À quoi correspond la tension électrique d’un réseau ?

Saviez-vous que depuis son lieu de production, l’électricité est soumise à différentes tensions sur son trajet jusque chez vous ? Lignes très haute tension, effet Joule et différences de tension entre un courant monophasé et triphasé : Choisir.com vous énonce tout ce que vous devez savoir sur la tension électrique.

Tension électrique

Qu’est-ce que la tension électrique ?

La tension électrique (notée U) est un indicateur permettant de connaître la tension d’un champ électrique qui se diffuse dans un circuit. Un circuit électrique est aussi appelé un dipôle (deux pôles), ce qui signifie qu’il se compose d’un pôle négatif et d’un pôle positif. Mesurer la tension revient donc à mesurer la force électrique, les échanges d’électrons entre ces deux pôles.

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Pour la calculer, il est nécessaire de la mesurer à l’aide d’un appareil ou d’un dispositif électrique : un voltmètre. La valeur obtenue se mesure en volts (V). A contrario, pour calculer l’intensité électrique, on utilisera un ampèremètre et l’unité utilisée sera un ampère (A).

Bon à savoir

L’unité de mesure du volt est un héritage d’Alessandro Volta, l’homme qui a créé la pile voltaïque.

La tension est indispensable sur toute la chaîne de l’électricité. Que ce soit pour allumer une lampe de bureau ou transporter de l’électricité sur tout le réseau, il est nécessaire que le courant électrique soit mis sous tension. Dans le cas contraire, les appareils électriques ne peuvent fonctionner et l’électricité ne peut pas être transportée ni distribuée.

Pour rejoindre une lampe de bureau, un courant électrique suit tout un chemin sur lequel il est soumis à une tension qui descend crescendo selon le type de lignes qu’elle utilise.

Quelle est la tension sur le réseau électrique ?

Transférer de l’électricité du site de production au foyer de consommation demande des infrastructures et de la tension. De l’infrastructure, il en existe en France : plus d’un million de kilomètres de lignes électriques traversent les 5 coins de la France. De la tension aussi, qui grâce à des transformateurs, change selon le type de réseau. On distingue deux types de réseaux : le réseau de transport et le réseau de distribution.

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La tension sur le réseau de transport d’électricité

Vous avez forcément déjà vu ces pylônes d’acier dans les champs le long des autoroutes, mesurant chacun entre 10 et 90 mètres de hauteur et espacés d’une centaine de mètres. Les câbles qu’ils soutiennent sont les lignes du réseau de transport d’électricité. Ce réseau, géré par RTE, permet d’acheminer l’électricité directement produite de son site au réseau de distribution.

Lignes Haute et Très Haute Tension

Il existe deux types de lignes sur le réseau de transport :

  • les lignes Très Haute Tension (THT) ;
  • les lignes à Haute Tension (HT).

Les lignes Très Haute Tension (THT) sont les autoroutes de l’électricité, elles font partie de ce que l’on appelle le réseau national. Depuis les centrales électriques, elles transfèrent de l’électricité sur de très longues distances (plusieurs centaines de kilomètres) et relient les régions pour créer les axes majeurs du réseau de transport. Leur tension, comprise entre 225 et 400 kV, est la plus élevée sur le réseau électrique et est indispensable pour transporter l’énergie sur de si grandes distances.

Sur le réseau régional, la tension dans les lignes Haute Tension (HT), quant à elle, est plus faible : 225, 90 et 63 kV. Ces lignes sont raccordées aux lignes Très Haute Tension pour acheminer l’électricité à l’échelle des régions. Si l’on suit la comparaison avec les autoroutes, ces lignes peuvent être considérées comme des nationales. Elles font le pont avec les lignes du réseau de distribution d’électricité et livrent aussi les très gros consommateurs d’électricités, comme les grosses industries ou les infrastructures ferroviaires.

En 2020, le réseau de transport d’électricité, c’est un total de 106 000 km de lignes électriques, dont :

  • 22 000 km en 400 kV (en rouge sur la carte) ;
  • 27 000 km en 225 kV (en vert sur la carte) ;
  • 57 000 km en 63-90-150 Kv.

