Storengy

Contrairement à l’électricité, le gaz naturel peut être stocké en grande quantité. Storengy est une filiale d’Engie et l’un des leaders mondiaux dans le stockage de gaz naturel. Quel est son rôle ? Pourquoi stocker du gaz naturel ? Choisir.com fait le point avec vous.

Storengy

Storengy, un acteur majeur de la chaîne gazière

Storengy est une filiale à 100 % d’Engie. La marque a été créée en 2008. Elle est en charge du stockage de gaz. Historiquement implantée en France, Storengy est désormais également présente au Royaume Uni et en Allemagne, et même au-delà de l’Europe avec des filiales en Chine et au Canada.

Le stockage de gaz, un enjeu capital pour les États et les consommateurs

La chaîne gazière est constituée de différentes étapes clés. En France, elle a longtemps été gérée de façon exclusive par Gaz de France (GDF). Ce n’est qu’en 2005, au moment de la libéralisation du marché du gaz, que la gestion des différentes activités a été imposée et que d’autres acteurs – comme Storengy – sont apparus. Jetons un œil sur ces différents acteurs et activités :

  • la production : le gaz naturel est d’abord extrait de poches souterraines à l’aide d’un derrick de forage situé au-dessus d’un puits de gaz et de tiges de forage ;
  • le transport : le transport de gaz naturel de son lieu d’extraction jusqu’en France peut être effectué de deux façons : par voie terrestre via un gazoduc, ou par voie maritime, sous forme liquide (on parle de GNL pour Gaz naturel liquéfié) via des bateaux (les méthaniers), ayant accès à des ports spécialisés appelés terminaux méthaniers où le gaz est réinjecté dans des gazoducs. Les gazoducs peuvent mener le gaz à différents endroits, et notamment aux centres de stockage, à des centrales thermiques de production d’électricité, à certaines industries à forte consommation de gaz, ou dans le réseau de distribution en vue d’être distribué aux entreprises, collectivités ou particuliers. En France, le transport de gaz est assuré par Teréga et GRTgaz ;
  • le stockage : contrairement à l’électricité, le gaz naturel peut sans problème être stocké en grandes quantités. C’est ici qu’intervient Storengy, qui se partage le marché du stockage de gaz avec Teréga. La capacité de stockage dit utile de la France est de 11,7 milliards de mètres cubes. Cela correspond à 132 Térawatt-heure (TWh), soit 25 % de la consommation annuelle de gaz en France métropolitaine. Le stockage de gaz en France a démarré en 1950 au sein de Gaz De France (GDF), suite à la découverte du gisement du Lacq. Le premier site de stockage est ainsi mis en service à Beynes, en 1956 ;
  • la distribution : la distribution de gaz naturel, c’est l’acheminement du gaz jusqu’aux foyers français, où il va être consommé. Elle est assurée à 95 % par GRDF – le gestionnaire national de distribution – et à 5 % par des Entreprises locales de distribution (EDL). Les fournisseurs assurent la liaison entre les producteurs de gaz et les consommateurs en achetant le gaz et en le revendant. En France, le fournisseur de gaz historique est Engie.

Disposer d’une capacité conséquente de stockage de gaz, une nécessité pour les États

Même si peu de consommateurs d’énergie en ont conscience, le stockage de gaz naturel est une étape capitale de la chaîne d’approvisionnement en gaz naturel. C’est pourquoi les acteurs comme Storengy ont un rôle décisif à jouer. Il peut ainsi s’écouler plusieurs mois entre le moment où le gaz naturel est extrait des sous-sols, et le moment où il arrive jusqu’à la chaudière des ménages.

