Quel prix pour une pompe à chaleur ?

publié le 30/01/2024 | mis à jour le 30/01/2024 | par L'équipe Choisir.com

De quels critères dépend le prix d’une pompe à chaleur ?

Le prix d’une pompe à chaleur est influencé par plusieurs critères, notamment :

• le type de technologie :
  • pompes à chaleur géothermiques,
  • pompes à chaleur aérothermiques.
    La géothermie nécessite des travaux d’aménagement du terrain. L’installation de ce type de PAC est donc plus coûteuse que pour un modèle aérothermique ;
• le type d’émetteurs de chaleur :
  • ventilo-convecteurs,
  • radiateurs à eau,
  • plancher chauffant ;
• la marque de l’appareil : il existe différentes gammes de prix ;
• l’option réversible ou non : certaines PAC produisent de la chaleur en hiver et peuvent rafraîchir le logement en été ;
• la puissance de la PAC qui est déterminée en fonction de nombreux éléments :
  • la surface à chauffer,
  • le nombre d’occupants dans le logement,
  • les habitudes de consommation du ménage,
  • la zone climatique, etc.
    Il est recommandé de suivre les conseils d’un chauffagiste compétent pour choisir la puissance de sa pompe à chaleur. Le bon dimensionnement de l’appareil conditionne ses bonnes performances et sa rentabilité sur le long terme. Évitez :
    • le sous-dimensionnement qui risque de vous coûter cher sur la durée. En effet, la PAC, bien que moins cher à l’achat qu’un modèle plus puissant, devra consommer beaucoup pour répondre aux besoins du foyer,
    • le surdimensionnement, car une puissance trop importante ne ferait qu’augmenter inutilement le montant de vos factures d’électricité. Le prix de la pompe à chaleur à l’achat est aussi plus élevé si sa puissance est importante. Pour obtenir un retour sur investissement, il est donc essentiel de bien dimensionner sa PAC ;
• le COP (coefficient de performance) qui indique le rendement énergétique de la pompe à chaleur en calculant le ratio entre l’énergie utilisée et la chaleur produite. Plus le COP est élevé, plus le rendement de la pompe à chaleur est bon. La plupart des PAC affichent aujourd’hui un COP compris entre 3 et 7. Cela signifie qu’en fonction du modèle, pour 1 kWh d’électricité consommé, la PAC restitue 3 à 7 kWh d’énergie sous forme de chaleur. Ces performances se répercutent donc aussi généralement sur le prix de l’appareil ;
• la surface totale à chauffer : d’après l’ADEME (l’Agence de la transition écologique), le prix d’une PAC air-eau est de 65 à 90 € TTC par mètre carré chauffé. La configuration des lieux impacte aussi le budget à prévoir ;
• le niveau sonore de l’unité extérieure : celle-ci génère un peu de bruit qui peut s’avérer gênant en fonction de l’emplacement de l’appareil. Certains modèles sont plus silencieux que d’autres ;
• la complexité du chantier ; l’installation de la pompe à chaleur peut-être plus ou moins complexe. Elle coûte moins cher dans le neuf qu’en rénovation. Si un raccordement au réseau d’eau chaude est nécessaire, le prix à prévoir est également plus élevé ;
• le coût de la main-d’œuvre : le montant facturé pour l’installation d’une pompe à chaleur dépend de chaque professionnel. Il ne faut pas hésiter à faire réaliser plusieurs devis afin de comparer les tarifs des différents chauffagistes.

Le prix d’une PAC selon le type de technologie

Plusieurs technologies de pompe à chaleur sont disponibles sur le marché à des prix bien différents. Entre les modèles de PAC aérothermiques, géothermiques et hydrothermiques, les performances et la difficulté de mise en œuvre ne sont pas les mêmes. Au-delà du tarif, le choix du type de pompe à chaleur est aussi déterminé par le type de chauffage déjà installé dans le logement s’il s’agit d’une rénovation, ainsi que du type d’habitation (appartement ou maison), de son éventuel terrain et de ses particularités.