Carte des lignes RTE

Source : RTE

Le réseau géré par RTE ne cesse d’évoluer. Entre les projets de développement du réseau 400 kV, celui des interconnexions (ligne de transport entre deux États membres de l’Union européenne qui relie les réseaux nationaux entre eux) et de la sécurisation des « péninsules électriques », les infrastructures n’ont cessé de s’étendre sur plus de 40 ans, comme le prouve ce graphique.

Kilomètres de lignes sur le réseau de transport d'électricité

Source : RTE

Qu’est-ce qu’une péninsule électrique ?

Une péninsule électrique est un territoire dont la consommation en électricité est assurée par des lignes à haute tension en nombre limité. On cite souvent la Bretagne qui est située en bout de réseau et dont la production est insuffisante pour satisfaire ses besoins en consommation. Les risques pour les péninsules électriques sont par exemple d’avoir un approvisionnement trop faible lors des périodes pleines (comme le soir en hiver) ou de voir son alimentation éteinte en cas de coupure de courant sur la ou les lignes haute tension.

Qu’est-ce qui explique une tension aussi élevée (entre 63 kV et 440 kV) sur le réseau de transport ? La réponse est simple : compenser la perte d’énergie due à l’effet Joule.

L’effet Joule

L’effet Joule est un phénomène de réaction thermique. L’électricité, en se déplaçant, crée de la chaleur en venant se frotter aux atomes qui se trouvent dans les matériaux conducteurs (ceux des câbles en cuivre par exemple). Cette chaleur fait irrémédiablement perdre de l’énergie au fil de l’acheminement de l’électricité. Il est donc indispensable, si l’on souhaite acheminer de l’électricité sur des centaines de kilomètres, de le faire avec une haute, voire une très haute tension, au risque de voir des déperditions beaucoup trop importantes.

La tension sur le réseau de distribution d’électricité

Une fois que l’électricité sort des lignes haute tension, elle rejoint un autre réseau : celui de la distribution. On y retrouve alors deux types de lignes : les lignes moyennes et basses tensions.

Les lignes Moyenne Tension

Restons sur notre comparaison routière. Les lignes THT étant des autoroutes et les lignes HT des nationales, les lignes Moyenne Tension (MT) seraient alors des départementales.

Bon à savoir

Il y a 586 000 kilomètres de lignes Moyenne Tension sur le réseau électrique français.

Avec des flux importants et une tension électrique comprise entre 15 et 30 kV, ces lignes permettent d’acheminer de l’électricité vers les petites industries, PME, commerces, mais aussi vers des postes de transformation avant d’être envoyé sur les dernières lignes du réseau de distribution : les lignes basses tension.

Un poste de transformation, que l’on peut aussi trouver sous le nom de poste HTA/BT est un poste qui permet d’assurer la connexion entre les lignes moyenne tension et basse tension. On y trouve à l’intérieur un équipement qui le connecte au réseau HTA, un transformateur qui baisse la tension et un tableau BT qui répartit ensuite l’électricité sur différents départs.

Les lignes Basse Tension

Les lignes Basse Tension (BT) distribuent les petits consommateurs, tels que les particuliers ou les petits professionnels. La tension dans ces lignes est bien plus petite que les autres, entre 230 V et 400 V, puisqu’elle arrive en bout de chaîne.

Mais elle n’en est pas moins importante. Avec ses 654 000 kilomètres (et 213 000 kilomètres sous terre), les lignes Basse Tension représentent tout de même la moitié du réseau national !

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Récapitulatif des tensions sur le réseau de transport et de distribution d’électricité en France

Les lignes électriques sont donc réparties de 4 façons différentes :

  • les lignes basse tension ;
  • les lignes moyenne tension ;
  • les lignes haute tension ;
  • les lignes très haute tension.

Seulement, il existe une autre classification de la tension faite par l’article 3 du décret n° 88-1056 du 14 novembre 1988 qui les catégorise en « domaines de tension ». Comme indiqué dans l’article, le but est d’assurer « la protection les travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des courants électriques ». En d’autres mots, les domaines de tensions permettent tout simplement aux professionnels de connaître les domaines de tension sur les ouvrages et les installations électriques sur lesquels ils sont amenés à intervenir. Selon la norme NF C18-510, elle les classifie et permet de faire intervenir des professionnels habilités aux différents types de domaine de tension.

