Tout savoir sur le tableau électrique

Le tableau électrique, ou tableau de répartition, est le point de départ de toute installation électrique intérieure. Son rôle est de répartir le courant entre les différents circuits d’un logement. Il accueille les appareils indispensables à la sécurité des biens et des personnes comme les disjoncteurs qui peuvent interrompre automatiquement l’alimentation en électricité en cas d’anomalie. Le tableau électrique peut aussi abriter des modules facultatifs qui permettent d’optimiser la gestion des circuits ou de réaliser des économies d’énergie. Retrouvez dans les lignes qui suivent tout ce qu’il faut savoir sur le tableau électrique et sur ses différents équipements.

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À quoi sert un tableau électrique ?

Situé le plus souvent juste après le compteur électrique et le disjoncteur général, le tableau électrique est l’organe central d’une installation électrique intérieure. Il permet de répartir l’électricité entre les différents circuits électriques d’un logement depuis l’alimentation générale.

Constitué d’un grand boîtier gris ou blanc éventuellement fermé d’une porte, il prend place dans l’Espace technique électrique du logement, ou ETEL. Il abrite des composants obligatoires qui assurent la protection des biens et des personnes contre les risques électriques (électrisation, court-circuit, surcharge, fuite de courant, etc.) et des composants facultatifs destinés à optimiser le confort d’utilisation de l’installation, voire à permettre des économies d’énergie.

À l’intérieur d’un tableau électrique, aussi appelé tableau de répartition, on trouve les éléments suivants :

  • des rangées ou rails métalliques qui permettent de fixer les modules ;
  • des bornes de raccordement à la phase, au neutre et à la colonne de terre ;
  • des peignes d’alimentation (un pour la phase et un pour le neutre à chaque rangée) ;
  • des connecteurs ;
  • des modules obligatoires (disjoncteur différentiel, parafoudre, etc);
  • des modules optionnels (minuterie, délesteur, etc).

En fonction des besoins du logement, un tableau électrique comptera de une à 4 rangées (voire davantage) qui peuvent accueillir chacune de 13 à 18 modules en règle générale. Plus le logement est grand et plus il compte de circuits électriques, plus le tableau devra comporter un nombre important de rangées pour pouvoir accueillir tous les modules nécessaires.

Installation en triphasé : qu’est-ce que ça change pour le tableau électrique ?

Pour une installation en triphasé, il faut prévoir un tableau électrique spécifique avec trois bornes de raccordement à la phase. Pour le reste, il n’y a aucune différence fondamentale entre un tableau de répartition en triphasé et un tableau de répartition en monophasé. En revanche, pour un tableau en triphasé, vous devrez y installer des modules adaptés à une installation électrique en triphasé. On appelle des modules tétrapolaires comptant trois bornes pour la phase.

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Quelles normes régissent l’installation d’un tableau électrique ?

Les règles d’installation d’un tableau électrique sont définies par la norme NF C 15-100. Cette norme électrique régit de manière générale la conception et la réalisation des installations électriques basse tension en France. La norme RE 2020, qui réglemente la construction des logements neufs, comporte également une disposition relative au tableau électrique.

La norme NF C 15-100

Régulièrement mise à jour et éditée par l’AFNOR, la norme NF C 15-100 est la bible de l’électricien professionnel. Sa dernière version (A5) date de juin 2015. Son application stricte est obligatoire pour toute création d’une nouvelle installation électrique. Elle est également fortement recommandée pour tous travaux de rénovation, y compris le remplacement du tableau électrique.

Concernant le tableau de répartition, la norme NF C 15-100 impose différentes règles quant à son installation, à savoir notamment (liste non-exhaustive) :

  • il doit être installé à au moins à 50 centimètres du sol pour les tableaux avec porte ou entre 90 et 180 centimètres pour les tableaux sans porte ;
  • 20% des emplacements prévus pour les modules (disjoncteurs et autres) doivent rester libres pour laisser la possibilité de relier de nouveaux circuits dans le futur ou d’installer d’autres modules optionnels : c’est la réserve modulaire ;
  • 2 prises de courant de 16A doivent être installées dans le tableau pour pouvoir alimenter d’éventuels appareils de communication, comme une box Internet ;
  • les différents circuits alimentés par le tableau doivent pouvoir être identifiés par la pose d’étiquettes (texte ou logo) sur les disjoncteurs ;
  • les modules utilisés doivent être adaptés au type de circuit et aux appareils qu’ils sont censés alimenter et protéger des risques électriques (voir plus loin).

