Comment faire des économies d’énergie avec sa piscine ?
Depuis quelques décennies, le marché des piscines privées ne cesse de se développer dans l’Hexagone : désormais, 1 Français sur 38 possède une piscine familiale d’au moins 10 m², soit 15 % des foyers résidant en maison individuelle. À ce jour, selon la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP), on compte plus de 3,2 millions de bassins privés en France. Un chiffre important, qui positionne notre pays comme le premier parc de piscines privées en Europe, et le second à l’échelle mondiale, juste derrière les États-Unis. Si les Français plébiscitent ces infrastructures propices à la détente et au bien-être, ces dernières sont toutefois coûteuses, notamment en matière de consommation d’énergie – bien que d’importants progrès aient été réalisés en la matière au fil des années. Choisir.com vous livre ici ses conseils pour limiter les dépenses énergétiques et réaliser des économies avec sa piscine.
La piscine, un plaisir de moins en moins gourmand en énergie pour les particuliers
Au préalable, rappelons qu’il existe différents types de bassins privés (nous aborderons ici uniquement les piscines installées de façon permanente) :
- les piscines hors-sol sont les plus accessibles financièrement. Pour accéder au plaisir de la baignade, il faut compter entre 700 € et 10 000 €, selon le type de structure (bois, acier, tubulaire), les dimensions, la qualité et les options incluses. Proposées en kit, les piscines hors-sol peuvent être posées directement sur le sol, enterrées ou semi-enterrées ;
- les piscines à coque en polyester sont des piscines préfabriquées et réalisées d’un seul bloc en usine. Elles coûtent entre 10 000 € et 35 000 €, selon les dimensions, la forme (présence d’un escalier ou de plages immergées, par exemple), les équipements et options associés (automatisation, nage à contre-courant, couverture ou abri, etc.). Si elles sont relativement simples à installer, le transport et la préparation préalable du terrain sont en revanche complexes ;
- les piscines en panneaux modulaires sont des piscines en kit robustes et esthétiques, composées de panneaux préfabriqués en usine. Ceux-ci peuvent être en acier, en aluminium, en béton précontraint ou encore en polymère. Il existe des modèles enterrés, semi-enterrés ou hors-sol. L’assemblage par panneau permet une grande modularité et donc diverses possibilités quant à la forme du bassin. Côté budget, comptez entre 7 000 € et 45 000 €, selon les dimensions et équipements, mais également selon si vous installez vous-même la piscine ou si vous confiez l’installation à un pisciniste ;
- les piscines sur-mesure sont évidemment les plus haut de gamme, puisqu’elles s’adaptent précisément à vos envies et aux contraintes du terrain. Elles sont conçues en béton selon un cahier des charges spécifique et coûtent, a minima, 30 000 €.
Les différents postes de dépenses en énergie d’une piscine
Une fois la piscine installée, des frais courants liés à son usage sont à prévoir : consommation d’eau, achat des produits d’entretien, mais également consommation d’énergie.
Les postes de dépenses en énergie d’une piscine sont les suivants :
- le chauffage de l’eau, le cas échéant (à ce jour, moins d’une piscine privée sur trois est équipée d’un dispositif de chauffage) ;
- la filtration de l’eau, nécessaire pour le maintien de la qualité de l’eau et réalisée par une pompe de filtration fonctionnant à l’électricité ;
- l’éclairage du bassin.
Les piscines d’aujourd’hui, moins coûteuses que celles d’hier
Selon la Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP), les progrès techniques réalisés au fil des décennies ont permis de proposer aujourd’hui des piscines de moins en moins coûteuses à l’usage.
Ainsi, les frais d’entretien courants intégrant l’eau, l’électricité et les produits d’entretien pour un bassin privé de 32 m² seraient compris entre 400 € et 600 € par an (soit entre 33 € et 50 € par mois).
