Comment installe-t-on une VMC à son domicile ?
Créée en Suède dans les années 1940, la Ventilation mécanique contrôlée n’est apparue chez nous qu’une vingtaine d’années plus tard. Ce n’est finalement qu’en 1982 (depuis l’arrêté du 24 mars) qu’on installe et qu’elle se généralise dans les foyers français. Aujourd’hui, impossible de concevoir une maison sans intégrer un système de ventilation. Il en va de la santé de ses occupants. C’est votre cas ? Vous construisez votre logement ou le rénovez ? Choisir.com vous explique dans cet article comment installer une VMC à son domicile et surtout comment bien la choisir.
Quels types de VMC existent-il ?
Ce n’est pas une nouveauté : l’air de nos maisons est souvent vicié. Les coupables de cette pollution de votre air domestique ? Ils sont nombreux. Les peintures de vos murs par exemple déposent des composés organiques volatils dans l’air qui peuvent poser problème pour votre santé. Même constat pour l’humidité qui peut s’accumuler à cause de la pluie, de la cuisson de vos pâtes ou par manque d’aération.
Il est alors recommandé d’aérer sa maison au minimum 5 minutes mais… ce petit geste est loin d’être suffisant. Se pose alors la question de la ventilation de votre maison ou de votre appartement via la VMC. Commençons par les bases en nous penchant sur les différents types de VMC disponibles sur le marché. Globalement, vous trouverez deux types de VMC :
- la VMC simple flux ;
- la VMC double flux.
La VMC simple flux
Modèle de ventilation domestique le plus simple et le plus répandu en France, la VMC simple flux se caractérise par un flux d’air constant qui évacue l’air vers l’extérieur. Deux technologies sont utilisées :
- la technologie autoréglable ;
- la technologie hygroréglable.
La technologie autoréglable
Une solution économique à l’achat mais beaucoup moins à l’usage. Comme cette VMC s’autorégule (l’air entrant n’est ni filtré, ni préchauffé et les flux d’air sont naturels), la mise en dépression du logement et les déperditions thermiques entraînent rapidement une surconsommation électrique de la VMC qui jouent en sa défaveur. Un inconvénient de taille que la VMC suivante chasse par un petit plus.
La technologie hygroréglable
Elle apporte une innovation que la VMC autoréglable n’a pas : un débit d’air variable en fonction de l’humidité intérieure au moyen de bouches d’extraction hygroréglables équipés de bandes de polyamide qui s’allongent ou se raccourcissent en fonction de l’humidité. Une petite modification qui apporte de grands changements :
- d’abord, l’air très humide provenant des pièces d’eau (cuisine, salle de bains, etc.) est rapidement chassé – peu importe le taux dans la pièce – assainissant l’environnement domestique ;
- ensuite, les consommations énergétiques sont diminuées, réduisant ainsi votre facture d’énergie.
À noter par ailleurs qu’il existe deux types de VMC hygroréglables :
Type de VMC hygroréglable | Dispositifs hygroréglables | |
---|---|---|
Entrées d’air | Bouches d’extraction | |
A | ❌ | ✔️ |
B | ✔️ | ✔️ |
La VMC double flux
La VMC double flux apporte une innovation non négligeable comparé à sa petite sœur simple flux puisqu’elle comporte deux réseaux aérauliques et deux ventilateurs qui récupèrent la chaleur de l’air vicié. Vous trouverez trois modèles :
La VMC double flux classique
Sur ce premier modèle, l’air neuf arrive de l’extérieur via une entrée d’air unique qui se trouve souvent sur le toit. Pourquoi à cet endroit ? Parce que c’est dans les combles que s’installe l’échangeur thermique qui récupère entre 70 et 90 % de chaleur de l’air vicié pour le transmettre à l’air intérieur qui sera envoyé par la suite dans le réseau d’insufflation. Une économie considérable pour votre système de chauffage qui vous permettra de réaliser d’importantes économies d’énergie (entre 7 et 10 %).