Pour prendre connaissance de l’ensemble des règles concernant l’installation d’un tableau électrique, vous pouvez télécharger la dernière version de la norme NF C 15-100 sur le site de l’AFNOR. Attention, ce document est payant. Son téléchargement coûte 571,20€ TTC.

Si l’installation électrique d’un logement neuf ne respecte pas scrupuleusement la norme NF C 15-100, elle ne pourra pas obtenir la certification CONSUEL indispensable à l’installation d’un compteur d’électricité et à la souscription d’un contrat de fourniture.

La norme RE 2020

La norme RE 2020, pour Réglementation Environnementale 2020, est la norme qui régit désormais la construction des bâtiments neufs en lieu et place de la norme RT 2012. Son application est obligatoire pour les maisons individuelles et les logements d’habitation collectifs depuis le 1er janvier 2022 et pour les bureaux depuis le 1er juillet 2022.

De manière générale, la RE 2020 a pour objectif d’améliorer la sobriété et l’efficacité énergétique des bâtiments. Cela se traduit en ce qui concerne l’installation électrique par l’obligation d’installer un éco-compteur dans le tableau de répartition. Ce module permet en effet une meilleure gestion de l’énergie en affichant en temps réel les consommations d’électricité des circuits les plus énergivores.

Quelles sont les différents modules d’un tableau électrique ?

On trouve dans un tableau électrique des modules rendus obligatoires par la norme NF C 15-100 et d’autres dont l’installation est facultative et dépend des spécificités de votre logement ou de votre installation électrique.

Positionnés sur les rangées du tableau de répartition, ces modules sont reliés à borne de phase et à la borne de neutre via des peignes d’alimentation. Si besoin, ils peuvent également être raccordés à la borne de terre via un connecteur spécifique.

Les modules obligatoires

Les modules obligatoires d’un tableau électrique sont ceux qui permettent de protéger les biens et les personnes contre les différents défauts électriques (surcharge, surtension, court-circuit, etc.). Leur caractère obligatoire ne concerne légalement que la création d’une nouvelle installation électrique mais ces modules sont plus que recommandés, voire indispensables, en rénovation également. Il s’agît notamment :

  • des disjoncteurs différentiels ;
  • des disjoncteurs divisionnaires ;
  • du parafoudre ;

Les disjoncteurs différentiels

Le disjoncteur différentiel, aussi appelé interrupteur différentiel, prend place dans le tableau électrique au début de chaque rangée. Son rôle principal est de protéger les personnes contre les risques d’électrisation. Concrètement, il coupe automatiquement le courant dans le circuit ou dans le groupe de circuits qu’il protège s’il détecte une différence d’intensité entre le courant électrique qui entre dans le circuit et celui qui en ressort. Sa deuxième fonction est d’interrompre le passage du courant en cas de surcharge ou de court-circuit, comme n’importe quel disjoncteur.

Pour choisir le disjoncteur différentiel adapté au circuit ou au groupe de circuit qu’il doit protéger, trois critères doivent être prendre en compte :

  • son calibre : exprimé en ampère (A), il correspond à l’intensité maximale que le disjoncteur peut supporter sans se déclencher. Il doit être ou supérieur au calibre du disjoncteur général ou supérieur à la somme des calibres des disjoncteurs divisionnaires qu’il précède sur sa rangée. Les disjoncteurs différentiels les plus courants affichent des calibres de 40, 63 ou 90 Ampères.
  • sa sensibilité : exprimée en milliampères, elle correspond à la différence maximale d’intensité entre le courant entrant et le courant sortant que le disjoncteur peut tolérer avant de se déclencher. Elle est généralement fixée à 30 mA (avec une valeur maximale admise de 50 mA), un seuil qui garantit en principe l’intégrité physique d’une personne en cas d’électrisation.
  • son type : en fonction des circuits et du type d’appareil à protéger, il existe 3 principaux types de disjoncteur différentiel : A, AC et F (ou HPI) :
    • les modèles de type A permettent de protéger les gros appareils électriques (plaques de cuisson, borne de recharge, lave-linge, etc) ;
    • les modèles de type AC permettent de protéger les appareils standards (circuit d’éclairage, prises de courant, etc) ;
    • les modèles de type F permettent de protéger les appareils sensibles aux micro-coupures (ordinateur, congélateur, système d’alarme, etc.).

Coût moyen d’un disjoncteur différentiel : de 60 à 300 euros TTC.

