Comment réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de son logement ?
Le secteur résidentiel-tertiaire est aujourd’hui le deuxième secteur le plus polluant en France (Rapport sur l’état de l’environnement, ministère de la Transition écologique, 2019). En 2017, il a ainsi été responsable de 20 % des émissions de GES françaises, ce qui correspond à l’émission de 91 millions de tonnes de gaz à effet de serre. Comment lutter contre le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de son logement ? Réponses avec Choisir.com
D’où proviennent les émissions de gaz à effet de serre d’un logement ?
Pour bien comprendre comment réduire ses émissions de gaz à effet de serre, il faut d’abord savoir d’où elles proviennent.
Que sont les gaz à effet de serre ?
L’effet de serre est un phénomène physique qui survient naturellement à la surface de la Terre. Sans lui, la température terrestre serait bien plus froide, puisqu’elle atteindrait -18 °C en moyenne (ministère de la Transition écologique, Changement climatique : causes, effets et enjeux). C’est en effet grâce à l’effet de serre que la chaleur émise par la Terre est retenue dans la partie inférieure de l’atmosphère. Par extension, c’est donc grâce à ce phénomène que la température de la Terre est propice au développement de la vie humaine.
L’effet de serre repose sur la présence d’un certain nombre de gaz dans l’atmosphère. On parle alors de gaz à effet de serre.
Parmi ces gaz, on trouve notamment la vapeur d’eau, qui est le gaz contribuant le plus à l’effet de serre naturel, c’est-à-dire l’effet de serre non provoqué par les activités humaines.On trouve également le dioxyde de carbone – bien connu du grand public -, qui « contribue pour deux tiers de l’augmentation de l’effet de serre induite par les activités humaine ». S’il est également naturellement présent dans l’atmosphère, sa quantité a été considérablement accrue par les activités humaines. Certaines de ces activités sont naturellement liées aux logements des ménages, nous y reviendrons ultérieurement.
On peut mentionner ici d’autres gaz à effet de serre, comme :
- le méthane, qui provient majoritairement des élevages, des décharges et de l’exploitation du gaz et du pétrole ;
- le protoxyde d’azote ;
- l’hexafluorure de soufre.
Quelles sont les principales sources d’émissions de gaz à effet de serre d’un logement ?
Les émissions de gaz à effet de serre des logements proviennent en très large majorité de leur consommation d’énergie.
Cette énergie consommée est bien souvent issue de sources fossiles. C’est donc à la fois, la production et la consommation de cette énergie qui entraînent l’émission d’une quantité considérable de gaz à effet de serre. A titre d’exemple, le contenu en carbone d’un kilowattheure d’électricité produit grâce au charbon entraîne l’émission de 1 040 grammes de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, d’après la base carbone de l’ADEME, Agence de la transition écologique.
Comme le montre le graphique ci-dessous, la majeure partie de l’énergie consommée par les ménages dans leur logement provient aujourd’hui du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Viennent ensuite la cuisson et l’usage d’électricité nécessaire au fonctionnement des appareils électroménagers.
C’est donc la consommation d’énergie de ces différents postes qu’il faut optimiser afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement.
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faire une simulationClasse GES : un indicateur de la quantité de GES émise par votre logement
Si vous avez acheté ou loué votre logement récemment, vous êtes nécessairement en possession de son diagnostic de performance énergétique – dit DPE –, et ce qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement. Sur ce DPE figure ce que l’on appelle l’étiquette GES du logement, également connue sous le nom d’étiquette climat. Elle permet de connaître la quantité de GES émise par son logement car on y trouve sa classe GES. Plus la classe GES du logement est proche de A, moins le logement émet de gaz à effet de serre. A l’inverse, plus elle est proche de G et plus le logement est émetteur de gaz à effet de serre, et donc polluant.
L’étiquette GES se présente de la façon suivante :
Des gestes simples pour émettre moins de GES
Réduire la quantité d’émissions de gaz à effet de serre de son habitation passe d’abord par l’adoption d’habitudes de consommation éco-responsables.
