Chaudière basse température ou chaudière à condensation : le match des chaudières basse consommation !

Depuis que les chaudières basse température ont été sorties des dispositifs d’aides à l’installation des chaudières basse consommation, car jugées pas suffisamment performantes d’un point de vue environnemental, les chaudières à condensation, au gaz essentiellement, dominent de plus en plus le marché. Il faut bien admettre qu’elles offrent de nombreux atouts, à commencer par une excellente efficacité énergétique. La chaudière basse température a-t-elle pour autant dit son dernier mot ? Retrouvez tout ce qu’il faut savoir pour pouvoir bien comparer chaudière basse température et chaudière à condensation.

chaudiere condensation ou basse temperature

La chaudière basse température : la moins chère des chaudières basse consommation

Une chaudière basse température (ou chaudière BT) est plus performante qu’une chaudière classique et entre dans la catégorie des chaudières basse consommation. Elle peut être officiellement considérée comme une chaudière HPEHaute performance énergétique) quand son efficacité énergétique saisonnière, ou ETAS, dépasse les 90 %, ce qui demeure néanmoins une performance peu fréquente pour une chaudière basse température.

Alimentée le plus souvent par du gaz naturel, il existe également des chaudières basse température fonctionnant à l’électricité, au bois, au fioul ou au charbon.

Qu’est-ce qu’une chaudière HPE ou THPE ?

Une chaudière HPE, ou à Haute performance énergétique, est une chaudière dont l’efficacité énergétique saisonnière, ou ETAS, est au moins égale à 90 %. C’est-à-dire que sur une année entière, elle parvient à restituer sous forme de chaleur 90 % de l’énergie qu’elle consomme. Ce ratio passe à 92 % pour une chaudière THPE, ou à Très haute performance énergétique.

Attention à ne pas confondre l’ETAS, qui est reconnue par les pouvoirs publics notamment en vue d’obtenir des aides, avec le rendement nominal d’une chaudière. Cette donnée plus théorique reflète avec moins d’exactitude les performances globales d’une chaudière car elle ne prend pas en compte les phases de mise en route qui sont moins efficientes énergétiquement.

Le fonctionnement d’une chaudière basse température

Une chaudière basse température fonctionne comme une chaudière classique, mais comme son nom l’indique, elle chauffe l’eau utilisée pour alimenter les radiateurs à une température nettement inférieure, autour de 50 °C contre plus de 65 °C habituellement. Cette température de chauffe moins élevée permet de consommer moins de gaz pour un confort thermique équivalent. Toutefois, cette technologie n’est compatible qu’avec des radiateurs conçus pour fonctionner à basse température.

Chaudière basse température et légionellose : quels sont les risques ?

La légionellose est une infection pulmonaire pouvant avoir de graves conséquences. Elle est causée par des bactéries, les légionelles, qui se développent dans des eaux stagnantes dont la température est inférieure à 46 °C. Au-dessus de 50 °C, elles ne peuvent plus se reproduire et finissent par mourir. Si votre chaudière basse température est aussi utilisée pour produire de l’eau chaude sanitaire (ECS), il est néanmoins conseillé de porter quotidiennement la température de chauffe à 60 °C pendant au moins 30 minutes pour éliminer tout risque de contamination.

Les performances d’une chaudière basse température

Sur le papier, une chaudière basse température a tout pour plaire. Cette technologie simple et éprouvée, relativement accessible, permet de faire de substantielles économies d’énergie par rapport à une chaudière standard, jusqu’à 15 % en moins sur la facture.

Néanmoins, les exigences en matière environnementale étant de plus en plus élevées, les performances de la chaudière basse température ne sont plus jugées suffisantes par les pouvoirs publics. Bien qu’elles soient communément considérées comme des chaudières basse consommation, avec un ETAS inférieur à 92 %, les chaudières basse température ne sont donc plus éligibles aux aides à la rénovation énergétique.

La pose d’une chaudière basse température au fioul ou au gaz de type B1 (chaudière non étanche, dites à évacuation « cheminée ») est même interdite chez les particuliers depuis le 1er janvier 2018 en vertu de l’article 16 de l’arrêté du 22 mars 2017.

