correspondre notamment à la puissance souscrite par l’abonné auprès de son fournisseur d’électricité. Pour éviter les tentatives de fraude, notez que seuls les agents d’Enedis sont habilités à régler un disjoncteur général.

Pour la protection des personnes

Le disjoncteur général est doté d’une fonction différentielle qui détecte les fuites de courant pour éviter les risques d’électrisation. Concrètement, le disjoncteur général vérifie en permanence que l’intensité du courant qui part vers l’installation et celle du courant qui en revient sont toujours de même valeur. Si la différence dépasse un certain seuil, le disjoncteur coupe le passage du courant.

Le plus souvent, le système utilisé pour détecter cette différence d’intensité est magnétique. La phase et le neutre passent dans une bobine créant chacun un champ magnétique d’intensité égale mais de sens opposé. Tant que l’intensité est la même dans la phase et dans le neutre, les deux champs magnétiques s’annulent. Dans le cas contraire, l’un prend le dessus et déclenche le disjoncteur.

Qu’est-ce qu’une fuite de courant ?

Un courant de fuite, ou une « fuite » de courant, désigne un courant électrique qui emprunte un chemin non voulu, en cas de défaut d’isolement d’un fil par exemple, sans pour autant provoquer de court-circuit. Normalement, une mise à la terre en bonne et due forme permet de rediriger ce courant pour éviter qu’il se retrouve en contact direct d’une personne.

En cas d’absence de mise à la terre ou d’une mise à la terre défectueuse, un courant de fuite peut circuler librement dans n’importe quel matériau conducteur, comme la structure métallique d’un appareil électroménager, un lave-linge ou un lave-vaisselle par exemple, et présenter un danger immédiat d’électrisation pour qui la touche.

Pour limiter la puissance consommée

L’un des rôles du disjoncteur général, qui n’a plus à voir avec la protection des biens et des personnes, est de restreindre la consommation d’électricité d’un abonné pour qu’elle ne dépasse pas la puissance souscrite auprès de son fournisseur d’énergie, à savoir, pour une majorité de ménage : 6 kVA. Si cette valeur est dépassée à un instant T, le disjoncteur coupe l’alimentation générale en électricité.

Avant de réenclencher le disjoncteur, vous devrez au préalable éteindre l’un des appareils électriques que vous utilisiez simultanément pour redescendre sous le seuil prévu par votre abonnement et dont dépend le réglage de votre disjoncteur général. Si cette situation vous arrive trop souvent, c’est peut-être que vous n’avez pas souscrit la puissance au compteur correspondant à vos besoins réels.

Comment modifier la puissance au compteur de votre abonnement ?

Il vous suffit de contacter votre fournisseur d’électricité par téléphone ou directement via votre espace client en ligne. Après avoir réévalué avec vous vos besoins réels en électricité, votre fournisseur contactera le gestionnaire du réseau, Enedis, pour qu’un de ses agents intervienne sur votre compteur et règle le seuil de déclenchement du disjoncteur général.

Pour couper manuellement l’alimentation générale

En plus de toutes les fonctions automatiques décrites précédemment, le disjoncteur général est également équipé d’un interrupteur manuel. Il doit permettre de couper instantanément l’alimentation en électricité du logement en cas de nécessité, pour des travaux par exemple, ou en cas d’urgence. C’est pourquoi il doit toujours être situé à l’intérieur du logement et être accessible.

L’interrupteur est toujours bien visible sur la face avant du disjoncteur général. Le plus souvent, il se présente sous la forme de deux boutons-poussoirs :

  • l’un noir marqué d’un 1 pour mettre le courant ;
  • l’autre rouge marqué d’un 0 pour le couper.

Quand le disjoncteur se déclenche automatiquement et coupe le courant, il suffit d’appuyer sur le bouton noir pour le réarmer et remettre le courant. Si vous êtes équipé d’un nouveau compteur intelligent Linky, il est parfois également nécessaire de le réarmer comme pour le disjoncteur.

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Les différentes caractéristiques d’un disjoncteur général

La plupart du temps, le disjoncteur général est directement installé par Enedis lors du raccordement à l’électricité d’une nouvelle installation ou à la suite de la rénovation totale d’une ancienne installation. Une exception à cette règle : lorsqu’il s’agit d’un branchement de type 2. Dans ce cas de figure, la pose du deuxième disjoncteur général, à proximité immédiate du tableau, est à la charge du propriétaire.

