Quel est le fournisseur de gaz le moins cher ?
Selon GRDF, il y a plus de 11 millions de clients abonnés à un contrat de gaz en France. Cela fait autant de compteurs et encore plus de personnes qui utilisent le gaz pour se chauffer, avoir de l’eau chaude sanitaire et/ou cuisiner. Avec la crise énergétique que nous traversons actuellement, trouver le fournisseur de gaz le moins cher est nécessaire et financièrement vital. Avant 2007, seuls le fournisseur de gaz historique et des ELD vendaient le combustible d’origine fossile aux foyers alimentés au réseau national. Désormais, ce sont près d’une trentaine d’acteurs qui se partagent la fourniture du gaz sur le territoire métropolitain. Ce large choix est bénéfique pour les clients consommateurs qui peuvent comparer les offres et choisir librement le fournisseur de gaz le moins cher. Mais vers qui se tourner ? Comment les fournisseurs peuvent-ils proposer des tarifs concurrentiels, en particulier lorsque les prix du gaz flambent, comme ces derniers temps ?

Le gaz, une énergie difficile à délaisser
Le gaz est une énergie qui peut être remplacée par d’autres ressources, comme l’électricité ou encore le bois. Contrairement au courant qui est indispensable pour alimenter les appareils électriques, il est possible de se passer de gaz. Cela est vrai à condition d’avoir un autre moyen énergétique pour le chauffage, la production d’eau chaude et/ou la cuisson. Malgré cela, le gaz est plébiscité par plus de 11 millions de clients. Découvrons pourquoi.
Le gaz, une énergie confortable
Le gaz est apprécié pour le confort thermique qu’il procure. Il permet en effet de profiter d’une température homogène et d’une chaleur sur-mesure, à choisir selon vos besoins.
Avoir de l’eau chaude disponible en permanence est un autre atout de ce combustible (offert grâce aux chaudières à gaz). Les utilisateurs sont donc rarement confrontés à la pénurie d’eau chaude, ce qui peut arriver lorsque vous utilisez un ballon d’accumulation électrique. Nous pouvons dire que grâce à une chaudière à gaz, l’eau chaude coule à volonté. Toutefois, faire des économies d’eau est préférable.
Le gaz, une énergie disponible
Contrairement à l’électricité, le gaz naturel peut être stocké. Selon GRDF, distributeur de gaz naturel, les capacités de stockage actuelles représentent « 25 % de la consommation annuelle française » (source : Le gaz, une énergie confortable et disponible de GRDF). Les différents moyens disponibles, aériens ou souterrains, permettent notamment de prévoir et d’affronter les pics de consommation en hiver. Ils offrent également la possibilité de faire des réserves du combustible acheté à un prix intéressant.
D’un autre côté, bien que la pénurie de gaz naturel ne soit pas imminente, les réserves mondiales de cet hydrocarbure fossile s’amenuisent. Une solution de remplacement devra être trouvée dans les décennies qui viennent. Elle devra bien entendu être plus propre et renouvelable, pour le bien de la planète.
Le gaz, une énergie qui reste compétitive
Historiquement, le kWh de gaz a toujours coûté moins cher que l’électricité. Cependant, avec la crise gazière qui a débuté fin 2021, les prix du combustible ne sont plus autant intéressants qu’avant. Voici une grille tarifaire qui compare les tarifs du gaz et de l’électricité pratiqués par quelques fournisseurs d’énergie. Ces prix d’offres de marché sont valables au 1er février 2023 :
Fournisseur de gaz et d’électricité | Prix du kWh d’électricité | Prix du kWh de gaz | ||
---|---|---|---|---|
Nom de l’offre (Option Base 6 kVA*) | Tarif TTC (en euros) | Nom de l’offre (Classe B1, zone 2*) | Tarif TTC (en euros) | |
EDF | Offre Zen Week-end (semaine) | 0,2284 € | Avantage Gaz | 0,2011 € |
TotalEnergies | Offre Heure Éco | 0,1661 € | Offre Heure Éco | 0,2062 € |
ENI | Indexée Éco | 0,2230 € | Indexée Éco Gaz | 0, 1353 € |
Engie | Élec Référence 1 an | 0,2356 € | Gaz Tranquillité 1 an | 0, 1042 € |
*Option Base 6 kVA prise en exemple
**Classe B1 prise en exemple. Correspond à une consommation entre 6 001 kWh et 30 000 kWh, soit pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la cuisson
***Zone 2 prise en exemple, ou groupe B chez Engie
Nous pouvons le remarquer, le prix du kWh de gaz est nettement moins cher que celui de l’électricité chez deux fournisseurs, tandis que chez les deux autres il n’est pas attractif. Cependant, pour Engie, par exemple, les prix présentés sont un socle auquel s’ajoutent des « obligations » qui évoluent selon la consommation de chaque client.
De plus, pour que les économies soient réelles, il est primordial que la consommation de gaz et celle d’électricité soient équivalentes. En effet, si par exemple une chaudière au gaz consomme le double d’énergie qu’un ballon d’eau chaude électrique, alors les économies ne seront pas au rendez-vous.