Le tableau ci-dessous démontre bien la baisse des dépenses en eau et en énergie des piscines familiales au fil des décennies :
Piscine moyenne en 1980 | Piscine moyenne en 2015 | Projection piscine moyenne en 2025 | ||
---|---|---|---|---|
Caractéristiques du bassin | Dimensions | 12 x 6 m (72 m²) | 8 x 4 m (32 m²) | 7 x 3 m (21 m²) |
Profondeur | 1,80 m | 1,40 m | 1,30 m | |
Consommation en eau | Consommation initiale (remplissage du bassin) | 130 m³ | 45 m³ | 27 m³ |
Consommation annuelle (renouvellement d’une partie de l’eau) | 43 m³ | 15 m³ | 5 à 15 m³ | |
Consommation en énergie | Chauffage du bassin | 15 000 kWh/an | 1 570 kWh/an | 690 kWh/an |
Filtration de l’eau | 5 600 kWh/an | 1 500 kWh/an | 950 kWh/an | |
Éclairage du bassin | 2 ampoules de 300 W | 1 ampoule de 30 W | 1 ampoule de 15 W |
Source : Fédération des professionnels de la piscine et du spa (FPP)
On peut observer qu’en 35 ans, la consommation d’électricité a été divisée :
- par 9,5 pour les dispositifs de chauffage ;
- par 3,7 pour les systèmes de filtration ;
- par 20 pour l’éclairage.
Des chiffres qui vont dans le bon sens, à l’ère de la nécessaire transition énergétique et de la prise de conscience qu’il est essentiel d’économiser de l’énergie pour limiter son empreinte écologique, tant à l’échelle individuelle que collective.
Soucieuse de rassurer les particuliers, la FPP indique d’ailleurs sur son site : « Depuis 30 ans, le secteur de la piscine familiale a fait sa révolution durable et propose aujourd’hui des piscines basse consommation (PBC). Entre progrès technologiques, formation des acteurs du secteur qui développent les bonnes pratiques et sensibilisation des consommateurs aux “bons” gestes, les piscines sont entrées dans un cycle d’amélioration continue sur la question de la préservation de l’environnement. »
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Achat d’une piscine : faire les bons choix pour économiser de l’énergie
Pour optimiser sa consommation d’électricité, mieux vaut opter pour une piscine la plus écoresponsable possible (en adéquation, bien évidemment, avec son budget).
Avant de vous lancer dans l’aventure, déterminez de façon pertinente le futur emplacement du bassin : celui-ci doit être judicieusement choisi en fonction de l’ensoleillement. Il est essentiel que votre future piscine soit exposée au soleil pendant la majeure partie de la journée, afin de bénéficier des apports des rayons du soleil et d’optimiser ainsi l’énergie nécessaire pour obtenir une température d’eau acceptable. Notez également qu’une piscine placée à proximité de végétaux (arbres, arbustes, fleurs) ou d’allées sableuses ou terreuses signifie davantage de dépôts dans l’eau et, in fine, un besoin en filtration plus grand et une usure plus rapide des équipements de filtration.
Gardez aussi en tête qu’une piscine de grandes dimensions sera bien plus énergivore, en raison d’un volume d’eau à filtrer et chauffer conséquent. En fonction de la composition de votre foyer et de votre objectif (détente, jeux, natation, etc.), il n’est pas forcément nécessaire de voir les choses en grand. Saviez-vous, par exemple, qu’il existe des élastiques de nage permettant de pratiquer la natation de façon statique dans des petits bassins ?
Une fois l’emplacement et les dimensions de votre future piscine établis, se pose la question du modèle de bassin : en réalité, qu’il soit à coque, à panneaux modulaires ou réalisé sur-mesure importe peu en matière de consommation d’énergie.
En revanche, le choix des équipements pour chauffer et filtrer l’eau a son importance.
Quels sont les systèmes les plus économes en énergie pour chauffer sa piscine ?
Rappelons qu’il n’est pas obligatoire de chauffer une piscine familiale : moins d’un foyer sur trois a d’ailleurs fait ce choix.