Ne pas surchauffer son logement
Le chauffage est aujourd’hui le principal gisement d’émissions de gaz à effet de serre dans un logement. Comme le rappelle l’ADEME dans Comment mieux se chauffer ?, il représente en moyenne 60 % de la consommation d’énergie d’un logement. Cette part peut s’élever à 70, voire 75 %, dans le cas des logements les plus énergivores.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement, il faut alors commencer par le chauffer à la bonne température.
Lorsque vous chauffez votre intérieur à un degré de plus, vous augmentez votre consommation d’énergie de 7 %. Or, comme nous l’avons vu plus haut, la consommation d’énergies fossiles entraîne une quantité considérable d’émissions de gaz à effet de serre. Plus vous chauffez votre logement, et plus vous augmenterez donc ces émissions.
L’ADEME préconise de chauffer les chambres à 17 °C, la salle de bain à 22 °C (uniquement lorsqu’elle est utilisée) et les pièces de vie entre 19 °C et 21 °C. Pensez également à régler votre chauffe-eau à une température comprise entre 50 et 60 °C.
Pour réguler au mieux votre chauffage, vous pouvez par exemple installer des objets connectés tels que un thermostat d’ambiance, des robinets thermostatiques ou encore une sonde extérieure.
Abandonner les habitudes de consommation énergivores
Réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement passe aussi par la modification de certaines habitudes de consommation particulièrement énergivores, et donc vectrices d’émissions de gaz à effet de serre.
Vous pouvez ainsi prendre l’habitude de :
- systématiquement éteindre la lumière lorsque vous quittez une pièce ;
- couper le chauffage lorsque vous aérez votre logement ;
- couvrir les casseroles lorsque vous cuisinez (la quantité d’énergie consommée et alors divisée par 4) ;
- privilégiez les programmes éco lorsque vous utilisez votre lave-vaisselle, votre machine à laver ou votre lave-linge ;
- ne pas laisser les appareils électroménagers en veille ou allumés inutilement. Pour cela, vous pouvez vous équiper d’équipements peu onéreux comme des multiprises à interrupteurs ;
- entretenir votre équipement électroménager. Un appareil mal entretenu – qu’il s’agisse d’une chaudière ou d’un réfrigérateur – consomme plus d’énergie qu’un appareil bien entretenu. N’oubliez donc pas de dégivrer votre réfrigérateur et de nettoyer sa grille d’aération, de dépoussiérer vos lampes et radiateurs…
Opter pour des offres vertes
Nous l’avons vu plus haut, la majeure partie des émissions de gaz à effet de serre d’un logement proviennent de sa consommation d’énergies fossiles.
Pour accélérer la transition énergétique, vous pouvez souscrire à des offres vertes. Ces contrats de fourniture vous permettent de vous assurer que l’équivalent d’une partie ou de l’intégralité de votre consommation d’énergie sera réinjecté dans le réseau de distribution sous forme d’énergie issue de sources renouvelables. Pour le gaz, il s’agit généralement de biométhane, un gaz vert issu de la biomasse. Pour l’électricité, il s’agit d’électricité verte essentiellement issue de l’énergie solaire, éolienne, ou hydraulique.
Ces offres ne vous permettront pas directement de réduire les émissions de GES de votre logement. Une fois que l’énergie a été injectée sur son réseau de distribution, il n’est ainsi plus possible de distinguer l’énergie verte de l’énergie issue de source fossile. Votre impact portera alors sur la réduction globale de l’empreinte carbone de la consommation d’énergie française, et non pas uniquement sur la réduction de l’empreinte carbone de votre logement.
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Choisir des équipements domestiques performants
L’équipement électroménager de votre logement impacte également considérablement la quantité de gaz à effet de serre qu’il émet. Il est donc essentiel de choisir un système de chauffage performant, ainsi que des appareils électroménagers dotés d’une bonne classe énergétique.