Voici les tarifs des pompes à chaleur selon la technologie de captage des calories :

Prix d’une pompe à chaleur air-air

Le prix d’une pompe à chaleur air-air varie entre 3 000 et 8 500 € TTC (avec les frais d’installation). Ce type de PAC aérothermique, qui valorise les calories présentes dans l’air, est aujourd’hui le modèle le plus vendu en France pour les petites puissances. Elle a l’avantage de fonctionner sans un circuit de chauffage. Elle peut donc s’installer facilement en rénovation, même si le logement ne dispose pas de chauffage central. La pompe à chaleur air-air n’utilise donc pas de radiateurs pour émettre la chaleur. En effet, l’air chaud est soufflé dans le logement via les différentes consoles installées à l’intérieur. Le dispositif ressemble à un climatiseur, généralement fixé au mur vers le plafond.

Afin de bénéficier d’un bon confort thermique dans l’ensemble du logement, il est nécessaire d’installer des unités dans les différentes pièces de l’habitation. De plus, cette pompe à chaleur ne peut pas produire d’eau chaude sanitaire. Il est donc nécessaire de prévoir un équipement en complément pour l’ECS. Le chauffe-eau thermodynamique peut notamment être une solution économique.

Il faut aussi savoir que, comme tous les modèles de PAC aérothermique, la pompe à chaleur air-air est sensible aux variations de la température extérieure. Le rendement de ce type d’équipement est donc variable.

Notez aussi que la PAC air-air n’est pas éligible à toutes les aides de l’État pour la rénovation énergétique puisqu’elle n’est pas jugée suffisamment performante. Retrouvez toutes les informations à ce sujet plus bas dans cet article.

Prix d’une pompe à chaleur air-eau

Le prix d’une pompe à chaleur air-eau peut aller de 9 000 à 15 000 € TTC (installation comprise). Ces modèles de PAC aérothermiques sont les plus recommandés actuellement. Comme la pompe à chaleur air-air, la technologie air-eau puise les calories présentes dans l’air environnant afin de réchauffer l’eau du système de chauffage, et éventuellement de l’eau chaude sanitaire dans le cas d’une PAC dite « double service »

Les performances de la pompe à chaleur air-eau sont très bonnes. L’appareil convient dans de nombreuses situations puisqu’il fonctionne jusqu’à -15 °C de température extérieure. Sensible aux variations de température, il faut tout de même noter qu’une PAC air-eau doit généralement être associée à un système de chauffage d’appoint. Il peut être électrique (le plus courant), au gaz naturel ou au fioul, par exemple. Lorsque la pompe à chaleur ne suffit pas à répondre aux besoins en chauffage et éventuellement en ECS, c’est l’appoint qui prend le relais. Il faut savoir que les nouvelles installations de chaudières au fioul ou au charbon sont interdites depuis le 1^er juillet 2022. En revanche, si vous en êtes déjà équipé, vous pouvez utiliser ce type d’appareil en appoint de votre pompe à chaleur. Il faudra toutefois la remplacer par un autre système de production de chauffage et/ou d’eau chaude sanitaire le jour où elle cessera de fonctionner. Si votre chaudière au fioul ou au charbon est déjà ancienne, l’installation de la PAC peut aussi être l’occasion de la remplacer et d’opter pour un système d’appoint plus économique et plus respectueux de l’environnement.

L’installation de la pompe à chaleur air-eau en rénovation est relativement aisée. Cependant, elle convient davantage pour les logements déjà équipés d’un circuit de chauffage central (chauffage hydraulique et chaudière). Pour ceux qui se chauffent uniquement à l’électricité, il faut savoir que l’installation d’un système de chauffage central est très coûteuse. Cela augmenterait alors de manière significative le prix de la pompe à chaleur. Dans ce cas, il est donc préférable de se tourner vers d’autres solutions, comme une PAC air-air ou un chauffage d’appoint au bois qui a l’avantage d’être éligible à MaPrimeRénov’.