Combien coûte une chaudière basse température ?

Les seules chaudières basse température encore en vente sont des chaudières au gaz murales dites « bas NOx », c’est-à-dire dont les émissions d’oxydes d’azote ont été réduites au minimum pour limiter leur impact, et des chaudières au bois. Pour pouvoir être installée en suivant la réglementation, une chaudière basse température doit se conformer aux obligations suivantes :

  • être exclusivement installée en appartement pour les modèles au gaz ;
  • être raccordée à un conduit collectif d’évacuation des fumées, type VMC ou évacuation à ventouse ;
  • afficher un coefficient d’efficacité énergétique saisonnière (ETAS) supérieur à 86 %.

Le prix d’une chaudière basse température dépend du modèle, de ses capacités de chauffe, du type de modèle (mural ou au sol), et du combustible, à savoir :

  • gaz : de 1 500 à 5 000 € TTC, pose comprise ;
  • bois : de 7 000 à 20 000 € TTC, pose comprise.

L’installation d’une chaudière basse température fonctionnant au gaz demeure relativement accessible même en l’absence d’aide financière. En revanche, le coût d’une chaudière basse température au bois (alimentée en bûchettes ou en granulés) peut vite devenir prohibitif par rapport à celui d’une chaudière à condensation et aux aides dont bénéficie cette dernière.

Notez que les chaudières au fioul ou au charbon, tout système confondu, y compris les chaudières basse température et les chaudières à condensation, seront totalement interdites à la vente à partir de juillet 2022, même pour remplacer un système équivalent tombé en panne.

Les avantages et les inconvénients d’une chaudière basse température

Bien que non éligible aux aides à l’installation de l’État et des collectivités, la chaudière basse température conserve encore quelques avantages face à sa rivale, la chaudière à condensation.

Les avantages d’une chaudière basse température

Les chaudières basse température possèdent quelques sérieux points positifs par rapport aux chaudières basse consommation, à commencer par leur prix :

  • un coût moins élevé : une chaudière basse température offre actuellement un des meilleurs compromis du marché entre le prix et l’efficacité énergétique. Elle demeure ainsi bien plus accessible que ses principales concurrentes : chaudière à condensation ou pompe à chaleur ;
  • un confort thermique optimal : en chauffant l’eau qui circule dans le réseau de radiateurs à une température sensiblement moins élevée qu’avec une chaudière à condensation, une chaudière basse température confère à votre intérieur une chaleur plus douce, favorisant la conservation d’un air sain et agréable pendant tout l’hiver, ni trop humide, ni trop sec ;
  • une combustion plus complète : en favorisant une combustion lente et complète du combustible utilisé, une chaudière basse température rejette peu de CO2 et présente surtout moins de résidus de combustion dans ses fumées qu’avec une chaudière à condensation. Elle demande ainsi moins d’entretien et peut offrir une espérance de vie légèrement supérieure.

Les inconvénients d’une chaudière basse température

Malgré des performances bien supérieures à celles d’une chaudière standard, les chaudières basse température, jugées trop polluantes, ne sont plus en odeur de sainteté. Elles ne sont éligibles à aucune aide et les moins performantes sont désormais interdites à la vente, ce qui est loin d’être leur seul désavantage par rapport aux chaudières à condensation.

  • Non éligibles aux aides : les chaudières à basse température, même celles affichant des performances énergétiques proches de celles d’une chaudière à condensation, ne sont plus éligibles aux aides de l’État et ont été sorties du programme des Certificats d’économies d’énergie (CEE). C’est là leur principal point faible par rapport aux chaudières à condensation.
  • Une montée lente en température : c’est le revers de la médaille d’un système de chauffe à basse température. Il lui faut nécessairement plus de temps, surtout quand il fait froid, pour faire monter la température dans les différentes pièces de votre logement, un problème qu’on rencontre moins avec une chaudière à condensation qui chauffe plus fort et plus vite.
  • Nécessite des radiateurs adaptés : contrairement aux chaudières à condensation qui sont généralement compatibles avec la plupart des systèmes existants de diffusion de la chaleur, les chaudières basse température ne fonctionnent correctement qu’avec des radiateurs à eau ou des planchers chauffants adaptés aux basses températures (50-55 °C maximum).