Les disjoncteurs divisionnaires

Un disjoncteur divisionnaire est le point de départ d’un circuit électrique. Son rôle est de protéger le circuit et les appareils qui y sont branchés contre les effets néfastes d’une surcharge ou d’un court-circuit. S’il détecte un problème, c’est-à-dire si l’intensité du courant qu’il laisse circuler est supérieur à son calibre, il coupe automatiquement le passage du courant pour éviter tout échauffement ou départ de feu.

Le choix d’un disjoncteur divisionnaire, et de son calibre en ampère, dépend donc de l’intensité maximale que peut supporter le circuit qu’il est censé protégé. Il est aussi conditionné à la section des fils de ce circuit. Pour des fils de 1,5 mm2 par exemple, un disjoncteur de 16A maximum est préconisé. Pour certains appareils gros consommateurs d’électricité, comme un chauffe-eau ou une plaque de cuisson, il faut prévoir un circuit spécifique protégé par un disjoncteur divisionnaire dédié.

Les disjoncteurs divisionnaires doivent être placés après le disjoncteur différentiel par ordre décroissant (du plus gros calibre jusqu’au plus petit). On peut placer sur une même rangée jusqu’à 8 disjoncteurs divisionnaires à la suite d’un disjoncteur différentiel.

Coût moyen d’un disjoncteur divisionnaire : de 10 et 80 euros TTC.

Retrouvez dans le tableau ci-dessous quel type de disjoncteur différentiel et divisionnaire choisir en fonction du circuit et des appareils à protéger :

Type de circuit et d’appareil à protégerDisjoncteur différentielDisjoncteur divisionnaireSection des fils
LumièresDisjoncteur différentiel de 30 mA de type AC ou A pour 8 circuits (calibre de 40 à 90A)10 A – 1 disjoncteur pour 8 points lumineux1,5 mm2
Prises16 A – 1 disjoncteur pour 8 prises
20 A – 1 disjoncteur pour 12 prises2,5 mm2
Volets ou stores roulants16 A – 1 disjoncteur pour tous les volets1,5 mm2
Radiateur20 A – 1 disjoncteur pour 4500 W de puissance maximum2,5 mm2
Chauffe-eau20 A – 1 disjoncteur par appareil
Lave vaisselle
Four
Lave-lingeDisjoncteur différentiel de 30 mA de type A pour 8 circuits
(calibre de 40 à 90A)
20 A – 1 disjoncteur par appareil2,5 mm2
Recharge véhicule
Plaque de cuisson32 A – 1 disjoncteur par appareil6 mm2
CongélateurDisjoncteur différentiel de 30 mA de type F pour 8 circuits
(calibre de 40 à 90A)
20 A – 1 disjoncteur par appareil2,5 mm2
Hi-Fi, bureautique16 A – 1 disjoncteur par appareil
1,5 mm2
Quel type de disjoncteur différentiel et divisionnaire choisir en fonction du circuit et des appareils à protéger ?

Que faire quand un disjoncteur disjoncte ?

Lorsqu’un disjoncteur disjoncte c’est qu’il a détecté une anomalie sur le circuit ou le groupe de circuits qu’il est censé protéger. Il peut s’agir soit :

  • d’une surcharge, quand un circuit est sollicité au-delà de ses capacités ;
  • du dysfonctionnement d’un appareil électrique branché à l’installation ;
  • d’un court-circuit, en cas de contact accidentel entre deux fils ;
  • d’une fuite de courant, en cas de contact de la phase avec une structure métallique ou une personne (pour les disjoncteurs différentiels uniquement).

Pour éviter tout dommage important pour les biens ou les personnes quand survient l’une de ces anomalies, le disjoncteur coupe le passage du courant. Une fois que vous avez identifié et résolu le problème, vous pouvez ré-enclencher le disjoncteur afin que l’électricité circule à nouveau dans le circuit.

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Le parafoudre

Le parafoudre, ou parasurtenseur, est un module indépendant qui s’installe sur n’importe quel rail du tableau électrique. Directement relié à la borne d’alimentation générale du tableau, il protège l’ensemble de l’installation en cas de surtension brutale provoquée par la foudre. Son installation n’est obligatoire que dans trois cas bien particuliers, à savoir :

  • le logement concerné est équipé d’un paratonnerre ;
  • le logement concerné est situé à moins de 50 mètres d’un bâtiment équipé d’un paratonnerre ;
  • le logement concerné est raccordé au réseau basse tension par voie aérienne et est situé dans une zone d’activité orageuse élevée (AQ2).

Coût moyen du parafoudre : de 150 à 600 euros TTC.