La VMC double flux modulant
Un système qui permet de tripler la réduction de votre consommation ? C’est à peu près ce que promet ce modèle de VMC double flux. Comment ? À l’aide d’un système qui combine :
- un appareil à fonctionnement variable (comme la VMC simple flux hygroréglable de type B) en fonction de la concentration de CO2 dans l’air intérieur ;
- un échangeur thermique.
La VMC double flux thermodynamique
Plus coûteuse, la VMC double flux thermodynamique combine ventilation et chauffage car elle rattache une VMC performante et une pompe à chaleur (PAC) air-air. Non seulement elle récupère la chaleur provenant de l’air intérieur, mais elle peut aussi ajouter de l’air extérieur chauffé (et même produire du frais dans le cas d’une pompe à chaleur réversible).
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Comment bien choisir sa VMC ?
Globalement, deux critères devront diriger votre achat :
- le type de VMC selon les caractéristiques de votre logement ;
- la performance énergétique de l’appareil.
Le type de VMC n’est pas un critère anodin
On vient de le voir, la puissance électrique diffère d’une VMC à l’autre. Tandis qu’un modèle simple flux autoréglable ne vous coûtera que peu d’énergie, le modèle double flux thermodynamique consommera beaucoup plus (mais vous fera aussi économiser de l’énergie).
Une étude préalable en fonction de différents paramètres de votre logement (surface, neuf ou rénovation, qualité de l’isolation, etc.) pourra vous aider à déterminer le modèle de VMC le plus adapté. Par exemple, la VMC double flux thermodynamique n’est recommandée que pour les maisons très bien isolées, voire passives. Une mauvaise isolation créera des déperditions thermiques et diminuera l’efficacité de l’appareil.
L’étiquette énergie, indicateur clé de la performance énergétique d’une VMC
La directive ErP (Energy related Products) mise en place en 2016 est une directive européenne qui concerne n’importe quel appareil consommant de l’énergie ou qui peut avoir un impact sur votre consommation d’énergie. La VMC rentre donc dans son cadre.
Elle introduit une étiquette énergie qui permet de donner une indication visuelle aux consommateurs de la performance énergétique de l’appareil. Plus l’appareil se rapproche du vert, moins elle consomme.
Un second indicateur, appelé SEC pour Specific Energy Consumption (« Consommation d’énergie spécifique » en français) permet de mettre en lumière l’énergie gagnée par la VMC par rapport à une ventilation naturelle (ouverture des fenêtres par exemple).
Par exemple, le meilleur score s’obtient en réalisant un gain de 42 kWh/m².an.
SEC en kWh/m².an | Classe énergétique |
---|---|
< -42 kWh/m².an | A+ |
Entre -42 et -34 KWh/m².an | A |
Entre -34 et -26 kWh/m².an | B |
Entre -26 et -23 kWh/m.an | C |
Entre -23 et -20 kWh/m².an | D |
Entre -20 et -10 kWh/m².an | E |
Entre -10 et -0 kWh/m².an | F |
> 0 kWh/m².an | G |
Quelles sont les étapes pour l’installation de sa VMC ?
Ça y est, vous décidez de vous lancer dans ce projet d’installation de VMC dans votre maison ! L’ouvrage est peut-être trop ambitieux pour vos compétences de bricoleur. Confiez-le alors à un professionnel. Certes, faire appel à un artisan fera monter le budget mais vous deviendrez éligible aux aides financières (à condition de faire appel à un artisan RGE) et vous aurez aussi la garantie que tout fonctionnera de façon optimale.
Type de VMC double flux | Qui peut la poser ? | ||
---|---|---|---|
Particulier | Professionnel | ||
Simple flux | Autoréglable | ✔️ | ✔️ |
Hygroréglable | |||
Double flux | Classique | ❌ | |
Modulable | |||
Thermodynamique |
Les étapes suivantes concerneront donc l’installation d’une VMC simple flux.
Globalement, poser sa VMC simple flux soi-même peut se faire en une après-midi car elle ne nécessite que quelques étapes :
- l’installation du caisson d’extraction dans les combles (idéalement à la charpente) ;
- l’installation des bouches d’extraction ;
- le raccordement des bouches d’extraction au caisson (diamètre 80 mm pour les salles d’eau, diamètre 125 mm pour la cuisine). ;
- la pose de l’évacuation ;
- le raccordement électrique.
