Comment bien isoler ses fenêtres du froid

publié le 30/11/2023 | mis à jour le 30/11/2023 | par L'équipe Choisir.com

Pourquoi isoler ses fenêtres du froid ?

Isoler ses fenêtres du froid présente plusieurs avantages :

• des économies de chauffage : les prix de l’énergie en hausse ces dernières années poussent de plus en plus de ménages à réfléchir à des solutions pour réduire le montant de leurs factures. Le chauffage étant le plus gros poste de consommation dans un logement, il peut être très intéressant d’engager différents travaux d’isolation. Changer ses fenêtres pour du double ou triple vitrage permet de limiter de 10 à 15 % les déperditions de chaleur dans le bâtiment ;
• un meilleur confort thermique : les sensations d’humidité et de froid sont limitées avec une bonne isolation thermique des fenêtres. C’est donc un gain au niveau du bien-être des occupants. Notez qu’en été, votre logement gardera aussi mieux la fraîcheur ;
• un meilleur confort acoustique : si vous subissez des nuisances sonores, notez que l’isolation thermique des fenêtres permet aussi d’isoler phoniquement le logement. Ces nuisances, qui constituent une source de stress et ont un impact sur la santé, ne sont pas à négliger ;
• moins d’entretien : une bonne isolation, et un système de ventilation efficace, permettent de limiter les problèmes liés à l’humidité. Les bâtiments avec une isolation de qualité vieillissent donc mieux, ce qui réduit les travaux d’entretien liés à la dégradation du bâti ;
• plus de valeur pour le bien immobilier : l’isolation des fenêtres participe à l’amélioration du DPE (diagnostic de performance énergétique) d’un logement. Pour de nombreux acquéreurs, il s’agit d’un critère déterminant concernant leur futur achat. Les travaux peuvent donc permettre de faciliter la vente du bien, ainsi que d’augmenter sa valeur verte. Selon l’ADEME (l’Agence de la transition écologique), celle-ci peut représenter un gain de 5 à 22 % ;
• la mise en conformité avec les nouvelles normes de décence : la location des passoires thermiques (classe G du DPE) est interdite depuis le 1^er janvier 2023. Les logements énergivores classés F, E et D suivront progressivement le pas d’ici 2034. Pour pouvoir continuer à louer votre logement, vous devrez donc peut-être entamer des travaux de rénovation énergétique afin d’obtenir une meilleure classe sur son DPE.

Notez que les pertes de chaleur ne viennent pas que des fenêtres dans un bâtiment :

• le toit : est responsable de 25 à 30 % des déperditions thermiques. Il est conseillé de commencer ses travaux de rénovation énergétique par l’isolation de la toiture, du fait de son impact conséquent sur la réduction des consommations de chauffage ;
• les murs : entraînent entre 20 et 25 % des pertes. L’isolation des murs peut alors se faire par l’extérieur ou par l’intérieur ;
• l’air renouvelé et les fuites : c’est aussi 20 à 25 % de déperditions qui peuvent, par exemple, venir d’une cheminée non utilisée ;
• les planchers bas : représentent 7 à 10 % des pertes de chaleur. L’isolation du sous-sol est alors une solution intéressante ;
• les ponts thermiques : entraînent 5 à 10 % de déperditions thermiques dans un logement. Ces ponts thermiques sont notamment présents au niveau des contours des fenêtres.

Comment isoler ses fenêtres en hiver ?

Si vous n’avez pas le budget pour changer vos fenêtres, quelques astuces peuvent vous permettre de les isoler à moindre coût. Néanmoins, la solution la plus efficace reste de changer ses parois vitrées pour des modèles plus performants.

Isoler ses fenêtres du froid sans les changer

Si vous ne souhaitez pas vous lancer prochainement dans le changement de vos fenêtres simple vitrage, vous pouvez utiliser plusieurs astuces pour les isoler à petit prix. Vous pouvez aussi les utiliser sur vos fenêtres double vitrage si vous souhaitez renforcer leur efficacité.

Calfeutrer une fenêtre avec des joints d’isolation

Un des premiers réflexes pour limiter l’infiltration de l’air froid par les fenêtres en hiver est la pose d’un joint d’isolation thermique entre les montants et le cadre de l’ouverture.