De ce fait, pour que le gaz reste une énergie compétitive, il faut comparer les tarifs et choisir le moins cher. Par ailleurs, il est nécessaire que les appareils soient performants et consomment peu d’énergie. Les chaudières gaz à condensation sont par exemple des systèmes à très haute performance énergétique qui permettent de réduire significativement les besoins en gaz.
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Le gaz, une énergie facile à utiliser
Une fois puisé dans les sous-sols de la Terre, le gaz peut être immédiatement utilisé, sans avoir besoin d’être transformé. Ce qui n’est pas le cas du pétrole qui doit par exemple être distillé pour donner du carburant. C’est le cas aussi de l’uranium qui doit subir la fission nucléaire pour générer de l’électricité. Cette absence de transformations majeures permet au gaz d’avoir, en principe, un tarif concurrentiel sur le marché de l’énergie. Cependant, ces derniers temps, l’hydrocarbure d’origine fossile se vend au prix fort. Cette grimpée des prix du gaz est en partie due au conflit armé opposé la Russie (grande productrice de gaz) et l’Ukraine (soutenue par les pays européens qui achètent le gaz russe).
S’il ne subit pas de transformations majeures, le gaz est toutefois odorisé avant de pouvoir être distribué dans les foyers français. En effet, l’odeur de ce combustible n’est pas naturelle, il s’agit d’un ajout qui est fait au moment de la distribution de la ressource afin de garantir une utilisation sécurisée. L’odorisation est une tâche simple qui est effectuée sur les lieux de stockage du gaz ou dans les ports méthaniers, juste avant que le combustible soit injecté dans le réseau de distribution. Ainsi, en cas de fuite, vous êtes en capacité de détecter du gaz grâce à votre odorat.
D’autre part, l’hydrocarbure peut être liquéfié (par cryogénisation) afin d’être transporté plus facilement par voies maritimes. Le passage du gaz à l’état liquide permet de l’acheminer en plus grandes quantités grâce à des méthaniers, d’énormes tankers prévus à cet effet.
Ce sont les seules grandes transformations que l’hydrocarbure puisé dans les sols subit entre le moment où il est extrait (produit) et le moment où il est utilisé. Le gaz vert, produit à partir de déchets, est lui aussi odorisé. Il est rarement liquéfié avant de rejoindre le réseau de distribution, car il est souvent produit localement.
Le gaz, une énergie majoritairement fossile
Malgré tous ses atouts, le gaz reste une ressource d’origine fossile et non renouvelable. Elle est puisée dans le sous-sol où se trouvent des réserves formées naturellement il y a plusieurs millions d’années.
Comparé au pétrole et au charbon, le gaz naturel est moins polluant. Il n’émet quasiment aucune particule fine durant sa combustion et rejette moins de gaz à effet de serre que le pétrole ou le charbon.
Le gaz, une énergie de plus en plus verte
Le gaz vert, est la version propre et renouvelable de l’hydrocarbure fossile qui a mis des millions d’années à se former. Il est obtenu à partir de la méthanisation, un procédé qui consiste à récupérer le gaz généré par la dégradation de déchets organiques. Le tout se déroule dans des méthaniseurs, des unités de méthanisation reconnaissables grâce à leurs gros dômes verts, blancs ou gris.
Grâce aux sites de production de biogaz, un combustible plus vert est injecté dans le réseau de distribution. Il est toutefois produit en quantités insuffisantes et ne peut pas, pour l’heure, servir à couvrir les besoins de tous les consommateurs réunis.
Cependant, ce combustible d’origine renouvelable est sans nul doute l’avenir du gaz. Il permet par ailleurs de réutiliser les déchets organiques (déchets verts, sous-produits agricoles, restes alimentaires, sous-produits animaux, etc.) et de les revaloriser.
Les différents types de fournisseurs de gaz
Sur le marché de l’énergie, deux grands types de fournisseurs de gaz s’affrontent, ceux dits historiques et les alternatifs. Qui sont-ils, pourquoi sont-ils nommés ainsi et qui sont les moins chers ? On vous dit tout.
Qui est le fournisseur historique de gaz
Il n’existe pas un, mais plusieurs fournisseurs historiques de gaz. Commençons par le plus connu : Engie. Les autres acteurs historiques sont des ELD, dont nous allons parler dans le point suivant.
Anciennement GDF Suez, Engie est le fournisseur historique de gaz qui était présent avant 2007 sur 95 % du territoire français. L’opérateur est né de la nationalisation de nombreuses régies privées en 1946. En 2023, l’État français détient environ un quart du capital d’Engie. Malgré les ventes de parts du capital opérées durant les dernières années, le groupe reste en partie la propriété de l’État.
Dès sa création, GDF (Gaz de France) est chargé de la production du gaz de ville. Ce dernier est différent du combustible fossile utilisé de nos jours. Il est en effet produit dans des usines à gaz à partir de la distillation de la houille (une roche proche du charbon). Après la découverte de gisements prometteurs dans le sud-ouest de la France, sur le site de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, GDF se tourne alors vers le gaz naturel. À ce moment-là, l’entreprise a également en charge le stockage du combustible, mais aussi son transport, sa distribution et sa fourniture.
