Comment calculer, réduire et compenser son empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est un outil de mesure très intéressant, mais parfois difficile à comprendre. Il a été créé pour permettre au plus grand nombre de mesurer son impact sur le réchauffement climatique et de le réduire. Celui-ci est dû principalement à l’augmentation de l’effet de serre naturel provoquée par les activités humaines. Voyons ensemble comment cela fonctionne.

Qu’est-ce que l’effet de serre ?
L’effet de serre est un phénomène naturel qui contribue à rendre notre planète habitable : la concentration de gaz bien précis (appelés gaz à effet de serre) dans l’atmosphère « piège » les rayonnements du soleil et participe à réchauffer la Terre. On estime que sans ce mécanisme, la température moyenne à la surface de la Terre serait de – 18 °C.
Si l’effet de serre est très souvent discuté, et plutôt en des termes négatifs, c’est que l’activité humaine depuis la révolution industrielle a produit et relâché dans l’atmosphère de grandes quantités de ces Gaz à effet de serre (GES). Le phénomène est donc amplifié, et les températures moyennes augmentent, ce qui cause de nombreux problèmes environnementaux.
L’idée de l’empreinte carbone est donc d’avoir un outil de mesure universel des émissions de GES dans le monde : par pays, par corporation, par activité, par individu, etc. Cela dans le but de limiter l’emballement de l’effet de serre.
Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone est un concept qui peut s’appliquer à une personne, un foyer, un produit, une entreprise, et même un pays. La notion d’empreinte carbone correspond à la quantité de gaz à effet de serre (GES) induite par l’activité en question (de l’entreprise, liée à la production d’un bien ou au mode de vie d’une famille).
Unité de mesure de l’empreinte carbone
Le nom d’empreinte carbone est utilisé car, parmi les gaz à effet de serre, le CO2, ou dioxyde de carbone, est le plus présent et celui dont l’impact écologique est le plus dévastateur. Cependant, d’autres GES participent fortement au réchauffement climatique, comme :
- le méthane (CH4) qui, à quantité équivalente, a un Potentiel de réchauffement global (PRG) 25 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone ;
- le protoxyde d’azote (N2O) qui a un pouvoir réchauffant, ou PRG, 298 fois plus important que celui du CO2.
Pour donner un sens concret à l’empreinte carbone, une unité de mesure commune à tous les gaz à effet de serre a été créée : l’équivalent CO2, souvent noté eqCO2, éq.CO2, ou encore CO2-eq. Elle correspond à la quantité de CO2 nécessaire pour obtenir le même potentiel de réchauffement que la quantité de gaz considérée. Par exemple :
- une tonne de méthane est égale à 25 tonnes d’équivalent carbone ;
- une tonne de protoxyde d’azote est égale à 298 tonnes d’équivalent carbone.
L’équivalent carbone d’un gaz est donc sa quantité, en général en tonne, parfois en kilogramme, désignée par qgaz multipliée par son PRG (Potentiel de réchauffement global).
eqCO2 gaz = qgaz * PRGgaz
Empreinte carbone et les gaz qui polluent le plus
À quantité égale, tous les gaz à effet de serre n’ont donc pas le même impact sur le climat. Voici la liste des GES qui inquiètent le plus et leur pouvoir réchauffant. À noter que ces six gaz font l’objet du Protocole de Kyoto qui vise à réduire leurs émissions mondiales.
Nom du GES | Formule chimique | PRG* |
---|---|---|
Dioxyde de carbone | CO2 | 1 |
Méthane | CH4 | 25 |
Protoxyde d’azote ou Oxyde nitreux | N2O | 298 |
Chlorodifluorométhane | CHClF2 | 1 810 |
Tétrafluorométhane | CF4 | 7 390 |
Hexafluorure de soufre | SF6 | 22 800 |
Il convient de souligner également que la vapeur d’eau est considérée comme un GES, et est à l’origine de plus de 70 % de l’effet de serre naturel. Cependant, bien que son rôle doive être pris en compte dans les modélisations scientifiques, l’eau n’est en général pas incluse dans la notion d’empreinte carbone car :
- son PRG est négligeable ;
- elle n’est pas rejetée massivement dans le cadre des activités humaines.