Les prises de courant de service

La norme NF C 15-100 impose depuis sa dernière mise à jour l’installation dans le tableau électrique de 2 prises de courant de 16 ampères reliées à la terre (2P+T 16A). Ces dernières doivent permettre d’alimenter facilement les appareils de communication, comme la box Internet.

Ces prises peuvent s’installer directement sur l’un des rails du tableau ou sous le tableau et doivent faire l’objet d’un circuit dédié protégé par un disjoncteur divisionnaire d’un calibre de 16 ampères. Elles doivent être situées à plus de 5 cm et à moins de 130 cm du sol fini. Bien que leur utilité relève davantage du confort que de la sécurité des biens et des personnes, leur installation n’en demeure pas moins obligatoire dans le neuf comme pour une rénovation totale.

Les composants facultatifs

En plus des composants obligatoires qui sont indispensables à la sécurité des biens et des personnes, un tableau électrique peut également accueillir des modules supplémentaires optionnels, comme :

  • l’écocompteur ;
  • le télérupteur ;
  • le contacteur ;
  • le délesteur ;
  • la minuterie.

L’écocompteur

Si on s’en tient uniquement à la norme NF C 15-100, l’écocompteur n’est pas un composant obligatoire du tableau électrique. Il n’est rendu obligatoire que par la norme RE 2020 qui ne s’applique qu’à la construction des maisons neuves. Dans le cadre d’une rénovation, même totale, rien ne vous oblige donc à installer un écocompteur pour que votre installation électrique soit aux normes. Cependant, ce type module peut s’avérer très utile pour mieux gérer vos consommations.

L’écocompteur permet en effet de mesurer précisément les consommations d’électricité des postes les plus importants du logement, comme le chauffage ou la production d’eau chaude. Les informations recueillies sont consultables directement sur un écran à cristaux liquides. Elles peuvent également être accessibles depuis une application mobile si l’écocompteur dispose d’une prise RJ45 afin d’être raccordé à votre box Internet et pouvoir ainsi transmettre ses données.

Composé d’un petit boîtier, l’écocompteur se clipse sur un des rails du tableaux de la même façon que n’importe quel autre module. Il occupe généralement un encombrement équivalent à 6 modules et doit être protégé par un disjoncteur divisionnaire d’un calibre de 2 ampères. L’écocompteur et son disjoncteur doivent être raccordés à l’alimentation générale via des peignes de raccordement, un pour la phase et un pour le neutre.

L’écocompteur doit ensuite être raccordé à chaque circuit dont vous souhaitez qu’il mesure les consommations via des tores. Ces derniers ressemblent à de petits anneaux dans lesquels on fait passer les fils du circuit. L’écocompteur dispose de 5 entrées et permet donc de mesurer les consommations de 5 circuits. On y raccorde généralement les plus énergivores, ceux réservés au chauffage, à la climatisation ou à la recharge d’un véhicule électrique par exemple.

Coût moyen d’un écocompteur : de 300 à 600 euros TTC.

Le télérupteur modulaire

Un télérupteur est ni plus ni moins qu’un interrupteur. Il permet de couper manuellement l’alimentation en électricité d’un ou de plusieurs circuits depuis votre tableau électrique ou depuis des boutons pressoirs installés à différents endroits de votre logement. Ce type d’appareil peut s’avérer très pratique pour éteindre à distance un circuit d’éclairage comprenant plus de deux points de commande ou un circuit très éloigné.

On distingue généralement deux types de télérupteur, à savoir :

  • le télérupteur unipolaire qui coupe uniquement la phase. C’est le plus fréquemment utilisé ;
  • le télérupteur bipolaire qui coupe à la fois la phase et le neutre. Il se destine plus particulièrement aux circuits d’éclairage extérieurs.

Un télérupteur occupe un emplacement modulaire. Il se clipse dans le tableau électrique juste à côté du disjoncteur divisionnaire protégeant le circuit concerné auquel il doit être raccordé.

Certains modèles de télérupteur sont équipés d’une minuterie qui permet de faire des économies d’énergie en coupant automatiquement le courant à heure fixe.

Coût moyen d’un télérupteur : de 15 à 60 euros TTC.

Qu’en est-il des télérupteurs encastrables ?

Les télérupteurs encastrables ont exactement la même fonction que les télérupteurs modulaires mais ils s’installent à l’extérieur du tableau électrique. En fonction de leur dimension, on les positionne dans des boîtes d’encastrement ou de dérivation.