Avec l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence en 2007, les multiples activités (qui cachent un certain monopole de la part de GDF Suez) doivent être séparées afin d’être en conformité avec la réglementation européenne. Des filiales sont ainsi nées et ont permis de distinguer les différentes activités du groupe :
- GRDF, le gestionnaire du réseau de transport, voit le jour en 2008 ;
- GRTgaz reprend les activités de transport du gaz de GDF en 2005 sur les trois quarts du territoire (le gestionnaire du réseau de transport du gaz Téréga s’occupe quant à lui du quart restant, c’est-à-dire le sud-ouest de la France) ;
- Storengy devient en 2005 l’un des gestionnaires du stockage du gaz.
Bien que ces filiales appartiennent à Engie (ex GDF Suez), elles sont indépendantes et agissent de manière équitable entre tous les fournisseurs d’énergie. Ainsi, GRDF, le gestionnaire de réseau de transport n’a par exemple pas le droit de privilégier Engie, sa société mère. Un manquement de transparence serait immédiatement sanctionné par le CoRDiS de la CRE (Comité de règlement des différends et des sanctions, l’un des deux organes indépendants de la Commission de régulation de l’énergie).
En 2015, le fournisseur de gaz change de nom et devient ENGIE.
Les ELD ou entreprises locales de distribution
Que ce soit pour la fourniture de gaz ou d’électricité, les ELD sont des acteurs majeurs sur le marché de l’énergie. Ils étaient présents sur le marché avant 2007, ils sont donc dits « historiques ». Plusieurs se démarquent, grâce à leur territoire et à leur nombre de clients. En voici quelques-uns :
- Gaz de Bordeaux, opérateur historique en Gironde et alternatif dans le reste du pays ;
- ES – Gaz de Strasbourg, présent à Strasbourg et ses environs, mais aussi sur tout le territoire depuis 2007 ;
- Gaz de Barr, acteur majeur dans le nord-est du pays ;
- Gaz-Electricité de Grenoble – GEG, présent en Isère, etc.
Certaines de ces compagnies sont les seules présentes sur leur territoire, comme Gaz de Bordeaux. Toutefois, cette pratique va à l’encontre des exigences européennes concernant la dérégulation du marché gazier. Sur les territoires des ELD, les clients n’ont pas la liberté de choisir le fournisseur de gaz le moins cher. La CRE, Commission de régulation de l’énergie, a donc décidé de mettre en place certaines mesures pour stopper ce monopole qui prive les clients de leur liberté de choisir.
Les fournisseurs alternatifs de gaz
En 2007, le marché de l’énergie s’ouvre à la concurrence. De nouveaux fournisseurs de gaz sont désormais autorisés à vendre la fourniture aux clients particuliers (les professionnels et entreprises ayant profité de la dérégulation du marché quelques années plus tôt).
C’est ainsi que certains fournisseurs historiques européens sont venus prendre place sur le marché français. C’est le cas d’ENI, fournisseur historique italien, ou encore du suédois Vattenfall.
D’autres, de nouvelles sociétés de fourniture d’énergie ou des compagnies d’électricité qui se sont mises à vendre du gaz aux clients consommateurs, sont apparues sur le marché.
Ces opérateurs qui ne sont pas historiques en France sont désignés comme étant des fournisseurs alternatifs.
Pour pouvoir accéder aux réseaux de transport et de distribution du gaz, ces fournisseurs alternatifs ont dû demander une autorisation aux gestionnaires (GRDF et d’autres ELD territoriales, comme Régaz-Bordeaux, en Gironde). Ici, c’est encore la CRE qui veille à ce que tous les opérateurs énergétiques alternatifs exerçant leur activité sur le territoire puissent avoir accès aux réseaux de gaz afin de satisfaire leurs clients. Un conflit entre un fournisseur et un gestionnaire de réseau entraînerait des sanctions prises par le CoRDiS de la CRE que nous avons évoqué plus haut.
Qui sont les fournisseurs de gaz les moins chers ?
C’est la question essentielle qui se pose pour faire des économies sur la facture de gaz. Voyons dès à présent qui sont les fournisseurs de gaz les moins chers.
Historique ou alternatif, quel fournisseur de gaz est le moins cher ?
Les ELD et Engie, c’est-à-dire les fournisseurs de gaz historiques, sont encore aujourd’hui soumis aux tarifs réglementés du gaz. Cela ne sera plus le cas d’ici quelques mois. Ces prix du kWh de gaz sont réputés être les plus hauts. Cependant, avec les récentes hausses des tarifs sur le marché de gros et de détail, nous pouvons dire que les TRV ne sont pas forcément les plus chers à l’heure actuelle. Rappelons que les tarifs réglementés sont fixés par la CRE et les pouvoirs publics (en fonction des cours du gaz, notamment), ils permettent d’encadrer les prix et ainsi d’éviter toute dérive. Cependant, ces tarifications encadrées prendront fin le 30 juin 2023. Elles ne sont plus commercialisées depuis novembre 2019. Seuls les anciens clients les conservent (sauf s’ils décident de changer d’offre avant juillet 2023, après cette date, ils basculeront automatiquement vers une offre de marché de l’opérateur).
Depuis 2007, les fournisseurs alternatifs de gaz proposent ce que l’on nomme des prix de marché. Étant donné que les offres sont mises en concurrence, le client peut choisir la moins chère, ce qui pousse les opérateurs à réduire leurs prix au maximum. Ces tarifs sont fixés librement par l’opérateur. Il peut :
- prendre le TRV en référence et proposer des offres X % moins chères par rapport aux tarifs réglementés ;
- suivre les cours du gaz et revendre la ressource énergétique au prix du marché (en ajoutant sa marge, bien entendu).