S’équiper d’un système de chauffage performant
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre habitation et faire des économies d’énergie, il vous faudra opter pour un système de chauffage performant.
Il existe une grande variété de systèmes de chauffage, de la chaudière électrique à la chaudière à pellets en passant par les cheminées à foyer fermé et les pompes à chaleur géothermiques.
Tous ces systèmes ne présentent pas les mêmes performances écologiques. Pour réduire les émissions de GES de son logement, l’idéal est d’opter pour un système de chauffage reposant sur les énergies renouvelables. On peut notamment penser aux pompes à chaleur aérothermiques et aux dispositifs fonctionnant à l’aide du bois-énergie comme les poêles à bois ou les chaudières à granulés. Ces équipements présentent cependant un coût d’achat très important. Il n’est alors avantageux de les installer que si vous vous projetez dans votre logement sur le long terme.
Si les systèmes de chauffage mettant à profit les énergies renouvelables ne sont pas adaptés à votre situation, pensez à opter pour un chauffage à haute performance énergétique, qu’il s’agisse d’une chaudière électrique ou d’une chaudière au gaz par exemple. Si ces équipements coûtent plus cher à l’achat, ils sont beaucoup moins coûteux à faire fonctionner car ils consomment moins d’énergie. Ils sont également beaucoup plus écologiques car moins gourmands en énergie. Leur utilisation entraîne donc la consommation de moins d’énergies fossiles, et donc moins d’émissions de gaz à effet de serre.
S’équiper d’appareils électriques performants
Les appareils électroménagers représentent également un gisement important d’émissions de GES dans votre maison ou appartement. Ils fonctionnent ainsi à l’aide d’électricité, et sont plus ou moins gourmands en énergie en fonction de leurs spécifications techniques.
Pour bien choisir votre appareil électroménager, référez-vous à l’étiquette énergie des appareils. Vous y trouverez notamment leur classe énergétique. Comme la classe climat, la classe énergétique se situe sur une échelle allant de A à G. Les appareils les moins gourmands en énergie se situent en haut de l’échelle, et les appareils les plus gourmands en bas de l’échelle.
Si les appareils les mieux classés affichent souvent des prix plus élevés, il ne faut pas sous-estimer les économies qu’ils permettent de réaliser à l’usage. En somme, acheter un appareil électroménager bénéficiant d’une bonne classe énergétique, c’est donc faire un geste à la fois pour son porte-monnaie et pour la planète.
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Des travaux de rénovation énergétique pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement
Pour réduire les émissions de GES de votre logement, vous pouvez également envisager sa rénovation énergétique.
Quels sont les travaux de rénovation énergétique les plus efficaces ?
La réponse à cette question dépend bien évidemment de votre logement et de ses caractéristiques. Pour y répondre de façon précise, il vous faudra réaliser un bilan énergétique. Ses conclusions vous indiqueront dans le détail quels travaux réaliser en priorité pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à votre habitat.
De manière générale, les déperditions thermiques émanent cependant de sources similaires quel que soit le logement.
Comme le montre cette infographie réalisée par l’ADEME, la majeure partie des pertes de chaleurs s’effectuent :
- par le toit ;
- par l’air renouvelé (la VMC) et les fuites ;
- par les murs.
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son logement, il s’agit donc de s’assurer en priorité que l’isolation de ces éléments est satisfaisante, avant d’envisager d’autres rénovations.
Quelles sont les aides pour rénover son logement ?
Il existe de nombreuses aides pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Ces aides ont été instaurées par l’Etat, dans l’optique d’accélérer la transition énergétique française et de lutter contre le réchauffement climatique.
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ a été mise en place le 1er janvier 2020 par l’État français. Elle fut d’abord destinée aux ménages les plus précaires, avant d’être fusionnée avec le Crédit d’impôt transition énergétique au 1er janvier 2021. Elle s’adresse désormais à tous propriétaires, dès lors que les travaux concernent leur résidence principale, ainsi qu’aux copropriétés.