Différents types de joints sont disponibles pour éliminer ce que l’on appelle des ponts thermiques :

• les joints en mousse : il s’agit de l’option la moins chère et la plus simple à poser. Toutefois, ce type de joint relativement fragile est à réserver aux fenêtres qui sont rarement ouvertes. Notez aussi qu’avec son épaisseur importante, il s’adapte plutôt bien aux espaces plus conséquents qui nécessitent d’être comblés ;
• les joints en caoutchouc : ils peuvent être posés de différentes manières, avec de la colle, des clous ou des agrafes, et s’adaptent à différents types de supports. Leur résistance est plus élevée que celle des joints en mousse, et leur pose est plus aisée. Il ne s’agit toutefois pas de la solution la plus performante ;
• les joints en plastique ou PVC : plus résistants que la mousse et le plastique, ils sont plus particulièrement conseillés pour les ouvrants en PVC et lorsque les ponts thermiques sont assez légers ;
• les joints en silicone (ou mastic vitrier) : particulièrement adaptés au bois, la pose se fait obligatoirement à l’aide d’un pistolet. Ce joint résiste très bien dans le temps et offre aussi une bonne isolation acoustique. Pour vous assurer une bonne pose et efficacité, vous pouvez vous tourner vers un professionnel. Le coût à prévoir pour ce type de joint d’isolation est plus élevé ;
• les joints en métal : puisque cette pose est délicate, il est vivement conseillé de faire appel à un professionnel si vous n’êtes pas bricoleur. Ce type de joint est très robuste et peut tenir de nombreuses années. Cependant, il coûte relativement cher (comptez environ 5€ / m). De plus, il convient uniquement aux petits interstices.

Pour choisir le joint d’isolation le plus adapté, il est donc important de prendre en compte le type de support (bois, PVC, etc.) et la taille des interstices à combler. Le prix peut aussi être déterminant : comptez entre 15 et 45 € de matériel pour chaque fenêtre si vous réalisez vous-même la pose.

Néanmoins, les solutions les plus abordables sont aussi celles qui ont la moins bonne durée de vie. Il faut donc savoir si vous recherchez une solution sur le court terme (en attendant de remplacer vos anciennes fenêtres) ou pour du plus long terme.

Poser un film thermique isolant sur une fenêtre

Le film de survitrage est relativement abordable et permet d’isoler une fenêtre du froid sans travaux. Son installation est très simple puisqu’il suffit de disposer ce film en plastique transparent en le collant sur la paroi vitrée à isoler.

Le film d’isolation thermique protège à la fois du froid en hiver, de la chaleur en été et des rayons ultra-violets. De plus, le coût à prévoir pour isoler ses fenêtres de cette manière est assez peu élevé. Prévoyez de 5 à 7,5 € / m². Il est cependant nécessaire de remplacer le film tous les ans, car il ne conserve pas longtemps ses performances thermiques.

Installer un survitrage de fenêtre

Nous l’avons déjà évoqué, le simple vitrage n’offre pas une isolation optimale. En attendant de changer vos vieilles fenêtres, vous pouvez installer un vitrage isolant supplémentaire. Bien que cette solution ne soit pas aussi efficace qu’un véritable double vitrage, les 4 à 8 mm d’épaisseur de verre ajoutés permettent tout de même de limiter correctement les déperditions thermiques.

Il existe plusieurs types de survitrage :

• le survitrage fixe : il s’agit d’une vitre intégrée dans un profilé rigide. L’isolation se fait ici grâce à la lame d’air qui est créée entre le second vitrage et la fenêtre. Cette solution est la plus efficace et solide ;
• le survitrage démontable : le principe est le même qu’avec la solution précédente. Toutefois, il est ici possible de démonter la vitre supplémentaire ;
• le survitrage ouvrant : la seconde vitre est ici fixée à un support articulé afin de pouvoir l’ouvrir et d’accéder à l’ancienne fenêtre ;
• le survitrage en kit : cette option convient aux bricoleurs. Le kit contient les différents éléments nécessaires pour fixer un survitrage (sauf le verre).