Concepts liés à l’empreinte carbone
Pour y voir plus clair, il est important de se familiariser avec les définitions de quelques notions proches de l’empreinte carbone :
- l’empreinte écologique calcule la surface de terre productive nécessaire par personne ou groupe de population pour soutenir le mode de vie du groupe (alimentation, logement, habillement, loisirs, traitement des déchets, etc.). Elle se mesure en hectare global (hag). Par exemple, une étude de 2019 de l’ONG Global Footprint Network conclut que cinq planètes Terre seraient nécessaires à la survie des humains si tous consommaient comme un Américain moyen ; il s’agit là d’une illustration de l’empreinte écologique moyenne des habitants des USA ;
- la biocapacité est un concept qui s’applique à une zone et inclut sa capacité à produire des ressources utilisables par l’Homme et à absorber des déchets (comme le CO2). La capacité se mesure également en hectare global et idéalement, elle devrait être supérieure à l’empreinte écologique de la population qui habite la zone. Lorsque ce n’est pas le cas, il y a dépassement écologique. Cela s’illustre par le jour de dépassement, jour où l’humanité a utilisé l’intégralité de la biocapacité de la Terre pour l’année en cours. À titre d’exemple, le dépassement est intervenu le 29 juillet en 2019 ;
- le terme de bilan carbone est souvent utilisé comme synonyme d’empreinte carbone. Cependant, il faut savoir que Bilan Carbone est une marque déposée qui fait référence à une méthode de comptabilité carbone très utilisée en France. En effet, certaines structures ont l’obligation de faire réaliser ce Bilan par un expert et de le publier, comme elles le font déjà pour leur bilan comptable. Plusieurs exemples sont présentés ci-dessous, dans la partie dédiée à l’empreinte carbone des entreprises.
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faire une simulationComment se calcule l’empreinte carbone ?
L’empreinte carbone a pour unité habituelle la tonne d’équivalent CO2, mais il ne s’agit que d’une mesure théorique. Il n’est pas possible de faire une mesure physique des émissions réellement dues à une activité ou une autre. Cependant, cette notion n’est pas inutile pour autant : en analysant précisément toutes les composantes d’une activité, par exemple le mode de vie d’un foyer, on peut calculer précisément la quantité de gaz à effet de serre (et leur équivalent carbone) qui en résulte.
Il existe deux méthodes distinctes pour savoir quels facteurs sont pris en compte dans le calcul de l’empreinte carbone :
- la mesure des émissions directes chez le consommateur, soit toutes les émissions qui ont lieu directement dans le foyer, les usines de l’entreprise, ou sur le territoire national du pays. Cela comprend surtout les activités impliquant la combustion de matières contenant du carbone comme les déplacements et le transport en voiture ou en avion, la production d’électricité à partir de combustibles fossiles ou encore le brûlage des déchets ;
- l’analyse du cycle de vie (ACV) de tous les biens et services utilisés par l’individu, groupe ou état. Cela inclut l’extraction des matières premières, la transformation, la production, le transport, la promotion, la distribution, le recyclage et démantèlement de tous les composants de ce qui a été consommé.
Le calcul des émissions directes est plus simple et rapide à effectuer, mais l’analyse du cycle de vie donne le résultat qui s’approche le plus près possible de la réalité. Toutefois, l’analyse du cycle de vie est plus compliquée à réaliser, car de nombreuses données nécessaires à ces calculs sont difficiles à obtenir. Cela peut être dû à un manque de transparence des entreprises, mais aussi au simple fait que ces informations n’existent pas. Il faut donc créer de très larges bases de données et cela prend du temps et coûte cher.