Attention, les fournisseurs historiques proposent eux aussi des offres de marché. Dire que les fournisseurs alternatifs sont forcément les moins chers est donc faux.

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faire une simulationComparatif des fournisseurs de gaz et de leurs prix
Pour savoir quel fournisseur est le moins cher, nous avons élaboré un tableau qui compare les offres proposées par les principaux fournisseurs de gaz en France. Nous prenons comme référence la zone 2 pour un tarif B1 (chauffage, eau chaude et/ou cuisson) :
Fournisseur de gaz | Nom et type d’offre | Prix de l’abonnement annuel TTC (en euros) | Prix du kWh TTC (en euros) | Caractéristiques sur la facturation |
---|---|---|---|---|
Dyneff | Mon Contrat Serein Vert – Prix fixe 2 ans | 307,32 € | 0,1488 € | Facture papier gratuite. Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
EDF | Avantage Gaz Prix fixe 4 ans et 1 mois | 232,92 € | 0,2011 € | Facture papier gratuite. Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
ENI | Indexée Éco Gaz – Prix indexé sur le TRV hors taxes pendant 1 an | 273,28 € | 0,1344 € | Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
Engie | Gaz Tranquillité Prix fixe 1 an | 277,20 € | 0,1042 € | Facture papier gratuite. Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
Sowee | Offre Gaz Éco – Prix indexé sur le TRV de gaz | 345,12 € | 0,1043 € | Facture papier gratuite. Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
TotalEnergies | Offre Heures Éco – Prix indexé sur le TRV de gaz | 244,32 € | 0,1042 € | Facture uniquement en ligne. Facturation annuelle (mensualisation) ou bimestrielle au choix. |
Vattenfall | Gaz Eco Plus Prix indexé sur le TRV | 273,78 € | 0,0994 € | Factures en ligne uniquement. Facturation annuelle. |
Comparaison des offres de gaz et de leurs prix
Comparaison des offres de gaz et de leurs prix
Vattenfall, fournisseur alternatif en France, propose le tarif du kilowattheure de gaz le moins cher. En revanche, le coût de l’abonnement est plus élevé. EDF, le fournisseur historique d’électricité, propose quant à lui l’abonnement de gaz le moins cher du marché. Son prix du kWh est cependant le plus élevé de notre tableau.
Avec un prix de l’abonnement et du kilowattheure parmi les plus bas au 1er février 2023, TotalEnergies est le fournisseur de gaz le moins cher à cette date.
Ces tarifs sont bien sûr à prendre en compte au moment de la parution de cet article, les tendances pouvant radicalement s’inverser d’ici un mois ou deux. C’est donc une affaire à suivre et une preuve qu’il est primordial d’utiliser un comparateur de tarifs de gaz au moment même où vous souhaitez changer de fournisseur d’énergie.
Les fournisseurs de gaz vert les moins chers
Certains clients font le choix du biogaz, majoritairement produit sur le territoire français. Il s’agit donc d’un gaz vert et local, deux qualités importantes qui permettent d’encourager la filière française de biométhane. Peu de fournisseurs proposent à l’heure actuelle des contrats d’énergie avec du gaz vert. Quelques-uns se démarquent, bien que les tarifs soient majoritairement plus élevés que ceux constatés dans le tableau précédent.
TotalEnergies et son offre verte de gaz
TotalEnergies propose une offre verte qui inclue 10 % de biogaz, le reste étant du gaz naturel. Le gaz vert est issu de fermes de biométhane gérées par des producteurs français.
Le tarif de l’offre verte TotalEnergies est plus élevé que l’offre de gaz Essentielle, alors que seulement 10 % de gaz est renouvelable dans cette offre. Cependant, les clients désirant consommer du biogaz font avant tout un geste plus écologique que la consommation de gaz naturel.
Engie, un gaz vert en option
Engie, le fournisseur de gaz historique présente quant à lui une option payante à ses clients souhaitant consommer un gaz d’origine renouvelable. L’option est proposée à partir de 0,75 € TTC et son prix varie selon la part de biogaz souhaitée. Ainsi, pour :
- 5 % de biogaz, l’option est à 0,75 € TTC par mois ;
- 100 % de biogaz, l’option est à 15 € TTC par mois.
Il est possible de choisir une part de gaz vert située entre 5 et 100 %, un conseiller du fournisseur pourra alors ajuster le tarif selon le taux de biogaz souhaité.
Notez qu’Engie a réduit de moitié le tarif de son option gaz vert qui était plus chère il y a quelques mois. C’est une bonne nouvelle pour votre porte-monnaie !
Quelle offre verte est la moins chère ?