Pour ce qui est du prix à prévoir pour l’isolation d’une fenêtre avec un survitrage, comptez environ 150 € / m². Ce montant varie notamment selon l’épaisseur de la vitre.

Installer des volets roulants

Fermer ses volets au moment de la tombée de la nuit est une astuce simple et efficace pour garder la chaleur à l’intérieur et limiter les infiltrations d’air froid. C’est à ce moment de la journée que les températures baissent, refroidissant aussi les parois vitrées et l’intérieur du logement.

D’après l’ADEME, fermer ses volets réduit de 60 % les déperditions thermiques liées aux fenêtres. Ce petit geste peut donc permettre de réaliser des économies de chauffage non négligeables et de gagner en confort très facilement.

Cela marche très bien avec des persiennes en bois classiques. Les volets roulants sont toutefois plus efficaces, car ils sont plus hermétiques. Si vous devez remplacer vos anciens volets, pensez donc à opter pour des modèles roulants.

Poser des rideaux thermiques

Les rideaux thermiques permettent d’isoler efficacement du froid. Le principe est le même qu’avec les volets roulants, mais à un prix plus abordable. La mise en œuvre de cette solution est aussi simple, puisqu’il suffit d’installer des rideaux anti froid aux fenêtres. L’air froid est ensuite bloqué entre la paroi vitrée et le rideau.

Les rideaux thermiques sont disponibles dans une très large fourchette de prix, ainsi qu’un grand choix de coloris, de styles et de matières (polyéthylène téréphtalate, PVC, coton, laine, etc.). L’inconvénient de ces rideaux coupe froid est le fait qu’ils entraînent une perte de luminosité importante. Ils conviennent donc davantage pour la soirée et la nuit. C’est alors aussi une bonne solution pour se protéger du vis-à-vis.

Ajouter un bas de porte

Isoler le bas des portes-fenêtres peut aussi limiter les entrées d’air froid entre l’ouvrant et le seuil. Vous pouvez alors choisir de placer simplement un boudin en tissu à cet endroit ou une solution plus robuste, comme un bas de porte métallique. Celui-ci s’installe à l’aide d’un peu de colle ou de quelques vis.

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Changer ses fenêtres pour des modèles plus performants

Toutes les solutions présentées plus haut permettent d’isoler plus ou moins efficacement les fenêtres du froid. Néanmoins, elles ne peuvent pas égaler les performances thermiques d’un double vitrage et d’une menuiserie de qualité. Changer ses fenêtres représente, effectivement, un investissement bien plus conséquent. En revanche, les économies de chauffage réalisées grâce à cette nouvelle isolation peuvent vous permettre de rentabiliser votre achat.

Du double ou triple vitrage ?

Plusieurs types de vitrages permettent d’isoler très efficacement du froid :

• le double vitrage classique : ce qui le rend bien plus efficace pour isoler que le simple vitrage, c’est la présence de deux verres qui emprisonnent une lame d’air. Cela permet de limiter les pertes de chaleur, l’effet de paroi froide et la formation de la condensation ;
• le double vitrage à isolation renforcée (VIR) : c’est aujourd’hui le modèle le plus répandu sur les nouvelles installations. La différence avec le double vitrage classique réside dans la présence d’un gaz (l’argon) qui remplit l’espace entre les deux vitrages. Une fine couche composée d’argent recouvre également une face du verre. Complètement invisible, cette couche empêche la chaleur de s’échapper vers l’extérieur ;
• le triple vitrage : trois verres contiennent entre eux deux lames d’argon ou de krypton. Ils comportent également deux couches faiblement émissives sur le côté intérieur de leurs lames d’air. Attention, il faut savoir que le triple vitrage ne convient pas à tous les cadres de fenêtre du fait de son poids.

Le type de vitre qui affiche le meilleur coefficient de transmission thermique est le triple vitrage. En revanche, c’est aussi celui qui a le moins bon facteur solaire et une transmission lumineuse plus faible.