Par exemple, pour les particuliers qui souhaitent calculer rapidement leur propre empreinte carbone, il existe des outils en ligne gratuits, par exemple le simulateur d’empreinte carbone de l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie aujourd’hui appelée Agence de la transition écologique. Ils se basent sur les informations renseignées par l’utilisateur pour déterminer le nombre de tonnes d’équivalent CO2 qui peut être imputé au foyer. Les informations généralement demandées sont :
- la taille du logement ;
- le nombre d’occupants ;
- la consommation électrique (type de contrat et nombre de kWh annuels) ;
- l’énergie utilisée pour le chauffage ;
- la production d’eau chaude sanitaire ;
- la présence d’un lave-vaisselle et le rythme d’utilisation ;
- les habitudes concernant la lessive ;
- les consommations liées à l’hygiène corporelle (douche, bain, brossage de dents, etc.) ;
- le régime alimentaire des membres de la famille ;
- les modes de transports habituellement utilisés ;
- les habitudes en ce qui concerne les vacances ;
- les loisirs pratiqués ;
- les achats textiles ;
- les habitudes de divertissement et de consommation de contenus numériques.
Exemples de mesures d’empreinte carbone
Aujourd’hui, beaucoup de consommateurs, d’associations, d’États et d’entreprises ont pris conscience de l’urgence d’une action climatique immédiate, en particulier en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, pour savoir comment limiter son empreinte carbone, il faut déjà connaître sa valeur et quelles sont les habitudes qui ont le plus d’impact sur l’environnement. Pour aider nos lecteurs à y voir plus clair, nous avons regroupé ci-dessous des ordres de grandeur d’empreinte carbone pour un certain nombre d’activités, d’industries, d’entreprises et de pays.
Empreinte carbone par pays
Lorsque l’on s’intéresse à l’empreinte carbone, on cherche souvent à comparer les pays entre eux. Cela est possible, mais il est important de vérifier que les chiffres consultés ont été obtenus de la même manière pour chaque État. En effet, comme pour les ménages et les entreprises, il existe deux méthodes de calcul de l’empreinte carbone d’un pays :
- les émissions directes imputées aux activités se déroulant sur le territoire ;
- l’analyse du cycle de vie qui prend en compte la demande intérieure du pays (consommation des ménages, administrations publiques, organismes à but non-lucratif, investissement) et inclut donc les importations.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’occupe de produire des données homogènes pour les pays membres. Les données les plus récentes disponibles datent de 2018 et indiquent les émissions totales par pays en équivalent carbone pour tous les gaz visés par le Protocole de Kyoto.
Pays | Empreinte carbone (en équivalent CO2) |
---|---|
Chine (2012) | 11 895 765 milliers de tonnes |
USA | 6 676 649 milliers de tonnes |
Russie | 2 220 122 milliers de tonnes |
Inde (2010) | 2 100 849 milliers de tonnes |
Allemagne | 1 249 458 milliers de tonnes |
Japon | 1 238 342 milliers de tonnes |
Brésil | 1 027 739 milliers de tonnes |
Canada | 729 349 milliers de tonnes |
Australie | 558 047 milliers de tonnes |
Royaume-Uni | 465 931 milliers de tonnes |
France | 452 209 milliers de tonnes |
Italie | 427 529 milliers de tonnes |
Espagne | 334 255 milliers de tonnes |
Belgique | 118 455 milliers de tonnes |
Suisse | 46 332 milliers de tonnes |
Données de 2018
Ces valeurs permettent de comparer les pays et de savoir lesquels polluent le plus, mais il est nécessaire de s’intéresser également au nombre d’habitants de chaque État, car il est compréhensible qu’un pays très peuplé émette plus de gaz à effet de serre qu’un plus petit pays. De plus, pour bien comprendre le contexte de chaque pays en ce qui concerne l’empreinte carbone, il faut également regarder son niveau de développement avec des éléments comme le PIB, le revenu par habitant, les indicateurs de répartition des richesses, etc. Enfin, une autre piste de réflexion intéressante pour interpréter correctement l’empreinte carbone d’un pays est de se renseigner sur ses industries dominantes et son modèle économique (importations et exportations).