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La chaudière à condensation : la plus performante des chaudières basse consommation

Une chaudière à condensation est une chaudière considérée comme à Haute performance ou à Très haute performance énergétique (HPE-THPE). Elle fonctionne le plus souvent au gaz, mais il existe également des chaudières à condensation au fioul, au charbon ou au bois (biomasse).

Ce qui définit une chaudière à condensation, ce n’est pas le combustible qu’elle utilise pour produire de la chaleur mais la technologie employée pour améliorer son rendement par rapport à celui d’une chaudière standard ou d’une chaudière basse température.

Le fonctionnement d’une chaudière à condensation

Une chaudière à condensation fonctionne exactement de la même manière qu’une chaudière standard, à ceci près qu’elle est capable de récupérer une partie de la chaleur des fumées qu’elle produit pour préchauffer l’eau avant qu’elle soit chauffée par la chaudière.

Concrètement, en s’échappant de la chambre de combustion, les fumées empruntent un conduit d’évacuation équipé d’un échangeur thermique dans lequel les vapeurs d’eau qu’elles contiennent vont se condenser et transférer leur chaleur à l’eau de chauffe pour la préchauffer.

Les performances d’une chaudière à condensation

La plupart des chaudières à condensation affichent un ETAS supérieur à 92 %, ce qui en fait des chaudières à Très hautes performances énergétiques et les rend éligibles aux aides destinées à l’installation d’une chaudière basse consommation.

Beaucoup de fabricants utilisent le rendement nominal pour mesurer l’efficacité énergétique d’une chaudière à condensation. Cette donnée, exprimée en %, donne un ratio entre la quantité d’énergie utilisée par la chaudière (sous forme de combustible) et la quantité d’énergie produite (sous forme de chaleur), à un instant T. Plus flatteur que l’ETAS, ce chiffre est aussi moins précis.

Concrètement, en réutilisant une partie de la chaleur des fumées de combustion, une chaudière à condensation peut afficher un rendement nominal dépassant les 100 % et pouvant aller jusqu’à 110 à 115 %. Cela signifie qu’une fois lancée à plein régime, une chaudière à condensation produit plus d’énergie sous forme de chaleur qu’elle en consomme sous forme de combustible. À consommation égale de combustible, une chaudière à condensation produit donc plus de chaleur qu’une chaudière standard ou qu’une chaudière basse température.

Rendement nominal, rendement saisonnier, ETAS : quelle différence ?

Le rendement nominal correspond au rendement maximum théorique d’une chaudière. Il est calculé à un instant T en prenant en compte le pouvoir calorifique inférieur (PCI) du combustible.

Le rendement saisonnier, ou efficacité énergétique saisonnière (ETAS), détermine quant à lui le rapport entre la quantité de combustible utilisée et l’énergie transmise à l’eau de chauffage sur une année entière. Pour être considérée comme à Très haute performance énergétique (THPE) et bénéficier notamment des aides de l’État, une chaudière doit afficher un ETAS supérieur à 92 %.

Le prix d’une chaudière à condensation

Si les chaudières à condensation offrent un rendement très intéressant, elles coûtent toutefois relativement cher. Leur prix dépend notamment du fabricant, du modèle (murale ou au sol), de leur capacité et du combustible qu’elles utilisent, à savoir :

  • gaz : de 2 500 à 8 000 € TTC, pose comprise ;
  • bois : de 10 000 à 25 000 € TTC, pose comprise.

Les aides disponibles pour l’installation d’une chaudière à condensation

Contrairement aux chaudières basse température, une chaudière à condensation peut bénéficier d’aides financières pour son installation, à condition que son ETAS soit supérieur à 92 % et qu’elle soit bien considérée comme une chaudière à Très haute performance énergétique (TPHE).

Retrouvez ci-dessous la liste des différentes aides dont vous pouvez bénéficier pour l’installation d’une chaudière à condensation TPHE :

  • TVA réduit à 5,5 % ;
  • la prime énergie ;
  • MaPrimeRénov’ ;
  • l’éco-prêt à taux zéro ;
  • la prime à la conversion chaudière ;
  • la prime coup de pouce chauffage ;
  • l’aide « Habiter mieux sérénité » de l’Anah.