En rénovation avec un système de chauffage central ou dans le neuf, la PAC air-eau affiche un très bon rapport qualité prix. Bien que son coût à l’achat soit conséquent, elle permet de réaliser d’importantes économies d’énergie et de bénéficier des aides des pouvoirs publics.

Prix d’une pompe à chaleur sol-eau

Le tarif d’une pompe à chaleur sol-eau est généralement compris entre 8 500 à 20 000 € TTC (installation comprise). Ce système géothermique capte les calories présentes dans le sol du jardin à l’aide de capteurs. Ces derniers peuvent être :

• des capteurs horizontaux qui se déroulent sur une profondeur de 60 cm à 1 m pour former un réseau représentant des dizaines ou centaines de mètres carrés. Le prix de cette pompe à chaleur est relativement abordable pour un modèle géothermique. Ses performances restent toutefois limitées par rapport aux installations avec des capteurs verticaux. La surface nécessaire est aussi plus importante et ne convient pas à tous les terrains ;
• des capteurs verticaux offrent les meilleures performances, notamment dans les régions les plus froides puisqu’ils sont à l’abri des baisses de températures contrairement aux PAC aérothermiques qui les subissent. En effet, les capteurs sont installés dans un forage à une profondeur pouvant aller de 10 à 200 mètres. Il faut tout de même savoir que si la température reste relativement stable au-delà de 100 mètres de profondeur, ce n’est pas autant le cas entre 10 et 100 mètres. Plus les capteurs sont enterrés en surface et plus la pompe à chaleur risque d’être sujette aux variations de température. Ce système, plus cher qu’une installation avec des capteurs horizontaux, a l’avantage de pouvoir convenir même sans une importante surface de terrain.

Bien qu’il y ait une différence de performance selon le type de capteur, il faut savoir que les pompes à chaleur sol-eau sont très efficaces. De plus, elles permettent le plus souvent de produire de l’eau chaude sanitaire avec des ballons de grande capacité (entre 200 et 300 litres). Malgré leur prix, plus élevé que celui d’une PAC aérothermique, leurs excellentes performances leur permettent de rester compétitives. Selon le ministère de la Transition écologique, une PAC géothermique permet d’économiser 500 € sur une année par rapport à un chauffage à gaz et 800 € par rapport à un chauffage au fioul.

Notez que la PAC sol-eau peut aussi être appelée « sol-sol » lorsque le système est raccordé à un plancher chauffant et non à des radiateurs hydrauliques. Lorsque le logement est déjà équipé de ces émetteurs de chaleur, l’installation de la PAC sol-sol se fait relativement aisément et sans trop de frais supplémentaires au niveau du logement. C’est dans le jardin que les travaux peuvent être conséquents puisque l’installation peut nécessiter un terrassement ou un forage. Comme nous l’avons déjà indiqué au début de cet article, le budget à prévoir pour le forage est d’environ 100 € par m² foré.

Prix d’une pompe à chaleur eau-eau

Le tarif à prévoir pour une pompe à chaleur eau-eau est plus important que pour toutes les autres technologies. Comptez entre 14 500 et 29 000 € TTC (installation comprise). Ces modèles hydrothermiques entrent aussi dans la catégorie des pompes à chaleur géothermiques. Toutefois, ici, ce ne sont pas les calories présentes dans le sol qui sont valorisées, mais celles de l’eau. Il est alors nécessaire de pouvoir plonger les capteurs dans une nappe phréatique, un lac ou une rivière. Ces deux derniers cas sont toutefois plus rares.

L’avantage de ce type de pompe à chaleur est qu’elle offre des performances très stables sur l’année, quelle que soit la saison. La température de l’eau des nappes subit, en effet, peu de variations (entre 8 et 18 °C selon la région, la profondeur, etc.).