Après avoir vu quels sont les principaux fournisseurs de biogaz en France, découvrons qui propose les meilleurs prix. Voici un comparatif des offres vertes pour trouver la moins chère, pour une classe de consommation B1 et une zone 2 (référence identique au tableau précédent, pour une comparaison équitable). Ces tarifs sont valables au 1er février 2023 :
Fournisseur | Offre | Prix de l’abonnement annuel TTC (en euros) | Prix du kWh de biogaz TTC (en euros) |
---|---|---|---|
Engie | Gaz Tranquillité 1 ans + Option Gaz Vert+ | Abonnement et prix du kWh identiques à l’offre Gaz Tranquillité 1 an + Option Gaz Vert+ payante à partir de 0,75 € TTC par mois | |
TotalEnergies | Offre Verte Fixe | 273,78 € | 0,1042 € |
Rappelons que souscrire une offre de gaz vert pas chère ou à un tarif équivalent au TRV ne garantit pas une consommation de biogaz à 100 %. En effet, qu’il soit d’origine fossile ou renouvelable, les différents combustible injectés dans le réseau de distribution se mélangeant dans les canalisations. Il est pour l’heure impossible de les séparer jusqu’au consommateur, même si ce dernier a souscrit une offre de gaz 100 % vert. En revanche, choisir un contrat vert permet de soutenir la filière du biométhane en France. C’est donc une manière de participer au développement d’un gaz plus propre pour les générations futures.
Qu’est-ce qu’une offre de gaz durable ?
Certains opérateurs, comme EDF ou ENI, ne proposent pas de gaz vert, mais un gaz dit durable. Il s’agit de « gaz naturel compensé carbone ». La compensation carbone mise en œuvre par le fournisseur de gaz consiste à acheter autant de crédits carbone que de gaz naturel consommé par les clients finals. Ces crédits carbone, certifiés par l’ONU (Organisation des Nations unies), servent à financer des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour EDF et ENI que nous avons pris en exemple, cela passe par le développement de nouvelles façons de produire de l’électricité à partir de ressources d’origine renouvelable. Vous l’aurez compris, la compensation carbone pour les offres de gaz EDF n’est pas bénéfique à la production de gaz vert, mais à la production d’électricité renouvelable. Cela reste tout de même une bonne nouvelle pour la planète.
Comment changer de fournisseur de gaz ?
Votre fournisseur actuel ne figure pas parmi les moins chers du marché ? Il est sûrement temps de choisir un nouvel opérateur et de vous tourner vers le plus avantageux. Le changement de fournisseur de gaz est gratuit. La procédure est simple à réaliser, elle ne prend que quelques minutes et n’occasionnera aucune coupure de gaz.
Pour changer de fournisseur de gaz sans déménager, vous devez :
- Contacter le fournisseur de gaz de votre choix ;
- Lui donner le numéro PCE de votre compteur de gaz ;
- Lui communiquer vos coordonnées (nom, prénom, adresse postale, e-mail, etc.) ;
- Préciser la date de changement de fournisseur souhaitée (pour la résiliation avec l’autre fournisseur) ;
- Donner l’index de consommation de votre compteur de gaz ;
- Fournir un RIB, pour les futurs prélèvements automatiques ;
- Préciser vos préférences pour la facturation (annuelle ou bimestrielle, facture électronique ou papier, etc.).
Dans le cadre d’un déménagement, vous devrez contacter votre fournisseur actuel pour demander une résiliation du contrat à la date de votre départ. En parallèle, il faudra contacter le fournisseur de votre choix pour souscrire un contrat pour votre nouveau logement.
Si vous restez dans le même logement, le nouveau fournisseur de gaz contactera votre ancien opérateur et procédera à la résiliation gratuite du contrat de gaz. Pour que le changement soit correctement effectué, le nouveau fournisseur devra avoir toutes les informations listées ci-dessus en sa possession.
Vous pouvez aussi vous faire accompagner par l’un des conseillers Choisir.com. Il vous aiguillera dans vos démarches et pourra aussi vous aider à trouver le fournisseur de gaz le moins cher.
Répétons-le, vous avez la possibilité de changer de fournisseur de gaz à tout moment, gratuitement et sans coupure d’énergie. Un contrat signé pour une durée définie ne signifie pas que vous devez conserver ce fournisseur jusqu’à la fin. Cela veut simplement dire que le fournisseur s’engage à vous délivrer du gaz durant cette période. De ce fait, pour faire des économies, vous avez la possibilité de consulter régulièrement les tarifs des différentes offres de gaz mises sur le marché. Dès lors que vous constatez un écart important avec votre tarif actuel, vous êtes libre de vous tourner vers le fournisseur le moins cher que vous aurez trouvé. Vous pouvez répéter cette procédure aussi souvent que vous le jugerez nécessaire pour réduire vos factures d’énergie.
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Prix du gaz : comment les fournisseurs font-ils baisser les tarifs ?
Le gaz acheté par tous les fournisseurs est le même à être injecté dans le réseau, quelles que soient sa composition et sa provenance. Il peut être vert ou d’origine fossile, il peut aussi arriver de Norvège, des Pays-Bas, du Qatar, d’Algérie et de bien d’autres pays lointains où les sous-sols sont riches en hydrocarbures. Mais alors, si le gaz acheminé vers la France est le même pour tous, comment les fournisseurs peuvent-ils casser les prix et proposer des offres moins chères que leurs concurrents ? La réponse est ci-dessous.