Il existe 4 catégories de MaPrimeRénov’, déterminées en fonction du revenu fiscal de référence (souvent abrégé RFR) des ménages :
- MaPrimeRénov’ Bleu, à destination des ménages aux revenus les moins élevés ;
- MaPrimeRénov’ Jaune ;
- MaPrimeRénov’ Violet ;
- MaPrimeRénov Rose, qui correspond aux ménages les plus aisés.
Les plafonds de revenus correspondant aux différentes catégories figurent dans les tableaux ci-dessous. Ils varient selon que le ménage habite ou non en Ile-de-France. En Ile-de-France, les plafonds sont plus ainsi plus élevés car le coût de la vie y est plus haut.
Les tableaux ci-dessous vous présentent un aperçu de ces plafonds de revenus. Pour retrouver toutes les catégories de foyers (4, 5 personnes et plus), nous vous invitons à lire notre article sur MaPrimeRénov’.
Plafonds de ressources (en €) en Ile-de-France
Nombre de personnes composant le ménage (foyer fiscal) | MaPrimeRénov’ Bleu | MaPrimeRénov’ Jaune | MaPrimeRénov’ Violet | MaPrimeRénov’ Rose |
---|---|---|---|---|
1 | Jusqu’à 20 593 € | Jusqu’à 25 068 € | Jusqu’à 38 184 € | Supérieur à 38 184 € |
2 | Jusqu’à 30 225 € | Jusqu’à 36 792 € | Jusqu’à 56 130 € | Supérieur à 56 130 € |
3 | Jusqu’à 36 297 € | Jusqu’à 44 188 € | Jusqu’à 67 585 € | Supérieur à 67 585 € |
Plafonds de ressources (en €) hors Ile-de-France
Nombre de personnes composant le ménage (foyer fiscal) | MaPrimeRénov’ Bleu | MaPrimeRénov’ Jaune | MaPrimeRénov’ Violet | MaPrimeRénov’ Rose |
---|---|---|---|---|
1 | Jusqu’à 14 879 € | Jusqu’à 19 074 € | Jusqu’à 29 148 € | Supérieur à 29 148 € |
2 | Jusqu’à 21 760 € | Jusqu’à 27 896 € | Jusqu’à 42 848 € | Supérieur à 42 848 € |
3 | Jusqu’à 26 170 € | Jusqu’à 33 547 € | Jusqu’à 51 592 € | Supérieur à 51 592 € |
La quasi-totalité des travaux de rénovation énergétique sont pris en charge par MaPrimeRénov’. Ils doivent néanmoins être effectués dans un logement dont la construction est terminée depuis plus de deux ans au moment du début des travaux.
Comme évoqué plus haut, le montant de l’aide dépendra néanmoins de votre revenu fiscal de référence.
Montant de l’aide (en €) selon les travaux entrepris
Travaux effectués | Forfait MaPrimeRénov’ Bleu | Forfait MaPrimeRénov’ Jaune | Forfait MaPrimeRénov’ Violet | Forfait MaPrimeRénov’ Rose |
---|---|---|---|---|
Chaudière à granulés | 10 000 € | 8 000 € | 4 000 € | – |
Poêle à granulés | 3 000 € | 3 000 € | 1 500 € | – |
Poêle à bûches | 2 500 € | 2 000 € | 1 000 € | – |
Foyer fermé, insert | 2 000 € | 1 200 € | 600 € | – |
Chaudière à gaz très haute performance | 1 200 € | 800 € | – | – |
Ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux | 4 000 € | 3 000 € | 2 000 € | – |
Isolation des murs par l’extérieur | 75 €/m² | 60 €/m² | 40 €/m² | 15 €/m² |
Isolation des murs par l’intérieur | 25 €/m² | 20 €/m² | 15 €/m² | 7 €/m² |
Isolation des rampants de toiture et plafonds de combles | 25 €/m² | 20 €/m² | 15 €/m² | 7 €/m² |
À l’instar des tableaux précédents, vous retrouverez l’intégralité des travaux sur notre article dédié à MaPrimeRénov’.