Ces valeurs absolues permettent également aux différents pays de mesurer leurs progrès en termes de réduction de leurs émissions de GES, et permettent de mettre en place un plan de compensation carbone adapté aux activités du pays.
Empreinte carbone par secteur économique
Lorsque l’on se penche sur le concept d’empreinte carbone, il est utile de regarder le poids de chaque industrie dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre. Cela permet également d’établir une stratégie pour limiter l’impact d’un ménage, d’une entreprise, et même d’un pays.
Plusieurs rapports ont été rédigés sur le sujet, chacun avec un angle d’approche différent, et ils donnent donc des informations complémentaires. D’après le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de 2014 basé sur des données de 2010, les secteurs de l’économie mondiale qui rejettent le plus de GES sont :
- la production de chaleur et d’électricité (25 %) ;
- l’agriculture et utilisation des sols (24 %) ;
- l’industrie (21 %) ;
- les transports (14 %) ;
- les autres productions d’énergie (10 %) ;
- le bâtiment (6 %).
De son côté, l’OCDE a produit un rapport en 2019 dans lequel elle classe également les industries les plus polluantes en termes de gaz à effet de serre :
- le secteur des énergies (29 %) ;
- les transports (29 %) ;
- l’industrie manufacturière (13 %) ;
- l’agriculture (9 %) ;
- les processus industriels (7 %) ;
- le traitement des déchets (3 %).
Si la proportion d’émissions de chaque industrie a effectivement connu une évolution entre 2010 et 2019, il faut aussi souligner que les méthodes utilisées pour le premier rapport et le second ne sont pas les mêmes. Par exemple, on voit que la part des transports est bien plus importante dans le second rapport, et que celle de l’agriculture a au contraire fortement diminué. Cela s’explique tout simplement par l’inclusion de tous les transports de la filière agroalimentaire dans l’industrie du transport.
Bilan carbone des entreprises
La loi Engagement national pour l’environnement de 2010 à rendu obligatoire tous les 4 ans le bilan d’émissions de gaz à effet de serre (ou bilan GES, souvent appelé bilan carbone) pour les plus grandes entreprises, associations et collectivités territoriales en France. Ce reporting carbone des entreprises est possible et encouragé pour les organisations de toutes les tailles et s’inscrit dans une démarche plus large visant à réduire les effets du réchauffement climatique sur le long terme :
- les entreprises, associations, et collectivités territoriales font un état des lieux de leurs émissions de GES induites par leur fonctionnement actuel ;
- en analysant ces données, les structures identifient les postes pour lesquels les émissions peuvent être réduites et mettent en place un plan d’action pour ce faire ;
- une fois les émissions réduites au maximum, la structure cherche à compenser ses émissions incompressibles en investissant dans des projets de capture de GES.
Pour le moment, peu d’entreprises ont pris le temps de vraiment s’investir dans cette démarche. Celles qui disposent d’un bilan GES officiel le rendent en général public en ligne, et l’ADEME regroupe toutes ces données sur son site internet. Les particuliers et professionnels peuvent y accéder gratuitement en se créant un espace en ligne sur le site de l’ADEME dédié au bilan GES.
Le calcul de l’empreinte carbone des entreprises, associations et collectivités territoriales se compose de trois domaines différents, appelés scopes :
- le scope 1 comprend toutes les émissions directes de GES induites par l’activité du groupe ;
- le scope 2 inclut les émissions dues aux consommations d’électricité et de chaleur ;
- le scope 3 regroupe les émissions indirectes qui peuvent être imputées à l’activité.
Pour avoir une idée des données produites par cette nouvelle obligation, voici l’empreinte carbone de certaines entreprises françaises ; toutes ces informations proviennent du site internet de l’ADEME.