Suivre les cours du gaz pour l’acheter au meilleur prix
Ce sont les fournisseurs de gaz qui achètent la ressource énergétique auprès des producteurs. L’achat se déroule sur des plateformes boursières où les fournisseurs (leurs traders, plus exactement) scrutent chaque baisse pour profiter d’un prix bas. Cependant, tous opèrent de la même manière, ils peuvent donc faire grimper les prix en quelques instants s’ils décident d’acheter tous en même temps. Lorsque la demande est forte, le cours du gaz grimpe inévitablement. Les besoins augmentent pour plusieurs raisons :
- l’hiver s’annonce plus froid que prévu. La demande de gaz est grande, les producteurs savent que, quel que soit le prix, les fournisseurs seront obligés d’acheter l’hydrocarbure pour satisfaire les besoins de leurs clients ;
- une vague de froid inattendue fait son apparition, la nécessité de gaz pour le chauffage augmente considérablement ;
- les stocks s’amenuisent et il est nécessaire de refaire des provisions de gaz, et donc d’importer de la ressource énergétique. Un besoin soudain de gaz pousse les producteurs à vendre plus cher ;
- des conflits (politiques, armés, etc.) affolent la bourse et le cours du gaz s’envole.
Cependant, certaines circonstances font baisser le cours du gaz. C’est à ce moment-là qu’il devient particulièrement intéressant d’acheter la matière première. Les fournisseurs scrutent donc ces chutes du cours, qui peuvent arriver pour diverses raisons :
- les demandes en gaz (des fournisseurs) sont inférieures à l’offre (des producteurs). Les producteurs sont obligés de vendre coûte que coûte les quantités de gaz qu’ils ont produit. Pour cela, ils cassent les prix ;
- l’hiver s’annonce doux, les fournisseurs prédisent une faible demande et commandent moins d’hydrocarbure, etc.
Des taxes identiques à tous les fournisseurs
Tout comme pour l’électricité, il existe des taxes sur le gaz naturel. Elles sont récupérées par chaque fournisseur de gaz qui les reverse ensuite à l’État. Il s’agit de :
- la Contribution tarifaire d’acheminement (CTA), équivalente à 3 % de la facture annuelle de gaz ;
- la Taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) qui connaît une flambée fulgurante ces dernières années. Elle équivaut à 11 % de votre facture annuelle ;
- la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est de 5,5 % sur la part fixe de l’abonnement et sur la CTA et de 20 % pour la fourniture (sur le kWh) et sur la TICGN.
Nous venons de le mentionner, les taxes que sont la CTA et la TICGN sont elles-mêmes taxées, car soumises à la TVA…
Attention, parfois, les fournisseurs incluent ces taxes dans leurs tarifs, tandis que d’autres les facturent en supplément. Il convient donc de bien éplucher la grille tarifaire de l’énergéticien que vous aurez choisi pour ne pas avoir de mauvaise surprise ! Pour cela, nous vous suggérons de comparer les prix hors taxes du gaz afin d’être sûr que la comparaison est juste.
Une crise politique qui risque de faire grimper les prix du gaz
Nous l’avons abordé il y a quelques instants, la France importe son gaz de plusieurs pays différents. Cela n’est pas dû un hasard. En effet, dans certains pays où le pouvoir politique est instable, la ressource énergétique peut vite devenir un outil de chantage.
Prenons l’exemple du conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis plus d’un an (souhaitons qu’à l’heure où vous lisez cet article, cette guerre soit terminée). En attaquant son voisin, l’État Russe s’est mis la majorité des nations mondiales à dos. Ces dernières, dont l’Union européenne ou encore les États-Unis ont immédiatement opéré des sanctions. Les États-Unis ont par exemple décidé de faire un embargo sur les importations de gaz, une source de gros revenus pour la Russie.
La Russie est un gros exportateur de gaz. L’Agence internationale de l’énergie estime que c’était le premier producteur de gaz au monde en 2020. Ses sous-sols riches en hydrocarbures et ses zones inhabitées, comme en Sibérie, sont propices à une production massive de gaz naturel. Pour le gouvernement russe, cette ressource énergétique est une véritable monnaie d’échange. À la moindre contrariété, les bourses s’affolent et le cours du gaz russe grimpe, entraînant avec lui le prix de l’hydrocarbure venant d’autres pays. Au final, c’est le consommateur qui est impacté, qu’il soit un particulier, une entreprise ou une collectivité.
En 2020, 17 %* du gaz importé en France provenait de la Russie. En novembre 2022, cette part est passée à 12,9 %. Bien qu’ils aient diminués, les chiffres montrent que la France dépend en partie de la Russie pour se chauffer. Se priver de ce gaz peut vouloir dire :
- en importer un peu plus ailleurs, depuis la Norvège par exemple, qui vend le plus de gaz à la France actuellement ;
- payer le prix demandé par les pays producteurs, quels que soient les tarifs ;
- le faire venir de plus loin, par méthaniers, une option que beaucoup de pays européens ont adopté depuis la fin de l’année 2022.
Si la France fait appel à plusieurs pays producteurs, c’est avant tout pour éviter ce genre de difficultés lorsque l’un des pays exportateurs connaît une forte instabilité politique.
*Source : Connaissance des énergies
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faire une simulationComment choisir le fournisseur de gaz le moins cher ?
Pour trouver un fournisseur de gaz pas cher, il est primordial de comparer les prix, mais aussi les différents services qu’ils proposent.