D’un côté, on a donc différents types de lignes :

Type de ligne Basse Tension Moyenne Tension Haute Tension Très Haute Tension
Abréviation BT MT HT THT
Tension 230 et 400 V 15 et 30 kV 225, 90 et 63 kV 225 et 400 kV

Et de l’autre, différents domaines de tension :

Type de tension Très Basse Tension Basse Tension Haute Tension A Haute Tension B
Abréviation TBT BT HTA HTB
Tension en courant alternatif Inférieure à 50 V Entre 50 V et 1 kV Entre 1 kV et 50 kV Supérieure à 50 kV
Tension en courant continu lisse Inférieure à 120 V Entre 120 V et 1,5 kV Entre 1,5 kV et 75 kV Supérieure à 75 kV

Afin de mieux comprendre, voici à quel domaine de tension correspond chaque type de ligne électrique :

Type de ligne Basse Tension (BT) Moyenne Tension (MT) Haute Tension (HT) Très Haute Tension (THT)
Domaine de tension Basse Tension A (BTA) Haute Tension A (HTA) Haute Tension B (HTB)

Bon à savoir

Plus faible plage de tension existante, la Très Basse Tension (TBT) est très utile pour faire des économies d’énergie. Plus d’informations dans la partie sur le courant très basse tension.

Quelle différence entre le courant alternatif et le courant continu lisse ? Le courant alternatif est un courant électrique qui va créer des flux dans les deux sens entre les deux pôles, tandis que le courant continu va uniquement dans un sens, du négatif au positif. C’est pour cette raison qu’ils ont des domaines de tension différents.

Bon à savoir

Lignes aériennes et souterraines, très haute tension et basse tension, vous pouvez retrouver toutes les infrastructures des réseaux de transport et de distribution d’électricité sur cette cartographie.

Du courant très haute tension à basse tension, on vient de le voir, l’électricité parcourt un long chemin et subit des tensions qui diminuent au fur et à mesure des lignes qu’elle traverse. En bout de chaîne, c’est le consommateur qui reçoit une tension provenant des lignes basse tension. Que se passe-t-il pour cette tension dans le foyer de consommation ?

La tension électrique domestique

Dans un logement, la tension électrique est la même que celle des lignes basses tension : 230 et 400 V. Pourquoi deux tensions différentes ? Car elles correspondent aux deux types de courant : le courant monophasé et triphasé.

Monophasé et triphasé : quelles différences ?

Un courant monophasé ou triphasé produit la même chose : il transporte de l’électricité. Seulement, il existe une petite subtilité entre les deux, imperceptible dans le quotidien des consommateurs, mais qui peut faire la différence pour certains consommateurs énergivores. Car ce qui change entre ces deux types de courant, c’est la façon dont est transportée l’électricité :

  • le courant monophasé transporte de l’électricité en une seule et unique phase ;
  • le courant triphasé, quant à lui, transporte de l’électricité en 3 phases.

Tandis que l’intensité électrique se retrouve dans un seul et même câble en monophasé, il est réparti dans 3 câbles différents en triphasé. Cela permet d’alimenter les gros appareils énergivores et d’éviter une surcharge sur l’installation électrique.

Quelles tensions sur du monophasé et du triphasé ?

En France, les foyers fonctionnent avec deux types de courant : le courant monophasé et triphasé. Comme un courant triphasé diffuse plus d’électricité entre les deux phases qu’un monophasé, la tension y est plus forte :

Type de courant Tension électrique
Monophasé230 V
Triphasé400 V

Cette basse tension permet de faire fonctionner tous les appareils électriques d’une maison, du réfrigérateur au chauffe-eau en passant par la lampe de bureau. Ces appareils, souvent mis en dérivation, fonctionnent avec cette limite. Toutefois, des problèmes peuvent survenir sur votre réseau électrique, comme c’est le cas lors d’une chute de tension.

Qu’est-ce qu’une chute de tension ?

Pour fonctionner, un appareil électrique doit recevoir de l’électricité à une certaine tension. Seulement, lors de son transport, une partie de l’électricité se transforme en chaleur (ce qu’on appelle l’effet Joule). Résultat : la tension n’est pas la même entre le point de production et le point de consommation. C’est ce qu’on appelle une chute de tension.