Pour bien comprendre l’importance du stockage de gaz naturel, il est essentiel de garder trois points en tête :
• la France ne produit pratiquement pas de gaz naturel car elle ne dispose pas de gisements. Elle importe 98 % – soit la quasi totalité – du gaz naturel nécessaire à la population française, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Il provient à 42 % de Norvège, à 11 % de la Russie et des Pays Bas, et à 9 % de l’Algérie ;
• en France, l’usage principal du gaz naturel est de servir de combustible pour la cuisine, mais surtout pour le chauffage (38 %). Sa consommation est donc extrêmement saisonnière, et six fois plus importante en hiver qu’en été. Les capacités de stockage permettent de répondre efficacement à ce pic de demande tout en protégeant les consommateurs des hausses de prix trop importantes que provoquerait l’achat systématique ou quasi-systématique de gaz sur les marchés internationaux, très volatils ;
• le gaz est un hydrocarbure précieux pour les États. Il fait l’objet d’enjeux géopolitiques majeurs. En témoignent par exemple le conflit gazier russo-ukrainien de 2005 et les tensions de l’été 2020 entre la Grèce et la Turquie. Il est alors essentiel pour les pays de disposer de capacités de stockage conséquentes au cas où un conflit surviendrait, notamment afin d’éviter toute crise d’approvisionnement et de pouvoir continuer à répondre aux besoins de chauffage de sa population. Pierre Chambon, le Directeur Général de Storengy France, qualifie ainsi le stockage de gaz en France d’« outil majeur pour la sécurité d’approvisionnement du pays ».

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Storengy, l’un des leaders mondiaux et européens du stockage de gaz

Storengy est l’un des leaders européens et mondiaux du stockage de gaz. Il s’agit du premier opérateur européen de stockage souterrain, et du troisième opérateur de stockage souterrain au monde. Sa capacité totale de stockage de gaz est de 12,2 Gm3 (Giga mètres cubes).

En ce qui concerne la France, la filiale d’Engie est en charge des trois quarts des capacités totales de stockage du pays. Cela représente environ 20 % de la consommation annuelle de gaz des ménages français. Le quart restant est géré par Teréga.

Storengy dispose de six groupements de stockage en France : Sediane B, Sediane Nord, Sediane Littoral, Serene Nord, Serene Sud et Saline. Ces six groupements de stockage sont répartis sur 14 sites. Storengy dispose par ailleurs de 6 sites de stockage en Allemagne et d’un site de stockage au Royaume-Uni.

La filiale d’Engie maîtrise différents types de stockage souterrain, parmi lesquels le stockage en nappe aquifère, le stockage en cavités salines, et le stockage en gisement déplété.

Bon à savoir

Si Storengy a fait le choix du stockage souterrain, sachez qu’il est également possible d’effectuer du stockage aérien. Le gaz est alors stocké dans des réservoirs cryogéniques à l’état liquéfié (il s’agit donc de GNL soit gaz naturel liquéfié) ou à l’état gazeux, à pression atmosphérique ambiante. Le stockage aérien est néanmoins moins utilisé car il est bien plus coûteux. En France, il n’est pas comptabilisé dans les capacités de stockage, car il permet de répondre uniquement à des besoins très ponctuels. Il est géré par Elengy, qui dispose de trois terminaux méthaniers et d’une capacité totale de stockage de 840 000 m3.

Penchons-nous plus en détail sur les différents types de stockage proposés par Storengy :

  • stockage en nappe aquifère : il s’agit du stockage le plus utilisé, notamment parce qu’il est le moins coûteux. Le gaz naturel est injecté sous pression dans de la roche poreuse à grande profondeur. Il prend progressivement la place de l’eau. Le confinement du gaz sous terre est assuré de façon naturelle et non invasive pour le sous-sol, puisqu’il est assuré par une couverture de roches imperméables. Le volume utile de ces cavités est considérable, ce qui en fait un choix de prédilection pour Storengy. Le débit de soutirage de ce type de stockage dépend de la porosité et de la perméabilité du réservoir. Il est donc utilisé de façon continue en hiver lorsque la demande de gaz est constante, mais ne permet pas de répondre aux pics de demande ;
  • stockage en gisement déplété : les gisements épuisés de pétrole ou de gaz naturel, appelés gisements déplétés, peuvent être utilisés pour stocker du gaz naturel. Comme pour le stockage en nappe aquifère, le volume utile de ce type de stockage est considérable. Le débit de soutirage dépend également de la porosité et de la perméabilité du réservoir. Il est donc également utilisé de façon continue en hiver, mais ne permet pas non plus de répondre aux pics de demande ;
  • stockage en cavités salines : les cavités salines sont obtenues par injection d’eau dans de profondes et épaisses couches de sel gemme. Ce sel va se dissoudre et se transformer en saumure au contact de l’eau, puis être extrait et laisser place à des cavités imperméables et non poreuses. Le gaz naturel est ensuite injecté dans ces cavités et stocké sous forme gazeuse. Le volume utile est plus faible que dans le cas du stockage en nappe aquifère. Le stockage en cavités salines présente néanmoins l’avantage d’avoir un fort débit de soutirage. C’est donc ce type de stockage qui permet de répondre aux pics de demande ;
  • stockage en cavités minées revêtues : il s’agit d’une méthode de stockage innovante. Le gaz est injecté à faible profondeur dans des cavités excavées d’un massif rocheux.