Entreprise ou association | Scope 1 (en équivalent CO2) | Scope 2 (en équivalent CO2) | Scope 3 (en équivalent CO2) |
---|---|---|---|
Adecco France | 6 014 tonnes | 364 tonnes | 7 460 tonnes |
Adidas France SARL | 500 tonnes | 360 tonnes | Non communiqué |
Aéroports de Paris SA | 51 231 tonnes | 20 655 tonnes | 2 006 285 tonnes |
Airbus SAS | 4 201 tonnes | 1 634 tonnes | Non communiqué |
Air France | 14 165 855 tonnes | 22 202 tonnes | Non communiqué |
Allianz France | 12 492 tonnes | 2 522 tonnes | 11 803 tonnes |
Alstom Power Service | 2 731 tonnes | 142 tonnes | 640 tonnes |
Andros SNC | 29 148 tonnes | 2 815 tonnes | Non communiqué |
April Santé Prévoyance | 152 tonnes | 61 tonnes | Non communiqué |
APRR | 14 692 tonnes | 2 200 tonnes | Non communiqué |
AREA | 4 387 tonnes | 873 tonnes | Non communiqué |
Aubert France | 930 tonnes | 622 tonnes | 622 tonnes |
Auchan France | 280 854 tonnes | 56 783 tonnes | 926 tonnes |
Axa France | 7 473 tonnes | 4 280 tonnes | 1 2065 tonnes |
Bayer SAS | 10 301 tonnes | 1 317 tonnes | 23 878 tonnes |
Biocoop SA | 659 tonnes | 414 tonnes | 31 320 tonnes |
BNP Paribas | 461 031 tonnes | 2 tonnes | 926 tonnes |
Boiron | 6 680 tonnes | 2 023 tonnes | Non communiqué |
Bouygues Telecom | 12 413 tonnes | 36 228 tonnes | Non communiqué |
Bricorama France | 4 376 tonnes | 2 405 tonnes | 495 tonnes |
Celio France | 522 tonnes | 1 310 tonnes | 612 tonnes |
Club Med SAS | 1 922 tonnes | 2 285 tonnes | 358 tonnes |
Crédit Agricole SA | 539 tonnes | 407 tonnes | 47 008 tonnes |
Cofidis | 618 tonnes | 208 tonnes | 464 tonnes |
Decathlon France SAS | 4 123 tonnes | 4 680 tonnes | Non communiqué |
EDF | 35 699 735 tonnes | 470 025 tonnes | 111 493 567 tonnes |
Engie Énergie Services SA | 3 068 359 tonnes | 39 086 tonnes | 640 526 tonnes |
Feu Vert | 2 710 tonnes | 1 241 tonnes | 531 tonnes |
HSBC France | 3 571 tonnes | 667 tonnes | 2 659 tonnes |
IBM France | 507 tonnes | 8 900 tonnes | Non communiqué |
Kiabi SAS | 2 146 tonnes | Non communiqué | Non communiqué |
La Poste | 226 246 tonnes | 7 716 tonnes | Non communiqué |
La Redoute | 2 913 tonnes | 1 112 tonnes | Non communiqué |
Lidl SNC | 79 493 tonnes | 22 671 tonnes | 370 193 tonnes |
Monoprix SAS | 119 452 tonnes | 11 783 tonnes | 37 900 tonnes |
Nestle France SAS | 39 696 tonnes | 4 785 tonnes | 8 832 tonnes |
Orange SA | 114 095 tonnes | 158 850 tonnes | Non communiqué |
PSA Automobiles | 380 953 tonnes | 76 380 tonnes | Non communiqué |
Randstad | 3 094 tonnes | 193 tonnes | 1 793 tonnes |
Renault SAS | 211 221 tonnes | 24 213 tonnes | Non communiqué |
Sephora | 602 tonnes | 2 474 tonnes | 281 tonnes |
Société Générale | 22 438 tonnes | 17 862 tonnes | 33 065 tonnes |
VVF villages | 4 426 tonnes | 1 838 tonnes | Non communiqué |
Yves Saint Laurent SAS | 1 871 tonnes | 1 470 tonnes | 20 788 tonnes |
À l’heure actuelle, il est encore difficile d’exploiter ces informations pour comparer les structures, car toutes ne donnent pas une vision complète des émissions engendrées ; certaines ne calculent que leurs émissions de scope 1 et de scope 2 ce qui donne une image faussée de la réalité. Toutefois, il est bénéfique que cet exercice leur soit demandé, car c’est une source d’information utile pour les consommateurs et investisseurs qui cherchent à protéger l’environnement et souhaitent favoriser les entreprises faisant preuve de transparence.