Notez que certaines de ces aides, allouées le plus souvent sous condition de ressources, sont cumulables. Pour en bénéficier, vous devez impérativement avoir fait installer votre chaudière par un professionnel Reconnu garant de l’environnement (RGE).

Comment trouver un professionnel RGE ?

Faire installer votre chaudière par un professionnel RGE est la première des conditions pour être éligibles aux aides énoncées ci-dessus. Pour en trouver un, faites fonctionner le bouche-à-oreille ou utilisez l’annuaire RGE de France Rénov’, un site Internet mis en place par les pouvoirs publics pour vous accompagner dans la réalisation des travaux d’amélioration énergétique de votre logement.

Les avantages et les inconvénients de la chaudière à condensation

Les chaudières à condensation, fonctionnant au gaz ou à la biomasse (bois, granulés, etc.), sont désormais les seules chaudières à bénéficier d’aides à l’installation de l’État ou des collectivités. Économes et très performantes, elles sont également plus chères et peuvent être plus fragiles ou demander davantage d’entretien que les chaudières basse température.

Les avantages de la chaudière à condensation

Avec un rendement nominal dépassant allègrement les 100 %, à plein régime, une chaudière à condensation produit plus de kWh de chaleur qu’elle brûle de kWh en équivalent combustible. Niveau performance, à part les pompes à chaleur, on ne fait pas mieux !

  • Une grande efficacité énergétique : grâce à leur procédé de récupération de la chaleur des fumées de combustion, les chaudières à condensation affichent généralement un coefficient d’efficacité saisonnière supérieur à 92 %. La chaudière à condensation est, loin devant la chaudière basse température, la plus performante des chaudières à combustion.
  • Économe en énergie : à consommation égale, une chaudière à condensation produit davantage de chaleur qu’une chaudière basse température. Elle permet ainsi d’économiser jusqu’à 15 % par rapport à une chaudière basse température. Cette économie peut représenter jusqu’à plusieurs dizaines d’euros en moins sur la facture annuelle de chauffage et réduire l’empreinte carbone de votre logement. C’est bon pour votre budget et pour la planète !
  • Éligible aux aides : plébiscitées par les pouvoirs publics, les chaudières à condensation bénéficient de nombreuses aides à l’installation. Elles sont notamment éligibles aux dispositifs des Certificats d’économie d’énergie (CEE) qui permettent aux particuliers confiant l’installation de leur chaudière à un fournisseur d’énergie de n’avoir à avancer que le reste à charge.

Les inconvénients d’une chaudière à condensation

La chaudière à condensation est devenue en quelques années le type de chaudière le plus installé en France. Malgré sa démocratisation encouragée par les nombreuses aides à l’installation distribuées par les pouvoirs publics, la chaudière à condensation présente tout de même quelques inconvénients :

  • un prix élevé : le prix des chaudières basse température ayant fortement baissé, l’écart de prix avec les chaudières à condensation peut désormais atteindre quelques milliers d’euros, c’est là le principal point négatif d’une chaudière à condensation. Néanmoins, les nombreuses aides disponibles peuvent, selon vos ressources, effacer en partie cette différence de prix ;
  • l’évacuation des condensats : une chaudière à condensation rejette des eaux issues de la condensation, appelées condensats, qui ont besoin d’être évacuées après usage. Contrairement à une chaudière à basse température, une chaudière à condensation doit ainsi être raccordée au réseau d’évacuation des eaux usées pour évacuer ces fluides légèrement acides et corrosifs ;
  • un appareil plus délicat : le fonctionnement d’une chaudière à condensation, qui repose sur la récupération de la chaleur des fumées en condensant les vapeurs d’eau qu’elles contiennent, est plus complexe que celui d’une chaudière basse température. La probabilité d’une panne ou d’un dysfonctionnement est par conséquent plus élevée. Une chaudière à condensation devra donc bénéficier d’un entretien plus régulier que pour une chaudière basse température.
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Chaudière à condensation ou chaudière basse température : laquelle choisir ?