L’intérêt de comparer les tarifs du gaz
Comparer les offres de gaz des différents opérateurs est la garantie de dénicher la moins chère, ou du moins la plus intéressante. Ainsi, il est nécessaire de vérifier et de comparer :
- le prix du kilowattheure (kWh) de gaz, idéalement hors taxe ;
- le coût de l’abonnement (mensuel ou annuel) ;
- l’évolution possible des prix pendant le contrat (est-ce que l’offre est fixe ou évolutive selon les prix du marché, etc.) ;
- les frais des différents services ;
- le montant des pénalités en cas de retard de paiement ;
- les modes de paiement disponibles (et leur coût, si certains sont payants).
Parfois, un fournisseur peut proposer un coût du kWh attractif, mais dépasser ses concurrents avec le prix de son abonnement. Ces deux points sont à regarder en priorité.
Il peut aussi arriver que les tarifs du kWh et de l’abonnement soient intéressants, mais que les services en plus soient payants. Ces options peuvent être l’envoi d’une facture papier, le choix de la date de prélèvement des factures, la mise en place d’un moyen de paiement autre que le prélèvement automatique, etc. Dans l’éventualité où ces services seraient indispensables pour vous, vérifiez leur coût et choisissez un fournisseur qui les propose gratuitement.
Les différents types d’offres de gaz
Il faut savoir que différents types d’offres de gaz existent et cohabitent. Il convient de bien comprendre leur fonctionnement pour être sûr de se tourner vers la plus pertinente selon son profil de consommateur :
- les offres de gaz au tarif réglementé de vente (TRV) : elles sont uniquement appliquées par le fournisseur historique Engie et par les ELD. Certains fournisseurs font le choix de suivre les TRV (sans en avoir l’obligation). Ces tarifs sont toujours appliqués à certains clients qui n’ont pas encore migré vers une offre du marché. Elles seront définitivement supprimées au 1er juillet 2023 ;
- les offres à prix du marché : il s’agit de tarifs variables déterminés selon les prix des autres fournisseurs, afin de rester compétitif. Ces tarifs bougent tout au long du contrat, dès que le fournisseur modifie sa grille de prix qui est généralement valable pendant un mois ou deux ;
- les offres à prix fixe : déterminés au moment de la souscription, les tarifs ne bougent pas pendant la durée du contrat (1 an, 2 ans, parfois 3 ans). Ils peuvent être plus élevés que les tarifs des concurrents au moment de la signature du contrat ;
- les offres à prix fixe révisable à la baisse : le tarif est défini pour une durée précise et peut être revu à la baisse à la date anniversaire du contrat, seulement si les prix du gaz ont baissé.
Les zones tarifaires, ce détail qui fait bouger les tarifs
En matière de prix du gaz, tous les clients consommateurs ne sont pas égaux. En effet, le réseau de distribution du gaz est découpé en 6 « zones tarifaires ». Elles ont été déterminées par GRDF en fonction de la distance qu’il y a entre le site de stockage de gaz le plus proche et le lieu de consommation. Ce découpage tarifaire permet tout simplement de répercuter les coûts de transports vers les zones les plus éloignées.
Ainsi, les communes en zone 1 sont celles qui sont les plus proches d’un lieu de stockage du gaz. Les clients de cette zone bénéficient du kilowattheure de gaz le moins cher.
En revanche, les clients en zone 6 sont ceux qui paient le gaz le plus cher. Ils sont particulièrement éloignés du centre de stockage gazier le plus proche. Rassurez-vous la différence est de l’ordre de quelques centimes.
Le fournisseur de gaz Engie a la particularité d’utiliser ses propres zones tarifaires (nommées groupes A, B, C, D, E, F, G et H) qui obéit au même principe de découpage du territoire.
À chaque profil de consommateur son tarif de gaz
Outre les zones tarifaires, il existe un autre système de classification qui détermine le tarif du gaz pour chaque client. Il s’agit de la classe de consommation. Il en existe 4 :
- le tarif de base gaz qui est appliqué à tous les clients dont les besoins en gaz n’excèdent pas 1 000 kWh par an. Cela correspond à l’utilisation d’une gazinière reliée au gaz naturel (et non à une bouteille), le chauffage et l’eau chaude étant électriques ;
- le tarif B0 du gaz : il est réservé à ceux dont la consommation est comprise entre 1 001 et 6 000 kWh, ce qui correspond à l’utilisation du gaz pour la cuisson et l’eau chaude sanitaire uniquement, le chauffage n’étant pas alimenté au gaz ;
- le tarif B1 est mis en place pour tous les clients consommant entre 6 001 et 30 000 kWh. Il s’agit de l’utilisation du gaz pour l’eau chaude sanitaire, la cuisson et le chauffage ;
- le tarif B2i est une classe de consommation destinée aux usagers de gaz utilisant plus de 30 000 kWh par an. Ce tarif n’est plus appliqué, car un tel besoin en gaz est plutôt rare. Il a donc été regroupé avec le tarif B1.
Souvent, le tarif Base et le tarif B0 sont facturés au même prix, tout dépend du fournisseur que vous avez choisi.