À titre de comparaison, le réseau électrique est comme un corps humain. Quand la tension baisse, les organes fonctionnent moins bien. C’est la même chose à l’intérieur de votre maison. Quand la tension électrique est plus faible que d’habitude, vos équipements dysfonctionnent. Pour y remédier, deux choses :

  • augmentez la section du câble électrique, ce qui aura pour effet de diminuer la perte de chaleur (effet joule) ;
  • contactez un électricien professionnel, qui viendra faire un diagnostic de votre installation électrique et vous proposera une solution adaptée.

Quelles sont les origines d’une chute de tension ?

On trouve de nombreuses origines à ce phénomène :

  • la première, et la plus commune, arrive en hiver, saison où la consommation nationale d’électricité est la plus élevée. L’ensemble du réseau électrique national étant soumis à une très forte demande, la tension électrique n’arrive pas à être optimale en arrivant sur le lieu de consommation ;
  • autre origine externe : les intempéries. Les orages, la pluie ou les vents forts ou encore la chute d’arbres peuvent endommager le réseau électrique ;
  • cela peut aussi provenir de certains de vos appareils qui ne respectent pas les normes et peuvent être à l’origine de ces dysfonctionnements ;
  • l’utilisation d’un appareil énergivore (ex : un four) peut « pomper » toute votre électricité et rendre moins performant vos autres appareils ;
  • aussi, votre puissance apparente peut être sous-évaluée, ce qui entraînera des coupures de courant (tenez compte également de la puissance réactive dans vos calcul) ;
  • votre installation électrique peut être sous-dimensionnée ou vos câbles électriques défectueux, ce qui aura pour effet de perdre de l’énergie, et donc de la tension.

Comment savoir si votre logement est susceptible de connaître des chutes de tension ?

La réponse à cette question est double.

Premièrement, c’est le gestionnaire de réseau public de distribution qui peut l’obtenir.

Qu’est-ce qu’un gestionnaire de réseau ?

Il s’agit d’une entreprise de service public qui intervient sur le réseau moyenne et basse tension. En France, 95 % du réseau est géré par Enedis et les 5 % restants par des entreprises locales de distribution (ELD).

En effet, l’article 3 de l’arrêté du 24 décembre 2007 indique que les « utilisateurs dont les points de connexion connaissent au moins une fois dans l’année une valeur efficace de la tension BT ou HTA, moyennée sur 10 minutes, inférieure à 90 % de la valeur de la tension nominale correspondante mentionnée à l’article 1er du présent arrêté ou supérieure à 110 % de cette tension nominale » sont considérés comme mal alimentés au réseau.

En d’autres termes, vous êtes mal alimentés si, au moins 10 minutes dans l’année, votre gestionnaire remarque que votre tension est de :

  • 207 ou 253 Volts sur votre installation en monophasé ;
  • 360 ou 440 Volts sur votre installation en triphasé ;
Type de courantTension électrique nominaleTension inférieure de 10 %Tension supérieure de 10 %
Monophasé230 V207 V253 V
Triphasé400 V360 V440 V
Les valeurs de sous-tension et surtension domestiques

Deuxièmement, vous pouvez vous-même faire une mesure de la tension de votre installation électrique à l’aide d’un multimètre numérique ! Cet appareil vous permet d’effectuer plusieurs mesures (tension électrique, résistance, intensité, etc.). Voici comment procéder :

  1. sélectionnez la fonction voltmètre sous courant alternatif ;
  2. branchez les cordons sur une prise électrique ;
  3. regardez le résultat.

Si la tension n’est pas la même que la tension nominale, alors votre installation connaît des chutes de tension.

En France, c’est la norme NF C 15-100 qui réglemente les installations électriques en basse tension. Elle définit par exemple :

  • le nombre d’équipements par pièce (points lumineux, prises de courant, circuit électrique, etc.) ;
  • la hauteur minimum (90 cm) et maximum (1,3 m) pour l’emplacement des interrupteurs muraux ;
  • une chute de tension maximum de 3 % pour l’éclairage et de 5 % pour le reste de l’installation.