Étape n° 1 : l’installation du caisson d’extraction dans les combles
Commencez par installer le caisson d’extraction. Ce dernier doit idéalement se trouver dans un endroit où il saura se faire discret. En plus d’être le meilleur endroit de votre maison pour l’isoler phoniquement, les combles donnent accès à toutes ou une partie de vos pièces.
- Rendez-vous donc dans vos combles, muni d’une cordelette et de plusieurs pitons.
- Vissez les pitons dans la charpente (4 dans l’idéal).
- Glissez la cordelette sur chacun de vos pitons.
- Attachez-y votre caisson d’extraction et surélevez-le.
Voilà, votre caisson d’extraction est maintenant surélevé. Vous pouvez passer à l’étape suivante.
Étape n° 2 : l’installation des bouches d’extraction
L’heure est venue de faire des trous dans votre plafond. Si ce dernier est composé de plaques de plâtres, munissez-vous d’un détecteur de métaux pour repérer les rails sur lesquels sont vissées vos plaques.
Le diamètre des bouches diffère selon la pièce dans laquelle vous allez les installer.
Pièce | Diamètre de la gaine |
---|---|
Salle de bains | 80 mm |
WC | |
Cuisine | 125 mm |
- Une fois que vous avez trouvé le bon endroit, tracez le contour de la bouche d’extraction dans votre plafond (laissez une marge de 3 mm).
- Découpez votre plafond à l’aide d’une scie cloche.
- Repliez les ailettes de blocage de votre manchette et poussez-la jusqu’à ce que les ailettes se bloquent de l’autre côté (en tirant légèrement dessus).
- Clipsez ensuite la bouche d’extraction.
Répétez l’opération dans chacune de vos pièces que vous souhaitez ventiler.
Étape n° 3 : le raccordement des bouches d’extraction au caisson
La suite des opérations est aussi simple que les étapes précédentes. Attention tout de même, le type de gaine n’est pas le même selon que vous installiez une VMC autoréglable ou hygroréglable.
Type de VMC | Type de gaines |
---|---|
Autoréglable | Souples en PVC |
Hygroréglable | Isolées en laine de verre |
- Prenez les gaines que vous avez choisies en fonction de votre VMC.
- Raccordez vos gaines à chacune de vos manchettes préalablement installées et serrez-les avec un collier de serrage.
- Raccordez ces gaines à votre caisson d’extraction et serrez-les de la même façon.
Attention à laisser un peu de marge au-dessus de la manchette pour que les coudes ne soient pas trop pliés (ce qui entraverait la circulation de l’air).
Autre point important : assurez-vous qu’aucune gaine ne forme une cuvette. Chaque gaine doit avoir une pente régulière de sorte que l’air circule bien et que l’eau n’y stagne pas.
Étape n° 4 : la pose de l’évacuation
L’opération la plus délicate concerne probablement la pose de votre sortie de toiture. Pour cela :
- découpez l’isolant et l’écran d’étanchéité pour atteindre le toit (sauf si vous avez un accès direct à vos tuiles) ;
- installez une tuile à douille à l’emplacement voulu que vous venez recouvrir d’un chapeau de toiture ou d’une lanterne ;
- raccordez une gaine à la sortie de toiture et serrez-la avec un collier de serrage ;
- raccordez cette gaine à votre caisson d’extraction et serrez-la de la même façon.
Étape n° 5 : le raccordement électrique
Dernière étape : raccorder votre VMC à votre tableau électrique. Vous trouverez 4 branchements électriques sur votre appareil de ventilation.
Symbole | Signification |
---|---|
N | Neutre |
Terre | |
1 | Pour l’interrupteur |
2 |
Vous trouverez toutes les étapes pour le raccordement électrique dans le manuel d’utilisation de votre appareil. Pensez à bien couper le courant avec toute manipulation sur le tableau électrique.
Si vous ne pensez pas avoir les compétences nécessaires pour cette étape, n’hésitez pas à faire appel à un électricien professionnel.
Êtes-vous sûr de ne pas payer votre énergie trop cher ?
faire une simulationQuels sont les prix pour installer une VMC chez soi ?