Comme avec une pompe à chaleur géothermique classique, la PAC eau-eau nécessite des travaux relativement conséquents sur le terrain. Il est possible de réaliser :

• un forage :
  • des capteurs remplis de fluide frigorigène sont disposés dans la nappe afin d’y récupérer des calories et de les transporter jusqu’à la pompe à chaleur (captage direct),
  • l’eau de la nappe phréatique est prélevée pour être acheminée jusqu’à la PAC. Une fois les calories transmises à l’appareil, l’eau de la nappe est rejetée dans une rivière ou dans le réseau d’eau de pluie ;
• deux forages : un d’entre eux pompe l’eau de la nappe afin qu’elle soit en contact avec la PAC. L’autre forage renvoie l’eau puisée dans la nappe. Ce système est le plus recommandé car il permet de mieux gérer la quantité d’eau de la nappe. C’est d’ailleurs cette solution à deux forages qui est mise en œuvre dans la plupart des cas.

Il est important de savoir que l’installation d’une pompe à chaleur eau-eau ne peut pas être réalisée par n’importe quel chauffagiste. Pour accéder aux nappes phréatiques, il est obligatoire de faire appel à un chauffagiste agréé par la BRGM (Bureau de recherche géologique et minière).

Avec ce type de pompe à chaleur, le prix à prévoir est donc conséquent et l’installation plus complexe, nécessitant aussi un certain nombre de démarches administratives. Le terrain doit avoir une surface importante, être situé près d’une nappe phréatique ou d’un cours d’eau.

Le prix d’une PAC selon les options de fonctionnement

Le prix d’une pompe à chaleur est aussi déterminé par les options de fonctionnement de l’appareil : réversible, modèle hybride ou production d’eau chaude sanitaire.

Voici les tarifs pour ces différentes options sur une PAC air-eau (le modèle le plus populaire aujourd’hui) :

Prix d’une pompe à chaleur réversible

Le prix d’une pompe à chaleur réversible air-eau se situe entre 8 000 et 12 500 € TTC (pose comprise). L’intérêt de ce type d’équipement est qu’il peut chauffer le logement l’hiver et le rafraîchir en été. Notez toutefois, qu’il ne s’agit pas d’un véritable climatiseur. La température avec une PAC réversible air-eau peut descendre seulement de quelques degrés (3 à 4 °C maximum).

Il faut savoir que dans le cas d’une pompe à chaleur air-air, il est possible de refroidir davantage le logement. Ce type de PAC est en fait un climatiseur réversible. Cependant, comme nous l’avons déjà précisé, une pompe à chaleur air-air ne peut pas produire d’eau chaude sanitaire. Elle ne convient donc pas en remplacement d’une chaudière gaz.

Prix d’une pompe à chaleur hybride

Le tarif d’une pompe à chaleur hybride air-eau se situe entre 10 000 et 20 000 € TTC. À ce prix, il faut ajouter celui d’un équipement complémentaire. Ce dernier peut être une chaudière gaz à condensation, une chaudière à bois ou un poêle, par exemple.

Le principe d’une PAC hybride est d’utiliser plusieurs modes de chauffage dans une même habitation. Les deux appareils sont alors compatibles, conçus pour fonctionner ensemble. Il ne s’agit donc pas seulement d’associer n’importe quelle chaudière à une pompe à chaleur. La PAC hybride est faite pour prioriser automatiquement le mode de chauffage le plus adapté à chaque moment de la journée en fonction des besoins, de la température extérieure, etc. Les performances de la pompe à chaleur sont ainsi parfaitement optimisées.

Prix d’une pompe à chaleur ECS

Le budget pour l’achat d’une pompe à chaleur air-eau avec production d’ECS s’établit entre 10 500 et 14 500 € TTC pour un modèle de PAC air-eau (installation comprise). On parle aussi de pompe à chaleur « double service » pour qualifier cet équipement capable de produire à la fois du chauffage et de l’eau chaude sanitaire.

Le prix d’une pompe à chaleur avec ECS est plus élevé que celui des modèles produisant uniquement du chauffage. Toutefois, ce type de système permet de réaliser des économies non négligeables sur ses factures d’énergie. En effet, l’eau chaude sanitaire représente une part très importante des dépenses énergétiques d’un foyer, juste derrière le chauffage. Produire son ECS avec une pompe à chaleur est donc une manière de réduire significativement le montant de ses factures.