Pour vous aider à choisir le disjoncteur général qui convient à votre installation, retrouvez ci-dessous les principales caractéristiques que vous devez prendre en compte :

  • le nombre de pôles de connexion électrique ;
  • le calibre ;
  • le seuil de protection différentielle ou sensibilité différentielle ;
  • la sélectivité.

Le nombre de pôles de connexion électrique

En fonction de votre installation et du type d’abonnement dont vous disposez, vous devez en premier lieu choisir entre un disjoncteur général monophasé ou triphasé.

  • Un disjoncteur monophasé dispose de deux bornes de connexion, une phase et un neutre.
  • Un disjoncteur triphasé, aussi appelé disjoncteur tétrapolaire, dispose de quatre bornes de connexion, trois phases et un neutre.

Ces bornes, généralement constituées d’une palette à vis, permettent de relier en amont le disjoncteur au compteur et en aval au tableau électrique à l’aide de câbles électriques dont la section (ou le diamètre) dépend du calibre du disjoncteur tel que le prévoit la norme NF C15-100, à savoir :

Calibre du disjoncteur général
(en ampères)
Section des câbles de branchement
(en mm2)
30 Ampères et moins6 mm2
45 Ampères10 mm2
60 Ampères16 mm2
90 Ampères25 mm2

Pour rappel, seuls les agents Enedis sont habilités à brancher le disjoncteur général au compteur d’électricité. En revanche, en ce qui concerne le branchement aval, en direction du tableau électrique, vous pouvez le faire vous-même, à condition d’être un bricoleur averti, ou mieux encore, en confier la tâche à un électricien.

Le calibre

Le calibre d’un disjoncteur général correspond à la quantité maximale de courant qu’il peut laisser circuler entre ses bornes sans couper l’alimentation générale en électricité. Afin de pouvoir changer facilement ce calibre, les disjoncteurs de branchement sont réglables et proposent une valeur minimale et une valeur maximale. Un disjoncteur 15/45 A pourra être réglé sur 15 A, 30 A ou 45 A.

Le choix du calibre, ou plus exactement de la gamme de calibre appropriée, dépend de vos besoins en électricité et de la puissance que vous souscrirez au compteur, à savoir :

Puissance au compteur
(en kVA)
Gamme de calibre
(en Ampères)
Réglage
(en Ampères)
3 kVA15/45 A15 A
6 kVA15/45 A ou 30/60 A30 A
9 kVA45 A
12 kVA30/60 A ou 60/90 A60 A
15 kVA60/90 A75 A
18 kVA90 A
Pour une installation en monophasé
Puissance au compteur
(en kVA)
Gamme de calibre
(en Ampères)
Réglage
(en Ampères)
6 kVA10/30 A10 A
9 kVA15 A
12 kVA20 A
15 kVA25 A
18 kVA30 A
24 kVA30/60 A40 A
30 kVA50 A
36 kVA60 A
Pour une installation en triphasé

Ne réglez jamais vous-même votre disjoncteur général

Le réglage du calibre du disjoncteur général est la prérogative exclusive des agents Enedis. Ni vous, ni même un électricien professionnel ne pouvez vous en charger. Pour demander à modifier le réglage du disjoncteur si vous changez la puissance de votre abonnement, vous devez en faire la demande à votre fournisseur d’électricité qui organisera un rendez-vous à votre domicile avec un agent Enedis.

Le seuil de protection différentielle

Le seuil de protection différentielle est le plus souvent fixé à 500 mA non réglable. L’immense majorité des disjoncteurs de branchement affiche cette sensibilité. Certains modèles affichent néanmoins un seuil inférieur, 300 mA par exemple, mais leur usage est très rare et se destine uniquement aux installations non conformes ayant valeur de résistance de terre supérieure à 100 Ohms.

La sélectivité

Comme vu précédemment, un disjoncteur général doit avoir la capacité de conserver un temps de latence avant de se déclencher afin de permettre aux disjoncteurs placés en aval de se déclencher avant lui afin d’éviter toute coupure intempestive de l’ensemble de l’alimentation.

A priori, tous les disjoncteurs de branchement de conception récente et destinés à équiper une installation intérieure d’électricité possèdent cette capacité. Elle est indiquée sur le capot du disjoncteur sous la forme d’un S entouré d’un carré.

Combien coûte un disjoncteur général ?

Un disjoncteur général acheté dans le commerce coûte entre 50 et 150 euros, un prix qui dépend essentiellement de la marque choisie et de la gamme de calibre voulue. Quand il est effectué par Enedis, le remplacement du disjoncteur général (réglage compris) est facturé 56,72 € TTC (tarif Enedis à compter d’août 2020).

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