Augmenter la température de l’eau sans consommer de l’énergie
Il existe, en effet, des solutions écologiques et économiques qui permettent de gagner naturellement quelques précieux degrés : on parle de chauffage passif. C’est le cas, par exemple, des couvertures et volets isothermes, des anneaux solaires ou encore des abris de piscine.
Ces équipements présentent le double avantage de :
- limiter l’évaporation de l’eau, un phénomène coûteux en eau sur le long terme et qui a également pour conséquence de diminuer jusqu’à 60 % la température du bassin ;
- protéger la piscine de la pollution extérieure, limitant ainsi les besoins en filtration et en traitement de l’eau.
La couverture isotherme
La couverture isotherme est une bâche à bulles conçue à partir de polyéthylène alvéolé. Positionnée directement à la surface de l’eau, elle limite les déperditions thermiques et permet également un gain de chaleur sur les premiers centimètres d’eau. Elle peut être positionnée sur un enrouleur de piscine, afin d’être facilement manipulée. Nous vous conseillons de la choisir relativement épaisse (au moins 300 microns), pour une plus grande durabilité.
Notons que l’utilisation d’une couverture isotherme en période estivale ne dispense pas d’une protection supplémentaire (couverture d’hiver) en période d’hivernage.
Prix indicatif : minimum 10 €/m².
Le volet isotherme
Le volet isotherme est un volet roulant composé de lames en PVC ou polycarbonate. Il est doté d’un mécanisme manuel ou automatique (électrique ou solaire) et permet de couvrir aisément les bassins aux formes originales.
Prix indicatif : entre 2 000 € et 20 000 €.
On distingue 3 types de volets isothermes :
- les volets hors-sol sont les modèles les plus abordables. Ils sont positionnés sur un enrouleur fixé au sol ;
- les volets mobiles sont faciles à installer et modulables. Fixés sur un rail à roulettes, ils permettent de libérer l’espace autour du bassin quand celui-ci est utilisé ;
- les volets immergés allient discrétion et esthétisme. Plus onéreux, ils s’intègrent parfaitement dans le bassin et disparaissent totalement pendant la baignade.
À noter : pour davantage de performances thermiques et une meilleure résistance dans la durée, privilégiez les volets isothermes dotés de lames en polycarbonate.
Par ailleurs, une nouvelle génération de volets isothermes se développe depuis peu : les volets à lames solaires, qui combinent protection et chauffage du bassin. À la clé : une eau chauffée et agréable, sans la moindre consommation d’énergie !
Les anneaux solaires
Moins connus, les anneaux solaires (ou disques solaires) sont des disques d’environ 1,5 m de diamètre, à poser directement à la surface de l’eau. Ils sont constitués deux couches de vinyle résistantes aux rayons UV du soleil, à l’intérieur desquelles est laissé de l’air. La première couche est translucide et laisse passer les rayons solaires, tandis que la couche en contact avec l’eau est bleue et épaisse. La chaleur stockée entre les deux couches vinyle est ainsi transmise à l’eau du bassin.
Pour que votre piscine soit chauffée de façon efficace, il faudra recouvrir au moins 70 % de sa surface, donc multiplier les anneaux solaires. Pour une piscine de 8 m x 4 m par exemple, environ 10 anneaux solaires seront nécessaires.
Prix indicatif : quelques dizaines d’euros par anneau solaire.
L’abri de piscine
Dédié aux piscines enterrées, l’abri de piscine a pour avantage de capter et conserver la chaleur apportée par les rayons du soleil, grâce au phénomène d’effet de serre. On estime le gain de température généré par un abri entre 5 et 8 °C ! Il présente également d’autres atouts :
- installer un abri de piscine permet de prolonger la période de baignade en dehors des périodes de fortes chaleurs. Même lorsqu’il pleut ou qu’il vente, il est possible d’effectuer quelques longueurs ;
- c’est un dispositif idéal pour limiter le dépôt d’impuretés et réduire l’entretien ;
- enfin, l’abri permet de sécuriser la piscine (notons qu’il doit respecter la norme NF P90-309).