Storengy et Teréga, deux opérateurs de stockage concurrents ?

Teréga est le deuxième opérateur de stockage en France. Il est présent dans le sud-ouest de la France, et exploite les infrastructures de stockage de Lussaget et Izaute. L’activité principale de Teréga reste néanmoins le transport de gaz.

Quelle rémunération pour Storengy ?

La rémunération des opérateurs de stockage de gaz est un sujet très complexe.

Le 30 décembre 2017 la loi n° 2017-1839, dite loi Hydrocarbures a été promulguée. Elle instaure notamment le tarif d’Accès des Tiers au Stockage et « met fin à la recherche ainsi qu’à l’exploitation des hydrocarbures ». Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?

À partir de 2010, il était devenu plus avantageux pour les fournisseurs de gaz d’acheter leurs ressources directement sur les marchés du gaz d’hiver, plutôt qu’auprès d’opérateurs de stockage. Les revenus des opérateurs de stockage étaient à cette époque directement corrélés à la vente de leur stock, qui étaient libres de fixer leurs tarifs. Cela a donc provoqué une sous-occupation des capacités de stockage française. Or, comme nous l’avons vu précédemment, disposer de réserves de gaz est un enjeu capital pour les États. Les tarifs étaient également directement fixés par les opérateurs de stockage.

C’est sur la base de ce constat et suite à d’autres tentatives infructueuses de régulation que sont nés la loi Hydrocarbures et le tarif d’Accès des Tiers au Stockage. Cela permet d’instaurer une régulation du revenu des opérateurs de stockage. Les capacités de stockage des opérateurs sont désormais commercialisées aux enchères. Les prix sont fixés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE). L’objectif de ce nouveau mode de fonctionnement est d’assurer la sécurité d’approvisionnement en réduisant les coûts de stockage.

Bon à savoir

Le prix du stockage de gaz ne concerne pas que les fournisseurs d’énergie. Plus le prix du stockage sera élevé, plus le prix du gaz au kilowattheure (kWh) sera élevé pour les consommateurs et plus votre facture de gaz sera élevée. Si vous voulez savoir quel fournisseur de gaz est le moins cher, n’hésitez pas à utiliser notre comparateur des fournisseurs de gaz.

Storengy, un acteur engagé dans la décarbonisation et la transition énergétique

En tant que filiale d’Engie, opérateur de stockage et acteur majeur de la chaîne gazière, Storengy fait partie des entreprises les plus attendues en termes de transition écologique. Un challenge que l’entreprise compte bien relever, puisqu’elle affirme sur son site Internet que son « principal défi est de réussir la transition énergétique pour bâtir un monde durable ». Il s’agit aussi d’accompagner la transition vers la neutralité carbone impulsée par Engie.

Storengy : du stockage de gaz au stockage d’énergies renouvelables

Penchons-nous sur un article écrit en 2018 par Christian Hue, le Directeur Général Adjoint de Storengy et Charlotte Rey, ingénieur réservoir au Centre d’Expertise Storengy pour Technica, la revue de l’Association des ingénieurs de Centrale Lyon. Ils y rappellent l’ambition de Storengy : devenir le premier stockeur d’énergies en Europe à horizon 2020.

Cette ambition est née d’un simple constat : la production d’énergies renouvelables, peu importe leur provenance (géothermie, éolien, solaire…), est une production dite « fatale ». En d’autres termes, si cette énergie n’est pas immédiatement consommée, elle ne peut donc plus être utilisée et est donc gaspillée.

Il incombe donc aux opérateurs de stockage comme Storengy de mettre à profit leurs compétences et expertises pour développer des solutions innovantes de stockage de ces énergies.