De 500 à 15 000 € (pose comprise), vous trouverez de tous les prix pour installer une VMC dans votre maison. Regardons-les plus dans le détail.
Quels sont les prix pour une VMC simple flux ?
Le modèle autoréglable reste le modèle de VMC le plus accessible, surtout dans le cadre d’une construction neuve. Pour quelques centaines d’euros supplémentaires, vous pouvez installer une VMC hygroréglable plus performante.
Type de VMC simple flux | Prix HT (pose comprise) | |
---|---|---|
Construction neuve | Rénovation | |
Autoréglable | Environ 500 € | Entre 750 et 1 000 € |
Hygroréglable | Environ 800 € | Entre 1 200 € et 1 600 € |
Quels sont les prix pour une VMC double flux ?
Ici, la fourchette de prix est grande… très grande : de 2 300 € pour un modèle double flux classique en construction neuve à 15 000 € pour un modèle thermodynamique en rénovation.
Type de VMC double flux | Prix HT (pose comprise) | |
---|---|---|
Construction neuve | Rénovation | |
Classique | Environ 2 300 € | Entre 3 500 et 4 600 € |
Modulable | Entre 800 et 3 000 € | Entre 3 500 et 9 000 € |
Thermodynamique | Entre 6 500 et 10 000 € | Entre 9 000 et 15 000 € |
Y a-t-il des aides dédiées pour faire installer une VMC à domicile ?
Heureusement, le coût de votre investissement peut être réduit grâce à quelques aides financières. En effet, votre installation de VMC peut s’inscrire dans un projet de rénovation énergétique, lui-même éligible à certains dispositifs mis en place par l’État et d’autres organismes (l’Anah par exemple). Panorama de ces coups de pouce financiers que sont :
- MaPrimeRénov’ ;
- la Prime Énergie ;
- l’éco-PTZ.
MaPrimeRénov’
Lancé le 1er janvier 2020, ce dispositif est l’aide principale de l’État à la rénovation énergétique. C’est pour cette raison qu’il ne se destine qu’à un seul type de VMC : le modèle double flux.
Ouvert à tous (propriétaires comme locataires), il est cependant réparti en 4 profils selon trois critères :
- la composition du ménage ;
- la région d’habitation ;
- les revenus du demandeur.
Nombre de personnes composant le foyer fiscal | Revenu fiscal de référence (RFR) | |||
---|---|---|---|---|
Bleu | Jaune | Violet | Rose | |
1 | ≤ 15 262 € | ≤ 19 565 € | ≤ 29 148 € | > 29 148 € |
2 | ≤ 22 320 € | ≤ 28 614 € | ≤ 42 848 € | > 42 848 € |
3 | ≤ 26 844 € | ≤ 34 411 € | ≤ 51 592 € | > 51 592 € |
4 | ≤ 31 359 € | ≤ 40 201 € | ≤ 60 336 € | > 60 336 € |
5 | ≤ 35 894 € | ≤ 46 015 € | ≤ 69 081 € | > 69 081 € |
Par personne supplémentaire | +4 526 € | +5 797 € | +8 744 € |
Nombre de personnes composant le foyer fiscal | Revenu fiscal de référence (RFR) | |||
---|---|---|---|---|
Bleu | Jaune | Violet | Rose | |
1 | ≤ 21 123 € | ≤ 25 714 € | ≤ 38 184 € | > 38 184 € |
2 | ≤ 31 003 € | ≤ 37 739 € | ≤ 56 130 € | > 56 130 € |
3 | ≤ 37 232 € | ≤ 45 326 € | ≤ 67 585 € | > 67 585 € |
4 | ≤ 43 472 € | ≤ 52 925 € | ≤ 79 041 € | > 79 041 € |
5 | ≤ 49 736 € | ≤ 60 546 € | ≤ 90 496 € | > 90 496 € |
Par personne supplémentaire | +6 253 € | +7 613 € | +11 455 € |
Le montant de l’aide est ensuite déterminé selon le profil : 0 € pour les ménages les plus aisés et jusqu’à 4 000 € pour les ménages très modestes.