Prix indicatif : entre 7 000 € et 35 000 €.
Les dispositifs pour chauffer l’eau d’une piscine
Si vous cherchez un véritable confort de baignade et ce, quelle que soit la température extérieure, installer un système de chauffage de l’eau est alors indispensable. Gardez toutefois en tête qu’augmenter l’eau de la piscine de 1 °C générerait entre 10 % et 30 % de consommation d’énergie supplémentaire (selon une étude menée par le Bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du Département de l’énergie américain, sur des piscines chauffées avec une pompe à chaleur).
Le réchauffeur électrique
Dans les années 1980, l’eau des piscines était chauffée par un réchauffeur électrique, un dispositif basique mettant en contact l’eau avec une résistance. On en trouve encore aujourd’hui. Si ce système a pour avantage de faire rapidement monter l’eau en température, il présente aussi l’inconvénient majeur d’être particulièrement énergivore. Cet équipement est donc fortement déconseillé ou ne doit être utilisé que ponctuellement, et dans des bassins de petites dimensions.
Prix indicatif : entre 150 € et 1 000 €.
L’échangeur thermique
Le principe de l’échangeur thermique, ou échangeur de chaleur, est simple : il utilise l’eau chaude du chauffage central de la maison (circuit primaire) pour réchauffer l’eau du bassin (circuit secondaire). Totalement indépendants, les deux flux circulent à contre-courant dans l’échangeur. L’eau de la piscine monte en température grâce au transfert de chaleur du circuit primaire vers le circuit secondaire.
Bien évidemment, ce dispositif de chauffage peut être mis en place uniquement lorsque l’habitation dispose d’un chauffage central (fonctionnant au gaz ou fioul). Comme le réchauffeur électrique, il permet une montée en température rapide. Il est en revanche plus économique en matière de consommation d’énergie.
Prix indicatif : entre 300 € et 3 000 €.
La pompe à chaleur
Facile à installer et économe en énergie, la pompe à chaleur (PAC) est également un dispositif très efficace pour chauffer l’eau d’un bassin. Son principe : elle capte les calories (chaleur) présentes dans l’air ambiant et les transmet à l’eau de la piscine. La PAC utilise donc principalement une source énergétique naturelle et renouvelable et consomme peu d’électricité pour fonctionner.
Les pompes à chaleur les plus performantes à ce jour affichent un coefficient de performance énergétique (ou COP) de 4 : cela signifie qu’une pompe à chaleur COP4 restitue dans l’eau de la piscine une puissance sous forme de chaleur quatre fois plus importante que la puissance électrique consommée.
Si la PAC présente un excellent rendement énergétique, elle est en revanche plus chère à l’achat.
Prix indicatif : entre 500 € et 5 000 €.
Les dispositifs de chauffage solaire
Voici une solution idéale et écologique pour gagner quelques degrés sans consommer un seul kilowattheure d’électricité : le chauffage solaire. Son fonctionnement est simple : les capteurs solaires absorbent la chaleur des rayons du soleil et la restituent dans l’eau du bassin.
Plusieurs dispositifs existent :
- les panneaux solaires, également appelés panneaux thermiques, affichent une belle capacité de chauffe et s’adaptent à toutes les tailles de bassin. Prix indicatif : entre 1 000 € et 4 000 € le dispositif complet ;
- les tapis solaires (ou moquettes solaires) ont une capacité de chauffe plus limitée et sont plutôt préconisés pour les bassins de petites dimensions. Prix indicatif : entre 50 €/m² et 200 €/m² ;
- les dômes solaires (ou boules solaires) sont mieux adaptés aux piscines de taille moyenne grâce à leur forme originale qui leur permettent de capter les rayons solaires sous tous les angles. En outre, il est possible de connecter plusieurs dômes solaires entre eux pour augmenter la performance de chauffe du dispositif. Prix indicatif : entre 100 € et 200 € le dôme ;
- enfin, comme nous l’avons évoqué précédemment dans cet article, les volets solaires permettent à la fois de couvrir l’eau du bassin et de la réchauffer. Prix indicatif : entre 5 000 € et 8 000 €.