Pour ce qui est de leur fonctionnement, il faut savoir que les PAC avec ECS ne produisent généralement pas d’eau chaude sur demande, contrairement aux chaudières classiques. Elles sont alors équipées d’un ballon de 200 à 300 litres qui permet de couvrir l’ensemble des besoins d’une famille. Un mode « marche forcée » peut aussi être facilement activé pour chauffer de l’eau supplémentaire en cas de besoins plus importants.

Comme nous l’avons déjà mentionné plus haut, toutes les pompes à chaleur, à l’exception des modèles air-air, peuvent produire de l’ECS. Néanmoins, la puissance de l’appareil doit être suffisamment importante. Le dimensionnement de la PAC se fait alors en fonction du besoin en chauffage et en eau chaude sanitaire du foyer.

Quelles aides pour réduire le coût d’une pompe à chaleur ?

Acheter une pompe à chaleur représente un investissement non négligeable. Néanmoins, il peut être rentabilisé sur le long terme. Des aides financières peuvent aussi permettre de réduire le prix de la PAC. Subventions, prêts pour financer le reste à charge ou avantages fiscaux, voici les principaux dispositifs disponibles :

Différentes conditions sont fixées pour bénéficier de ces aides pour l’achat d’une pompe à chaleur. Certains dispositifs, comme MaPrimeRénov’ ou le chèque énergie sont réservés aux ménages modestes. Les montants des aides sont d’ailleurs définis en fonction des ressources du foyer.

Notez que si MaPrimeRénov’ et l’éco-prêt à taux zéro sont destinés aux travaux réalisés sur une résidence principale, ce n’est pas le cas de la prime énergie. En effet, vous pouvez bénéficier de cette aide des fournisseurs d’énergie pour votre résidence secondaire.

Il faut aussi savoir que la plupart de ces aides sont cumulables. Par exemple, vous pouvez profiter de MaPrimeRénov’, de la prime énergie des fournisseurs, des aides des collectivités et de l’éco-prêt à taux zéro pour votre investissement.

Quelle que soit l’aide à laquelle vous avez le droit, n’oubliez surtout pas de faire appel à un professionnel labellisé RGE pour l’installation de votre pompe à chaleur. Il s’agit d’une condition commune à tous les dispositifs d’aide pour la rénovation énergétique. Si le chauffagiste n’est pas certifié, vous ne pourrez pas toucher le montant auquel vos travaux étaient éligibles.

Quels sont les frais annexes à l’installation d’une PAC ?

En plus du prix d’achat de la pompe à chaleur et de la main-d’œuvre, d’autres frais peuvent s’appliquer :

• l’entretien est obligatoire tous les 2 ans depuis le décret n° 2020-912 du 28 juillet 2020. Vous pouvez choisir de faire une révision ponctuelle de l’appareil ou de souscrire un contrat de maintenance pour votre PAC. Le prix à prévoir pour l’entretien de sa pompe à chaleur est en moyenne de 200 € ;
• des travaux de maçonnerie éventuels : notamment si les radiateurs doivent être changés ;
• l’installation d’un plancher chauffant : ce type d’émetteur de chaleur est idéal avec une PAC. Toutefois, les travaux à entreprendre sont conséquents. L’installation de ce type de chauffage est donc à privilégier uniquement si vous comptez rénover vos sols ;
• le remplacement des radiateurs : comptez entre 90 et 1 000 € par radiateur basse température en fonction du matériau et de la puissance ;
• le forage et le terrassement : pour une pompe à chaleur géothermique ;
• les travaux d’isolation acoustique : selon l’endroit où est installée l’unité extérieure ;
• le mode de chauffage complémentaire pour les PAC hybrides : comme un poêle à bois (granulés ou bûches) ;
• une solution de chauffage pour l’ECS (si la PAC n’en fournit pas) : il peut, par exemple, s’agir d’un chauffe-eau thermodynamique ;
• la consommation électrique de la pompe à chaleur qui dépend de nombreux critères, comme la puissance de la PAC, son COP, la zone climatique, la surface du logement, les habitudes du foyer, etc.