C’est notamment dans cette optique que Storengy a décidé il y a quelques années de diversifier son activité d’opérateur de stockeur de gaz en faveur de développement de projets novateurs permettant d’accélérer la transition énergétique. La filiale d’Engie a notamment commercialisé une offre de stockage à court terme d’énergie thermique. Le stockage d’énergie thermique permet de notamment le stockage de chaleur, et peut donc être mis à profit afin de chauffer des bâtiments. Prenons un exemple concret : l’été, la chaleur de bâtiments climatisés qui est pour l’instant inexploitée (donc fatale), pourrait être stockée en sous-sol et donc réutilisée par la suite.

Storengy, l’opérateur de stockage qui diversifie son activité grâce à la production et le stockage de gaz renouvelables comme l’hydrogène et le biométhane

En mai 2019, Storengy a rejoint l’association France Gaz Renouvelables. L’objectif de cette association est de valoriser les gaz verts dans le mix énergétique français. Elle fédère différents acteurs issus d’univers variés allant de l’agriculture à l’industrie.

Storengy a mis en place d’importants projets afin de permettre à ses capacités de stockage d’accueillir des gaz renouvelables comme le biométhane et l’hydrogène. La filiale d’Engie s’est également dotée d’une nouvelle casquette : la production de gaz renouvelables comme le biométhane ou l’hydrogène vert. On note donc une double diversification, à la fois au niveau des ressources énergétiques maîtrisées par le Groupe, mais également via un passage du rôle d’opérateur de stockage à un rôle plus transverse allant de la production à la distribution.

Le site internet de Storengy mentionne ainsi que l’un des défis de l’entreprise pour les années à venir et de « devenir un pionnier dans le développement de gaz renouvelables » : le biométhane, l’hydrogène, et le méthane de synthèse. Storengy indique aussi souhaiter « en maîtriser la production, et toutes les étapes jusqu’à la distribution dans le réseau ».

Biométhane

Le biométhane fait partie de ce que l’on appelle les gaz renouvelables. Pourquoi cela ? Parce qu’il est produit à partir de déchets organiques d’origine industrielle ou organique, via un procédé appelé méthanisation faisant suite à la fermentation anaérobie. En France, il existe différents producteurs de biométhane. Parmi eux, Engie Bioz. L’objectif de cette filiale à 100 % du Groupe est de produire 15 % du biométhane injecté dans le réseau de gaz français d’ici 2030.

Qui dit production dit aussi stockage. C’est pourquoi Storengy France propose désormais une offre verte alimentée par du biométhane produit localement, à proximité de Chémery (Loir-et-Cher). C’est là qu’il sera consommé, réduisant ainsi de plus de la moitié son empreinte carbone globale. Elle propose également une offre dédiée au stockage de biométhane appelée Azola.

Pierre Chambon, le Directeur Général de Storengy France, qualifie cette offre verte de « l’un des exemples des actions engagées par Storengy France pour toujours mieux répondre aux attentes de la société civile en termes de développement durable ».

Bon à savoir

En tant que consommateur, vous pouvez, vous aussi, avoir un impact sur la transition écologique française. Il vous est tout à fait possible de souscrire à une offre de biométhane. Certains fournisseurs alternatifs apparus suite à la libéralisation du marché de l’énergie proposent ainsi des offres dédiées aux gaz verts. Si vous souhaitez changer de fournisseur, n’hésitez pas à joindre nos conseillers au 09 71 07 16 91, ou à vous appuyer sur notre comparateur des fournisseurs de gaz.

Hydrogène vert

Storengy est membre de l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustible (AFHYPAC) et de l’association hydrogène Europe. Dans un communiqué de presse du 3 décembre 2019, la filiale d’Engie affirme souhaiter « développer une filière hydrogène renouvelable et territoriale en France ». Elle est à la fois productrice et stockeuse d’hydrogène.

Cécile Prévieu, Directrice Générale de Storengy, affirme que l’hydrogène est « une réponse concrète pour une transition zéro carbone dont nous devons tous être les acteurs ». Elle rappelle également le « fort intérêt énergétique » de l’hydrogène de par ses capacités de stockage et d’usage. L’hydrogène peut ainsi être converti en chaleur, en électricité et même en force motrice. En octobre 2020, Storengy et GazelEnergie ont annoncé leur collaboration sur un projet d’envergure : de la production d’hydrogène renouvelable par électrolyse à Saint-Avold, sur le site de la centrale à charbon, censée fermer en 2022. Cette production d’hydrogène devrait permettre d’alimenter le réseau de bus local à partir de 2023.