Il faut toutefois noter que ces systèmes sont plus efficaces dans les régions à fort ensoleillement et que, à l’exception des panneaux solaires thermiques, ils peuvent s’avérer insuffisants pour les bassins de grandes dimensions.
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faire une simulationQuels sont les systèmes les plus économes en énergie pour entretenir sa piscine ?
Assurer l’entretien d’une piscine pour maintenir une eau de qualité génère des frais : en produits d’entretien (chlore, brome, sel, oxygène actif, etc.), mais également en énergie.
Selon la FPP, la filtration représente 80 % du bon traitement de l’eau. Son principe est simple : éliminer les particules solides présentes dans le bassin grâce au passage de l’eau à travers un média filtrant qui va les retenir.
Équiper son bassin privé d’un système de filtration est indispensable pour éviter le développement de bactéries et bénéficier d’une eau saine. Celui-ci se compose des cinq éléments suivants :
- une pompe de filtration ;
- un filtre ;
- un skimmer (une pièce à sceller au bassin à la surface de l’eau, qui absorbe les grosses impuretés telles que les feuilles ou insectes et les retient grâce à un clapet anti-retour. Il joue également un rôle important dans la régulation du débit de l’eau) ;
- une ou plusieurs buses à refoulement (des pièces à sceller au bassin sous la surface de l’eau, nécessaires à la bonne circulation de l’eau) ;
- un coffret électrique.
Bien choisir sa pompe de filtration
Il est important de bien choisir la puissance de la pompe de filtration en fonction du volume d’eau à traiter :
- avec une pompe sous-dimensionnée, la filtration ne sera pas correctement réalisée et l’eau deviendra rapidement impropre à la baignade ;
- en revanche, une pompe surdimensionnée générera inutilement davantage de consommation d’électricité. Un gaspillage énergétique bien dommageable en ces temps de nécessaire sobriété !
Au fil des décennies, les professionnels piscinistes ont revu à la baisse leurs recommandations en matière de puissance de pompe de filtration. Selon la FPP, « filtrer plus longtemps avec une pompe de puissance moindre assure une meilleure qualité d’eau qu’une filtration plus courte avec un matériel surpuissant. Mieux vaut installer un petit moteur moins énergivore qu’un gros. » C’est également moins onéreux à l’achat !
À titre indicatif, pour filtrer un volume d’eau de 12 m³, un dispositif d’une puissance de 700 W est aujourd’hui jugé suffisant. Cela représente une consommation annuelle de 1 500 W, quand elle était de 5 600 W il y a seulement 40 ans. Les systèmes de filtration d’aujourd’hui consomment donc 3,7 fois moins d’énergie qu’autrefois.
À noter : lors de la conception d’un projet piscine, les piscinistes s’appuient désormais sur un logiciel de calcul permettant d’optimiser les réseaux hydrauliques. Objectif : faciliter la circulation de l’eau (en évitant les coudes, par exemple) et ainsi limiter les pertes de charge.
Bien choisir son filtre
Il existe différents types de filtres, dont le rôle est de retenir le plus d’impuretés possible, aussi fines soient-elles. Les filtres les plus performants (ceux offrant la plus grande finesse de filtration) sont les modèles à diatomées, comme l’indique le tableau ci-dessous :
Types de filtres | Caractéristiques | Finesse de filtration |
---|---|---|
Filtre à sable | • Composé de silice • Nettoyage du filtre par inversion des flux à l’intérieur (contre-lavage) • La silice est parfois remplacée par des billes de verre, qui présentent de meilleures performances | Moyenne : entre 30 et 40 microns |
Filtre à cartouche | • Assemblage de plusieurs éléments filtrants (principalement en tissu synthétique) • Nettoyage du filtre manuel | Correcte : entre 15 et 20 microns |
Filtre à diatomées | • Filtre rempli d’une poudre blanche composée de diatomées (microalgues) • Nettoyage du filtre par contre-lavage récurrent (toutes les deux semaines) avec renouvellement régulier de la poudre | Excellente : entre 1 et 3 microns |
En choisissant un système de filtration performant, vous réduisez son temps d’utilisation, donc vos dépenses en énergie. Gardez également en tête que couvrir votre bassin (avec une couverture, un volet ou un abri) vous permettra non seulement d’économiser de l’eau et de l’énergie en limitant le phénomène d’évaporation, mais aussi d’économiser de l’énergie en réduisant le besoin en filtration.