Quelques certifications et labels peuvent aussi vous permettre d’identifier les vitrages les plus performants :

• la certification Cekal : garantit la qualité de fabrication de la vitre au niveau thermique et phonique. Il existe 14 classes de performance thermique et 6 classes de performance phonique. Le meilleur marquage sur le point thermique est TR14. Pour une isolation acoustique renforcée, le marquage le plus haut est AR6 ;
• le label Acotherm : est aussi une garantie de la qualité d’isolation thermique et acoustique de la fenêtre. Le produit le plus performant thermiquement est marqué Th11, alors que pour l’isolation phonique, la meilleure note est AC4.

Quel matériau pour la menuiserie ?

Le choix de la menuiserie est aussi essentiel lors du remplacement de ses fenêtres. Vous pouvez choisir entre :

• une menuiserie en bois : c’est un matériau performant, écologique et esthétique. Il peut toutefois nécessiter un traitement (lasure et peinture tous les 10 ans environ), pour s’assurer qu’il résiste bien aux intempéries et aux dégâts qui peuvent être causés par les insectes ;

• une menuiserie en aluminium : résistante et esthétique, elle s’adapte très bien dans les constructions neuves. Ce type de menuiserie est conforme aux réglementations thermiques RT2012 et RE2020. De plus, ses montants fins permettent de laisser passer davantage la lumière naturelle. Le prix à prévoir est toutefois plus élevé que pour d’autres matériaux. Il faut aussi savoir que ces fenêtres n’offrent pas la meilleure isolation acoustique ;
• une menuiserie en PVC : c’est aujourd’hui la solution la plus plébiscitée sur le marché français (60 %). Moins cher que l’aluminium, le PVC est pourtant plus efficace thermiquement et phoniquement. Conforme à la réglementation thermique en vigueur, ce type de fenêtre constitue également un choix durable puisque le matériau résiste très bien aux chocs, aux déformations et à la rouille. En revanche, il faut noter que le PVC n’est pas toujours recommandé pour les parois vitrées de grande taille (comme les baies vitrées, par exemple) ;
• une menuiserie mixte (bois et aluminium) : ce type de fenêtre allie les avantages du bois (à l’intérieur) et de l’aluminium (à l’extérieur). L’isolation thermique et phonique sont d’excellente qualité. Ces modèles sont aussi très solides, ne risquent pas de rouiller, de se déformer et permettent d’obtenir un résultat très esthétique. Le prix de ce type de menuiserie est toutefois plus élevé que celui des autres matériaux.

Pour juger des performances d’une menuiserie, vous pouvez aussi vous reporter au classement AEV. Ce dernier note les menuiseries selon leur perméabilité à l’air (A*), leur étanchéité à l’eau (E*) et leur résistance au vent (V*) :

• pour l’air : le niveau A1 est le plus faible et le A4 est le meilleur ;
• pour l’eau : le classement se fait de 1 (très faible) à 9 (très bon). Une lettre A à la suite signifie que l’essai a été réalisé en exposition totale. La lettre B, quant à elle, correspond aux menuiseries sur lesquelles l’essai a été fait avec une exposition partielle ;
• pour le vent : la déformation de la fenêtre est notée de A (si elle est faible), à C (si elle est très faible). La résistance à la pression du vent est, quant à elle, notée de 1 (faible) à 5 (forte).

Source : ADEME

L’efficacité de la menuiserie pour isoler les fenêtres du froid dépend aussi de la qualité de la mise en œuvre. Pour être assuré de ses bonnes performances, faites appel à un artisan RGE (Reconnu garant de l’environnement). Cette certification d’État garantit les compétences du professionnel regardant la rénovation énergétique.

Quel budget prévoir pour isoler ses fenêtres du froid ?

Pour évaluer le budget nécessaire pour changer ses fenêtres, il faut prendre en compte différents éléments. Ces travaux d’isolation représentent un investissement conséquent. Néanmoins, différentes aides financières peuvent vous permettre d’alléger ce montant.

Quel est le prix d’un changement de fenêtre ?

Le prix d’une fenêtre dépend du type de vitrage, de la menuiserie et du professionnel chargé de la pose.

Le vitrage

Vous l’aurez compris, pour bien isoler ses fenêtres du froid, il est important d’installer un vitrage avec de bonnes performances thermiques. Voici le prix moyen à prévoir pour du double vitrage (renforcé ou non) et du triple vitrage :

La menuiserie

Si vous remplacez vos anciennes fenêtres, le montant de l’investissement est aussi déterminé par le matériau utilisé pour la menuiserie.