En résumé, toute installation électrique qui ne respecte pas ces conditions n’est pas conforme et peut entraîner des chutes de tension. La meilleure solution sera de contacter votre fournisseur ou le gestionnaire de réseau pour faire intervenir un technicien à votre domicile afin d’analyser la conformité de votre installation électrique. Deux cas de figure peuvent arriver :

  • si l’installation est jugée non-conforme (chute de tension supérieure de 3 % pour l’éclairage et 5 % pour le reste), vous devrez réaliser des travaux de rénovation ;
  • si l’installation est jugée conforme, la chute de tension peut avoir comme origine un évènement temporaire (utilisation d’un appareil énergivore par exemple) ou externe à votre logement (forte consommation sur le réseau, intempéries, etc.). Vous n’aurez donc aucun travaux de rénovation à réaliser.

Mais, pour des raisons de sécurité ou d’économies d’énergie, la tension peut être transformée pour atteindre le plus bas seuil de tension : celui du courant très basse tension.

Le courant Très Basse Tension

Le courant Très Basse Tension, ou aussi appelée Très Basse Tension de Sécurité (TBTS) est un courant électrique d’une valeur comprise entre 0 et 50 V. Son but premier est de consommer moins d’électricité et par conséquent de réaliser des économies.

C’est notamment le cas pour les ampoules et plus particulièrement des ampoules à « économie d’énergie » par exemple. Aussi appelées « fluocompactes » ces ampoules à basse tension 12 ou 24 V, peuvent fonctionner avec une très faible intensité.

Cette tension est d’ailleurs la seule autorisée près d’une baignoire et est vivement recommandée dans certaines pièces de la maison qui présentent plus de risques, comme la salle de bains ou la cuisine.

Consommations et risques domestiques liés à la tension électrique

Les tensions électriques peuvent avoir des conséquences sur la consommation mais aussi sur la santé des consommateurs.

Les conséquences sur la consommation

Si certains postes de consommation doivent rester continuellement sous tension (comme les réfrigérateurs ou les congélateurs), d’autres peuvent vous faire réaliser des économies avec un simple geste : soit en les débranchant ou soit en installant des coupe-veille. Télévisions, chargeurs, console de jeux, tous ces appareils d’apparence peu énergivores peuvent se révéler beaucoup plus consommateurs qu’on ne le croit :

Appareil Consommation d’électricité annuelle (utilisation + veille)
SmartphoneEntre 2 et 7 kWh
TabletteEntre 5 et 15 kWh
ÉcranEntre 20 et 100 kWh
Ordinateur portableEntre 30 et 100 kWh
Ordinateur fixeEntre 120 et 150 kWh
BoxEntre 150 et 300 kWh
Source : ADEME

Pour réduire ses consommations d’énergie, l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) conseille aux consommateurs d’adopter quelques gestes quotidiens, notamment d’éteindre en débranchant ses appareils (écran, ordinateur, imprimantes, etc.) quand ils ne sont pas utilisés.

Les conséquences sur la santé

Concernant la santé, en cas de décharge, les risques ne seront pas les mêmes si la tension est en courant continu ou alternatif. En effet, le courant continu apportera moins de séquelles (contractions musculaires, réactions chimiques, brûlures internes) qu’avec le courant alternatif.

Cette plus grande dangerosité du courant alternatif est due à sa fréquence sinusoïdale qui va venir se superposer à celle de la fréquence cardiaque et nerveuse du corps humain et donc la perturber. Cela entraînera divers troubles corporels, comme des spasmes ou des fibrillations ventriculaires.

Bon à savoir

On estime qu’un courant électrique n’est dangereux pour l’homme qu’à partir d’une intensité supérieure à 30 mA. Intensité qui peut avoir pour effet une paralysie ventilatoire. La fibrillation ventriculaire, quant à elle, peut survenir à partir de 40 mA.

Une autre nuance que l’on remarque entre une électrisation en courant continu et le courant alternatif est le trajet du courant. Le courant continu va entrer et sortir du corps humain. On notera donc des lésions sur ces deux points.

Pour réduire sa consommation d’électricité, il existe un tout autre moyen qui peut s’avérer aussi efficace que les conseils de l’ADEME, si ce n’est plus : changer de fournisseur d’électricité. Très simple et gratuit, le changement de fournisseur d’électricité vous permet de changer de contrat d’électricité et d’en trouver un plus adapté selon vos besoins. Pour cela, n’hésitez pas à consulter notre comparateur d’électricité en ligne pour obtenir les meilleures offres selon votre consommation.

D’autre question sur ce sujet ?

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