Quelles sont les solutions les plus économes en énergie pour éclairer sa piscine ?
Tout comme le chauffage, l’éclairage d’une piscine n’est pas indispensable. C’est toutefois un excellent moyen de profiter de moments de baignade même après la tombée de la nuit (en plus d’embellir votre extérieur).
Aujourd’hui, un dispositif d’éclairage de 30 W est tout à fait suffisant pour éclairer de façon agréable un bassin de taille moyenne.
Privilégiez les lampes solaires (lampes flottantes dans l’eau ou à fixer dans le sol si vous préférez éclairer le pourtour du bassin) ou, à défaut, les projecteurs LED : ces derniers sont peu énergivores et se déclinent dans de nombreuses variations chromatiques, pour des jeux de lumières sublimes.
En revanche, évitez les projecteurs halogènes, plus gourmands en énergie, mais également moins performants, puisqu’ils présentent un faisceau d’éclairage plus réduit.
Quelques conseils pour faire des économies d’énergie avec sa piscine
Concevoir et faire installer une piscine à faible consommation d’énergie ne suffit pas : encore faut-il adopter de bonnes pratiques au quotidien ! Appliqués sur le long terme, ces éco-gestes vous permettront de réaliser de réelles économies.
Voici donc quelques conseils supplémentaires pour optimiser la consommation d’électricité de votre piscine :
- privilégiez la filtration de l’eau en journée. En effet, les bactéries se développent plus facilement dans une eau tempérée et à la lumière du soleil (le phénomène de photosynthèse favorisant l’apparition de microalgues dans l’eau). Filtrer l’eau le soir ou la nuit pour bénéficier du tarif heures creuses est donc une fausse bonne idée ;
- nettoyez votre filtre très régulièrement, car un filtre encrassé nuira à la qualité de l’eau du bassin. In fine, votre dispositif de filtration consommera davantage d’électricité ;
- adaptez bien le temps de filtration à la température de l’eau du bassin. En effet, une juste programmation des durées de filtration permet de limiter la consommation d’énergie (à ce sujet, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre pisciniste) ;
- prenez une douche rapide avant d’entrer dans l’eau, afin de vous débarrasser des éventuels produits (crèmes, etc.) et poussières présents sur votre peau ;
- couvrez systématiquement le plan d’eau à l’aide d’une couverture thermique ou d’un abri dès que vous n’en avez pas l’utilité, afin de limiter l’évaporation et conserver les calories ;
- n’hésitez pas à vous doter d’équipements supplémentaires pour faciliter l’entretien de votre bassin au quotidien et optimiser votre consommation d’énergie, tels que :
- un variateur de vitesse pour le système de filtration,
- un système automatisé de traitement de l’eau (les dispositifs les plus performants collectent les données de l’eau grâce à des sondes ou capteurs et les analysent afin d’adapter les temps de filtration à la température et ajuster les injections de produits),
- un système d’ouverture et de fermeture à distance du volet thermique ou de l’abri de piscine,
- etc.
- enfin, mettez votre piscine en hivernage dès que la température de l’eau descend en dessous de 12 °C. Au printemps, apportez un échantillon d’eau à votre pisciniste, afin que celui-ci l’analyse et vous conseille précisément sur les produits adaptés et leur dosage exact.
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