La classe de consommation va déterminer le coût du kWh facturé par le fournisseur. Plus vous avez besoin de gaz, plus le tarif sera dégressif. En d’autres termes, plus vous utilisez du combustible (chauffage, eau chaude et/ou cuisson), plus le prix du kilowattheure sera bas. Cependant, certains opérateurs facturent un abonnement plus cher aux plus gros consommateurs de gaz (tarifs B1 et B2i). Renseignez-vous !
Quels gestes pour réduire la facture de gaz ?
Une fois le fournisseur de gaz le plus avantageux trouvé, vous pouvez aller plus loin et adopter des gestes qui vous permettront d’alléger vos factures de gaz. Voici quelques-uns de ces écogestes simples à adopter sans attendre.
Nettoyer les radiateurs régulièrement pour consommer moins de gaz
Des radiateurs encrassés seront moins performants et chaufferont moins vite votre pièce. Pour éviter la surchauffe sur votre facture, dépoussiérez vos équipements en passant un plumeau sur toute la surface et entre chaque ailette, s’il en contient.
Grâce à ce geste effectué deux ou trois fois au cours de l’hiver, vous assurerez une meilleure fonctionnalité de vos appareils. Par ailleurs, cela sera bénéfique pour l’air ambiant qui sera plus sain.
L’importance d’un bon entretien de vos équipements au gaz
Il est obligatoire de faire entretenir la chaudière au gaz une fois par an. Cette révision doit être réalisée par un plombier ou un chauffagiste professionnel. Lors de sa visite, il va vérifier tous les organes de la chaudière, comme le corps de chauffe ou encore le circuit d’eau. Il pourra alors vous recommander de changer certaines pièces s’il constate une usure particulière qui pourrait entraîner une panne au mauvais moment (en plein hiver notamment).
Il peut aussi purger vos radiateurs qui seront ensuite à nouveau remplis d’une eau propre (la chaudière se chargera de remplir le circuit hydraulique de votre installation, ne versez pas d’eau dans vos radiateurs !). Ce liquide renouvelé chauffera mieux et plus vite.
Le choix d’un appareil au gaz performant
Nous l’avons évoqué au cours de cet article, pour faire des économies de gaz, il est nécessaire d’installer un appareil de très haute performance. La chaudière est l’organe essentiel d’une installation au gaz. C’est elle qui chauffe l’eau pour vos sanitaires (douche, baignoire, lavabos, évier de la cuisine, etc.), c’est également elle qui alimente le circuit d’eau pour votre système de chauffage (radiateurs, plancher chauffant hydraulique, sèche-serviettes, etc.). Enfin, elle est aussi essentielle pour faire la cuisine, si votre table de cuisson et/ou votre four fonctionnent au gaz.
Pour ces raisons, il est primordial que votre chaudière soit la plus performante possible. À l’heure actuelle, la chaudière à très haute performance énergétique (THPE)est considérée comme le modèle au gaz le plus énergétiquement efficace du marché. C’est-à-dire qu’elle consomme un minimum de gaz pour une efficacité maximale. Pour être jugées très performantes, les chaudières doivent afficher une efficacité énergétique saisonnière (ETAS) supérieure ou égale à 92 % (pour un modèle de plus de 70 kW).
Vous pouvez également faire le choix d’une chaudière hybride au gaz qui fonctionne à la fois avec du gaz naturel, mais aussi avec une pompe à chaleur électrique (air/eau). Cette dernière capte les calories de l’air extérieur pour réchauffer le fluide caloporteur de l’installation de chauffage. Ce système, assez coûteux à l’achat, présente des performances indéniables qui permettront de réduire votre consommation de gaz.
Des primes existent afin de faire remplacer votre ancienne chaudière par un modèle de très haute performance. N’hésitez pas à vous renseigner au sujet du dispositif d’aide MaPrimeRénov’ !
L’importance d’une bonne isolation
L’isolation est la garantie d’économies de chauffage. En effet, sans une isolation optimale, la chaleur va s’échapper :
- par les murs ;
- par le toit ;
- par les ouvertures vitrées ;
- par le sol ;
- par les ponts thermiques (des espaces minuscules à la jonction d’une fenêtre et d’un mur, d’un plafond et d’un mur, par exemple).
Par ailleurs, un défaut d’isolation va bouleverser le bon équilibre de l’humidité intérieure, avec un niveau hydrique trop élevé qui peut être nocif pour votre confort, mais aussi pour votre santé.
Résultat, vous aurez tendance à pousser le chauffage un peu plus fort, ce qui se répercutera inévitablement sur votre facture d’énergie.
Grâce à une isolation performante, vous maintenez la chaleur de votre logement à l’intérieur. Ceci conduit à des besoins moindres en chauffage, et donc à des économies de gaz. Des aides à la rénovation énergétique sont également disponibles pour l’isolation. Elles vous aideront à rendre votre logement moins énergivore tout en améliorant le confort thermique.
Nous venons de voir qui sont les fournisseurs de gaz les moins chers et comment faire pour réduire vos factures de gaz. Avec tous ces éléments, vous pouvez changer de fournisseur et commencer à faire des économies.
D’autres questions sur ce sujet ?
- Qu’est ce qu’un fournisseur historique d’électricité et de gaz ?
- Qu’est ce qu’un fournisseur alternatif d’électricité et de gaz ?
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