Pourquoi cet engouement pour l’hydrogène ? Il est aujourd’hui produit dans le monde à plus de 90 % à partir d’énergies fossiles. Cette production est génératrice d’une grande quantité de dioxyde de carbone (CO2). Il existe cependant un hydrogène vert, obtenu grâce à un procédé appelé Power-to-gas. Il permet de transformer les surplus d’électricité d’origine renouvelable en hydrogène par simple électrolyse de l’eau. Ce procédé témoigne de plus d’un avantage :

  • l’électrolyseur est alimenté par des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire ou l’énergie provenant de l’éolien. Cela ne produit donc pas de gaz à effet de serre ;
  • lorsqu’il est stocké, l’hydrogène peut être mobilisé très rapidement et donc répondre aux pics de consommation de gaz.

L’Agence de la transition écologique (ADEME) estime que le Power-to-Gas devrait représenter 30 TWh par an en France à horizon 2030. Selon Engie, l’hydrogène représentera 18 % de la demande d’énergie finale d’ici 2050. Il permettra de réduire de 6 Gt les émissions annuelles de CO2.

Méthycentre, le premier projet de démonstration de Power-to-Gas couplé à une unité de méthanisation

Storengy a été le pilote du projet Méthycentre, en Centre Val de Loire. Il s’agit du premier projet de Power-to-gas en France combinant à la fois la méthanisation (c’est-à-dire la production de biométhane), l’électrolyse (c’est-à-dire la production d’hydrogène) et la méthanation (c’est-à-dire la production de méthane de synthèse). Des experts industriels ont été mobilisés dans le cadre de ce projet, et plus spécifiquement de la R&D. Areva H2Gen pour l’électrolyse, Atmostat pour le méthaneur catalytique et Prodeval pour la séparation des gaz. Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) est également impliqué. Storengy joue le rôle de pilote et est alors en charge de la coordination des différents acteurs, de la réalisation du projet de méthanisation et des tests qui seront réalisés. Le centre sera situé en région Centre-Val-De-Loire, près du site de stockage de Céré-la-Ronde. Il devrait être construit entre mi-2020 et mi-2021, et devrait permettre la production de gaz verts à partir de 2021.

Storengy, un acteur majeur de la géothermie

La géothermie est une énergie verte provenant de la terre. Ces dernières années, Storengy a développé une expertise en géothermie et propose des solutions de géothermie centralisées ou décentralisées. Son objectif est de devenir un leader de la géothermie à horizon 2030. Comme le rappelle la filiale d’Engie sur son site internet, la géothermie peut servir à « produire de l’électricité verte ou de la chaleur et du froid pour alimenter des villes, des sites industriels ou encore des écoquartiers » :

  • la géothermie profonde, une source d’électricité renouvelable : ce type de géothermie permet de transformer la chaleur en provenance du sous-sol en électricité, qui est alors une électricité renouvelable. Ce type de géothermie ne peut intervenir que dans les régions géologiquement actives. Dans ce cadre, Storengy a notamment noué un partenariat avec la société islandaise Reykjavik Geothermal, dans l’optique de produire de l’électricité à destination du Mexique, où le marché de l’électricité est en pleine croissance ;
  • la géothermie basse énergie, ou les réseaux de chaleur et de froid : ce type de géothermie est pour le moment utilisé région parisienne, en Aquitaine, et en Alsace. L’énergie naturellement présente dans le sous-sol est utilisée pour fournir en chaud ou en froid une zone telle qu’une ville ou un site industriel ;
  • la géothermie très basse énergie, ou la production décentralisée de chaud et de froid : ce type de géothermie permet de chauffer des installations de petite taille en chaleur, grâce à des pompes à chaleur. C’est dans ce cadre que Storengy a lancé son offre renouvelable et locale G-Store, une offre de chauffage et de climatisation des bâtiments résidentiels, tertiaires ou industriels.

Copyright photo : Storengy.

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