Couleur du profil | Montant estimé |
---|---|
Bleu | 4 000 € |
Jaune | 3 000 € |
Violet | 2 000 € |
Rose | 0 € |
La prime Énergie
En complément du dispositif MaPrimeRénov’, la Prime énergie, plutôt connu sous le nom des « certificats d’économie d’énergie (CEE) », peut vous apporter un petit appui financier supplémentaire. L’aide est accessible sans conditions de ressources mais se calcule aussi en fonction des revenus du demandeur.
Mais ne le demandez pas à l’État français, ce dispositif est un peu particulier puisque vous pouvez le demander soit :
- à votre fournisseur d’énergie (EDF, TotalEnergies, Engie, etc.) ;
- à votre vendeur de carburant (Auchan, Carrefour, etc.)
Couleur du profil | Montant estimé des CEE | |
---|---|---|
VMC simple flux | VMC double flux | |
Bleu | 342 € | 421 € |
Jaune | 171 € | 220 € |
Violet | ||
Rose | 0 € |
L’éco-PTZ
À côté des aides qui vous donnent de l’argent pour payer votre installation de VMC figure ce prêt à taux zéro garanti par l’État.
Accessible sans condition de ressources et pour une durée maximum de 15 ans, ce prêt demande que l’installation de votre appareil soit intégrée dans un projet de rénovation globale de votre logement, à moins qu’il ne soit considéré comme « un équipement de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable », ce qui est le cas de la VMC double flux.
Notez que le montant du prêt varie sensiblement selon les travaux réalisés.
Type de rénovation | Montant du prêt (en € TTC) | |
---|---|---|
Ponctuelle | 1 action de travaux | 15 000 € |
Lot de 2 travaux | 25 000 € | |
Lot de 3 travaux ou plus | 30 000 € | |
Globale | 50 000 € |
Vous avez donc tout intérêt à profiter de cette installation de VMC à domicile pour la coupler avec d’autres travaux de rénovation énergétique, comme :
- l’isolation thermique :
- de la toiture,
- des murs donnant sur l’extérieur,
- des fenêtres et portes donnant sur l’extérieur ;
- l’isolation des planchers bas ;
- l’installation, la régulation ou le remplacement de systèmes de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire ;
- l’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.
Peu importe le modèle de VMC que vous choisirez, elle aura un impact sur votre consommation énergétique. C’est peut-être le moment de revoir votre contrat d’énergie et de comparer les offres sur le marché. Vous n’êtes pas seuls, le comparateur des offres d’électricité Choisir.com peut le faire pour vous, et gratuitement !
Quel entretien pour sa VMC ?
Si vous voulez que votre VMC reste performante année après année, il vous faudra lui accorder un entretien et un nettoyage particulier. Voici comment procéder.
L’entretien du moteur / de l’échangeur
Sans moteur ni échangeur, votre VMC est inutilisable. Après tout, c’est le cœur de l’appareil !
Un conseil : ne jouez pas les mécaniciens si vous n’avez pas les compétences pour intervenir sur cet appareil. Laissez plutôt un professionnel réaliser cet entretien. Cette opération, d’un montant moyen de 130 €, doit être réalisée tous les 3 à 5 ans mais englobe tout :
- le nettoyage de l’appareil ;
- le contrôle du maintien des gaines et du caisson bloc-moteur ;
- la vérification des entrées d’air neuf, de l’état général du ou des ventilateurs, des manchettes de raccordements, des connexions électriques… ;
- les mesures de débit et de dépression.
En revanche, vous pouvez changer les filtres de votre VMC 1 à 3 fois par an (surtout après la saison des pollens). Comptez entre 40 et 70 € HT pièce.
L’entretien des bouches d’extraction et d’insufflation
Simple à réaliser, l’entretien de vos bouches vous permet de désencrasser les sorties et arrivées d’air. Quelques gestes simples suffisent pour améliorer la performance de votre VMC, qu’elle soit à simple ou double flux :
- commencez par dévisser les bouches ;
- nettoyez-les à l’aide d’un chiffon humide ;
- séchez-les avec un chiffon sec ;
- revissez-les.
Et voilà le travail !
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