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Comment réduire l’empreinte carbone ?
Chacun a le pouvoir de faire changer les choses à son niveau en consommant différemment, et l’empreinte carbone d’un individu peut être diminuée. Parmi les changements qui ont le plus d’impact, on peut souligner :
- le passage à un mode de transport doux (vélo, trottinette, marche, etc.) plutôt que l’utilisation de la voiture ;
- l’utilisation des transports collectifs ou partagés ;
- l’usage du train plutôt que de l’avion ;
- l’achat de produits frais locaux et de saison ;
- le changement d’alimentation en diminuant, voire en arrêtant la consommation de produits d’origine animale (viande, poisson, produits laitiers, œufs, etc.) ;
- le fait d’éviter de consommer des produits transformés lorsqu’il est possible de cuisiner soi-même ;
- le passage à l’eau du robinet plutôt qu’en bouteilles lorsque la situation sanitaire le permet ;
- la surveillance des dépenses énergétiques (isolation du logement, températures raisonnables des pièces et de l’eau chaude, purge des radiateurs, ampoules basse consommation, appareils en veille, etc.) ;
- l’achat de biens de seconde main (habillement, jouets, smartphone, ordinateur, etc.).
Enfin, les particuliers et professionnels peuvent aujourd’hui comparer les offres d’énergie et changer pour une offre verte proposée par un fournisseur mettant la question environnementale au cœur de son activité. Cela permet de s’assurer que chaque centime dépensé au travers des factures d’énergie sert au développement de la production d’énergie renouvelable, et le changement de fournisseur est gratuit, sans coupure et sans variation de la qualité de l’énergie qui alimente le logement. Pour vous aider à trouver l’offre la plus adaptée à vos besoins énergétiques et à vos valeurs environnementales, les conseillers énergie sont joignables via le numéro ci-dessous ; l’appel et gratuit et sans engagement.
Nous pouvons donc tous faire changer les choses à notre niveau, et tous ces petits gestes, ajoutés les uns aux autres, sont très puissants. Toutefois, il convient de rappeler que les citoyens n’ont pas de contrôle sur une très grande partie des émissions de gaz à effet de serre. Pour que les efforts payent et que les émissions de GES baissent sensiblement et durablement, des engagements ambitieux doivent être pris aux plus hauts niveaux des États.
Comment compenser l’empreinte carbone ?
Comme nous l’avons vu plus haut, la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre s’articule en général autour de trois axes :
- connaître son empreinte carbone ;
- la réduire autant que possible ;
- utiliser le mécanisme de compensation carbone pour les émissions inévitables.
La solution la plus ancienne et la plus simple pour compenser des émissions de GES est de planter des arbres. En effet, ceux-ci captent et stockent du dioxyde de carbone tout au long de leur vie, et une quantité précise par année peut être calculée. Depuis plusieurs années, les nouvelles technologies ont beaucoup été utilisées pour développer des manières innovantes de piéger le CO2 ou d’éviter sa production. Les entreprises peuvent investir dans ces projets pour compenser les GES qu’elles émettent, et les individus également. Il existe aujourd’hui des sites internet qui permettent de calculer son empreinte carbone, de connaître son coût en euros et de verser cette somme à un projet de compensation carbone.
Attention toutefois, la compensation carbone est la dernière solution, à n’utiliser que lorsqu’il est impossible d’éviter l’émission de CO2. Elle ne peut et ne doit pas se substituer à un vrai travail de changement des habitudes, que ce soit pour les individus, les entreprises et associations ou les États.
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