Maintenant que nous avons décrit le fonctionnement, les caractéristiques et les principaux points positifs et négatifs des deux types de chaudière, comment faire le bon choix en fonction de vos besoins et de vos moyens ? Laquelle de la chaudière basse température ou de la chaudière à condensation est la mieux placée pour succéder à votre ancienne chaudière ?

Retrouvez ci-dessous quelques éléments de réponse.

Quelle est la plus simple d’installation et d’entretien ?

Installer une chaudière à condensation ou une chaudière basse température revient à peu près au même, à cela près que la chaudière à condensation devra être raccordée au réseau d’évacuation des eaux usées. Pour l’évacuation des fumées de combustion, l’une et l’autre doivent être raccordées à un conduit collectif de type VMC ou à une évacuation à ventouse. À l’entretien, une chaudière à condensation est un peu plus exigeante qu’une chaudière basse température.

Première manche remportée de justesse pour la chaudière basse température qui est légèrement plus simple à installer et plus robuste que la chaudière à condensation.

Quelle la moins coûteuse à l’achat ?

Tout dépend des modèles. Les chaudières à condensation sont sensiblement plus chères à l’achat que les chaudières basse température. Comptez en général un surcoût de 25 à 30 %. Néanmoins, les chaudières à condensation étant éligibles à de nombreuses aides de l’État ou des collectivités, en fonction de votre niveau de ressources, le reste à charge peut parfois être inférieur au prix d’une chaudière basse température.

Avantage encore une fois à la chaudière basse température qui est, sur le papier, moins coûteuse qu’une chaudière à condensation, bien que les aides puissent parfois inverser cette tendance.

Quelle est la plus performante ?

Sans conteste, une chaudière à condensation est bien plus performante qu’une chaudière basse température. Pour une quantité égale de combustible consommé, elle produit jusqu’à plus de 15 % de chaleur en plus en récupérant l’énergie présente dans les fumées de combustion. Pour ce qui est du confort thermique, chaudière à condensation et chaudière basse température se valent et procurent l’une comme l’autre une chaleur douce et agréable.

Grâce à son efficacité énergétique, bien meilleure que celle offerte par une chaudière basse température, la chaudière à condensation remporte cette manche haut la main.

Quelle est la plus économe à l’usage ?

On estime qu’une chaudière à condensation permet d’économiser jusqu’à 30 % sur ses factures de combustible par rapport à une chaudière classique. Une chaudière à basse température, c’est 15 % seulement. Sur une année, pour un consommateur moyen dépensant 1 000 euros TTC de gaz pour se chauffer, la différence sur la facture entre un logement équipé d’une chaudière à condensation et un logement équipé d’une chaudière basse température peut se chiffrer à plus de 150 euros.

Niveau consommation d’énergie, la chaudière à condensation est de loin la plus économe et bat facilement la chaudière basse température.

La chaudière à condensation est la meilleure des chaudières basse consommation

Plus performante, plus économe et plus avantagée par les pouvoirs publics, la chaudière à condensation semble remporter facilement le match qui l’oppose à la chaudière basse température. Hormis la question du prix, il n’y a aucune autre raison factuelle à préférer une chaudière basse température à une chaudière à condensation, sauf si vos radiateurs ou votre plancher chauffant sont conçus pour ne fonctionner qu’à basse température.

Notez également qu’au rythme assez rapide auquel évolue la réglementation en matière de performance énergétique des logements et des systèmes de chauffage, les chaudières basse température pourraient bien finir par être interdites à leur tour dans un avenir proche. De même, les aides à l’installation dont bénéficient toujours aujourd’hui les chaudières à condensation fonctionnant au gaz ne seront sans doute pas éternelles, le gaz ayant de plus en plus mauvaise presse. Une raison de plus d’en profiter maintenant sans attendre !

Changer de fournisseur pour faire encore plus d’économies

Chaudière à condensation ou chaudière basse température : ces deux types de chaudière vous feront faire des économies par rapport à une chaudière standard. Et si vous faisiez encore plus d’économies en changeant de fournisseur d’énergie ?

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