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faire une simulationL’Éco-prêt à taux zéro
Comme le suggère son nom, l’éco-prêt à taux zéro est un prêt dont le taux d’intérêt est nul. Il est souvent désigné au travers d’un acronyme : éco-PTZ.
Ce prêt s’adresse à tous les foyers, quelles que soient leurs ressources financières. Il ne peut cependant être accordé que pour effectuer des travaux de rénovation énergétique dans une résidence principale ayant été construite avant le 1er janvier 1990.
De manière générale, le montant de l’éco-PTZ dépend du nombre de travaux de rénovation effectués. Il est de :
- 15 000 € maximum pour une seule rénovation ;
- 25 000 € pour deux travaux ;
- 30 000 € pour trois travaux.
Il existe quelques exceptions à cette règle, comme le remplacement des fenêtres. Dans ce cadre, le montant l’éco-PTZ sera plafonné à 7 000 €.
Les Certificats d’économie d’énergie
Le dispositif des Certificats d’économie d’énergie a été créé en 2005 par l’Etat français et mis en application dès 2006. Il a vocation à accélérer la lutte contre le dérèglement climatique, en permettant aux ménages de financer la rénovation énergétique de leur logement à moindre coût.
On distingue deux types d’acteurs :
- les acteurs dits « obligés », qui incluent les fournisseurs de gaz et d’électricité, ou encore les distributeurs de carburants. Ces acteurs sont en capacité de verser ce que l’on appelle la prime CEE à des bénéficiaires, afin de respecter leur obligation de réaliser des économies d’énergie ;
- les bénéficiaires – des ménages mais aussi des entreprises ou même des collectivités -, qui peuvent alors recevoir cette prime CEE pour financer leurs travaux de rénovation. Pour les foyers, cette prime est accessible sans conditions de ressources, mais son montant varie en fonction de votre revenu fiscal de référence et de la catégorie de PrimeRénov’ à laquelle vous êtes éligibles.
A titre d’exemple, si vous êtes éligibles à MaPrimeRénov’ bleu (ménages les plus précaires), vous pouvez bénéficier d’une prime CEE de :
- 4 364 € pour l’installation d’une chaudière à granulés ;
- 4 000 € pour l’installation d’un chauffe-eau solaire ;
- 1 200 € pour l’installation d’une chaudière à gaz très haute performance ;
- 75 €/m²pour l’isolation de vos murs par l’extérieur et pour l’isolation de votre toiture terrasses.
Si vous êtes éligibles à MaPrimeRénov’ Rose (ménages les plus aisés), vous ne pouvez pas bénéficier d’une prime CEE pour l’installation d’un système de chauffage performant. En revanche, vous pouvez tout de même profiter d’une prime CEE pour isoler votre logement, à hauteur de :
- 15 €/m² pour l’isolation des combles et des toitures terrasses ;
- 7 €/m² pour l’isolation des murs par l’intérieur et l’isolation des rampants de toiture et plafonds de combles.
La TVA à 5,5 %
En fonction des travaux réalisés, vous pouvez bénéficier d’une TVA à 5,5 %. Le logement concerné peut être votre résidence principale ou votre résidence secondaire.
« Habiter mieux sérénité », l’aide de l’Agence nationale de l’habitat
L’ANAH accorde également une aide « Habiter mieux sérénité » de 2 000 € maximum aux foyers les plus précaires. Cette aide ne peut être accordée que pour les résidences principales.
Faire appel à des artisans certifiés RGE
Les aides évoquées ci-dessus ne sont octroyées que si les travaux de rénovation sont effectués par un professionnel bénéficiant de la certification “Reconnu garant de l’environnement” – également appelée mention RGE – décernée par l’ADEME. Elle est attribuée aux artisans spécialisés dans la rénovation énergétique, et fournit aux clients un gage de qualité de leurs prestations.
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