Le contacteur

Ce module, qui occupe un emplacement dans le tableau électrique, permet de n’autoriser le passage du courant dans le circuit auquel il est raccordé que lorsque le tarif du kWh est le plus avantageux. Le contacteur est donc réservé aux abonnés disposant d’une offre d’électricité à tarification variable, comme une option Heures Pleines / Heures Creuses ou Soir et Week-end par exemple. Il permet, par exemple, de s’assurer qu’une machine à laver ne pourra être lancée en dehors des heures creuses.

Coût moyen d’un contacteur : de 20 à 80 euros TTC.

Le délesteur

Lorsque la quantité d’électricité consommée simultanément par votre installation dépasse la puissance souscrite au compteur, le disjoncteur d’abonné coupe l’alimentation générale pour éviter une surcharge. Le délesteur permet d’éviter cette coupure générale. En cas de surcharge, ce module ne coupe que les circuits non prioritaires, comme un circuit de chauffage par exemple. Un délesteur occupe jusqu’à 4 emplacements modulaires et s’installe en amont des disjoncteurs.

Coût moyen d’un délesteur : de 90 à 350 euros TTC.

Où doit être installé le tableau électrique ?

Le tableau électrique doit être installé à côté du disjoncteur principal. Le plus souvent, on le trouve près de la porte d’entrée du logement. La norme NF C 15-100 préconise de le placer sur la gaine technique du logement (GTL) qui doit elle-même être située dans l’Espace technique du logement (ETEL). Cet espace, qui accueille aussi le disjoncteur principal et le coffret de communication, doit mesurer au minimum 60 centimètres de largeur et 25 centimètres de profondeur.

Le tableau électrique, quant à lui, doit être situé à une hauteur comprise entre 90 et 180 centimètres par rapport au sol fini. Il doit être facilement accessible et ne pas être installé à proximité d’une source de chaleur ou d’humidité. Généralement, il est installé juste au-dessus du coffret de communication.

Combien coûte l’installation d’un tableau électrique ?

Le prix à l’achat d’un tableau électrique nu varie de 20 euros TTC pour un tableau d’une seule rangée à environ 100 euros TTC pour un tableau de 3 à 4 rangées. Il existe également des tableaux pré-câblés et pré-équipés contenant déjà tous les modules obligatoires (disjoncteurs différentiels et disjoncteurs divisionnaires). Leur prix varie de 150 euros TTC pour un tableau d’une seule rangée à plus de 700 euros TTC pour un tableau de 3 à 4 rangées.

Pour estimer le coût total d’un tableau électrique, il faut également prendre en compte la quantité et le type de modules complémentaires qu’il sera nécessaire d’ajouter aux modules obligatoires ainsi que le coût de la main d’œuvre. Tout dépend en grande partie du nombre de circuits à raccorder et donc de la taille du logement concerné.

Retrouvez ci-dessous le coût moyen d’une tableau électrique complet, pose comprise, en fonction du type de logement à équiper :

  • Pour un studio ou un 2 pièces : de 900 à 1300 euros TTC.
  • Pour un appartement ou une maison de 3 à 4 pièces : de 1400 à 1800 euros TTC.
  • Pour un appartement ou une maison de 5 pièces et plus : de 2000 à plus de 3000 euros TTC.

Ces tarifs moyens s’entendent pour un tableau tout équipé respectant la norme NF C 15-100 et comprenant à minima un écocompteur et un module facultatif par rangée (télérupteur, contacteur, délesteur, etc.).

Peut-on installer soi-même un tableau électrique ?

Avec un peu de patience et de méthode, poser un tableau électrique pré-câblé et pré-équipé est à la portée de n’importe quel bricoleur. Ces tableaux disponibles à la vente dans les grandes surfaces de bricolage sont vendus avec les disjoncteurs différentiels et les disjoncteurs divisionnaires adéquats déjà positionnés sur les rails. Vous n’aurez plus qu’à connecter le tableau à l’alimentation générale et relier chaque circuit de votre installation au disjoncteur divisionnaire correspondant.

Pour vous y aider et trouver la liste du matériel nécessaire, n’hésitez pas à consulter notre article dédié à l’installation d’un tableau électrique.

Et si vous en profitiez pour changer de fournisseur ?

Remplacer votre tableau électrique représente un coût que vous pouvez amortir en installant des modules complémentaires qui vont permettront de faire des économies d’énergie. Une autre manière de faire baisser le montant de vos factures est de changer de fournisseur. Pour trouver une offre proposant des tarifs plus attractifs que ceux dont vous bénéficiez aujourd’hui, n’hésitez pas à utiliser notre comparateur des fournisseurs d’énergie. Cet outil en ligne gratuit vous propose en quelques clics une sélection d’offres adaptées à votre profil et à votre budget.

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