Voici les tarifs moyens pour des fenêtres double vitrage et triple vitrage selon le type de menuiserie :

Ce coût varie aussi selon si les dimensions des ouvertures sont standards ou si la fenêtre nécessite une réalisation sur mesure. Dans ce cas, il faut prévoir un budget plus conséquent. Notez que le type d’ouverture a également une influence sur le prix de la fenêtre (coulissante, à la française, oscillo-battante).

Quelles sont les aides pour l’isolation thermique des fenêtres ?

Il existe plusieurs aides pour isoler ses fenêtres du froid. En effet, différents dispositifs sont proposés par l’État afin d’encourager les ménages à entreprendre des travaux de rénovation énergétique. Voici les principales aides financières disponibles pour les parois vitrées en 2023 :

• MaPrimeRénov’ (anciennement CITE) : son montant peut s’élever de 40 € / équipement pour les ménages aux ressources intermédiaires, à 100 € / équipement pour les foyers aux ressources très modestes. Le plafonnement des dépenses atteint, quant à lui, 1 000 € / équipement ;
• la prime énergie : elle est accordée par les fournisseurs d’électricité et/ou de gaz, ainsi que les vendeurs de carburant, dans le cadre du dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE). Son montant varie selon l’entreprise qui l’accorde et les revenus du ménage ;
• l’éco prêt à taux zéro (éco-PTZ) : le montant maximal de ce prêt à taux nul s’élève à 7 000 € par logement pour les parois vitrées. Il peut être plus important si vous engagez cette action dans le cadre d’un bouquet de travaux ou d’une rénovation globale (jusqu’à 50 000 €) ;
• la TVA à 5,5 % : cette TVA à taux réduit est appliquée automatiquement sur la facture par le professionnel chargé de l’installation des nouvelles fenêtres.

N’hésitez pas à vous rapprocher d’un conseiller France Rénov’ pour plus d’informations. Si vous souhaitez revoir l’intégralité de votre logement, vous pouvez peut-être profiter d’aides spécifiquement dédiées aux rénovations globales comme MaPrimeRénov’ Sérénité. Dans ce cas, il est nécessaire d’améliorer le système de chauffage en plus de réaliser des travaux d’isolation.

Il existe aussi des aides attribuées par les collectivités locales. Vous pouvez vous rapprocher de votre mairie, de votre conseil département ou régional pour obtenir davantage d’informations à ce sujet.

Quelle que soit l’aide dont vous souhaitez profiter, les parois vitrées doivent être posées en remplacement de simple vitrage et respecter certains niveaux de performances thermiques :

Notez que certains volets isolants sont aussi éligibles aux aides financières de l’État. Vous pouvez aussi en bénéficier pour votre système de ventilation, à condition qu’il respecte les critères de performances établis.

Comment savoir si mes fenêtres sont mal isolées du froid ?

Vous avez un doute concernant les performances thermiques de vos fenêtres ? Quelques indices peuvent vous permettre d’identifier une paroi vitrée qui laisse passer le froid :

• une sensation de froid dans le logement : lorsque vous êtes près des fenêtres, si vous sentez un courant d’air, c’est peut-être que l’isolation n’est pas suffisante à cet endroit. Néanmoins, une différence de température entre le mur et la paroi vitrée reste normal. C’est si cette différence est majeure qu’il faut se soucier des performances thermiques de la fenêtre ;
• la présence de condensation sur les fenêtres : le problème peut venir du système de ventilation trop peu efficace. Toutefois, l’isolation peut aussi en être responsable. Sur le long terme, la condensation peut entraîner d’autres problèmes liés à l’humidité comme l’apparition de moisissures ;
• un joint d’isolation en mauvais état : vérifiez régulièrement qu’il n’est pas temps de le réappliquer. Au fil des années, il se dégrade et ne permet plus de garantir la bonne étanchéité de la fenêtre ;
• des vantaux qui se ferment mal : les menuiseries peuvent se déformer avec le temps. Si cela est le cas, il se peut que la fenêtre ne ferme plus correctement laissant s’engouffrer les courants d’air dans le logement.

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