Comprendre l’évolution du cours du gaz
Plusieurs fois par an, les consommateurs de gaz naturel ont la bonne ou mauvaise surprise de voir le prix du gaz varier. Cette évolution constante, à la hausse ou à la baisse, est indexée sur le cours du gaz qui a une réelle répercussion sur le marché énergétique en France et à travers le monde. Fixation du prix, éléments qui le font varier, raisons de son augmentation ou de sa réduction, Choisir.com vous aide à comprendre l’impact du cours du gaz sur votre facture énergétique.
Qu’est-ce que le gaz ?
Avant d’expliquer comment est fixé son prix, rappelons-nous brièvement ce qu’est le gaz naturel.
Présentation
Le gaz naturel est un hydrocarbure d’origine fossile composé en grande partie de méthane. Il est principalement utilisé comme combustible. Il s’agit de la 3e source d’énergie primaire au monde, après le pétrole et le charbon. Ce dernier est massivement consommé en Chine, en Inde ou encore aux États-Unis.
Cette ressource fossile est contenue à l’état gazeux dans des réservoirs naturels ou dans certaines roches qui peuvent être poreuses ou compactes. Situé dans les profondeurs du sol, l’hydrocarbure est extrait par forage, sur terre ou sur des plateformes maritimes. Pour certains types de gaz (de schiste ou encore de réservoir compact), une fracturation hydraulique est nécessaire pour rentabiliser l’exploitation des gisements. Cette méthode d’extraction soulève toutefois de nombreux problèmes environnementaux.
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Les différents types de gaz
Dans les couches géologiques qui composent le sous-sol terrestre, il existe plusieurs types de gaz :
- le « gaz naturel associé » : qui se trouve au même endroit qu’un gisement de pétrole. Ce type de gaz est séparé du pétrole au moment de l’extraction ;
- le « gaz naturel conventionnel non associé » : comme son nom le suggère, il n’est pas associé à un gisement de pétrole. Son procédé d’extraction demeure cependant similaire. C’est la forme qui est, à l’heure actuelle, la plus exploitée ;
- le « gaz de schiste » (ou gaz de roche-mère) : il est difficile et coûteux à extraire ;
- le « gaz de couche », de houille ou de charbon (aussi appelé « grisou » par les mineurs) : il est piégé dans la matière solide du charbon ;
- le « gaz de réservoir compact » : un hydrocarbure gazeux qui est contenu dans des roches-réservoirs profondes et peu perméables.
Tous ces gaz ne sont pas exploités de la même manière à travers le monde. Par exemple, les États-Unis puisent de grandes quantités de gaz de schiste, en complément du gaz naturel associé ou non-associé. En France, bien que les gisements de gaz de schiste soient prometteurs, son extraction est jugée trop dangereuse ou polluante et fait pour l’instant l’objet de divers moratoires.
Les gisements
En France, le gaz naturel est importé à 90 % depuis l’étranger. Il provient essentiellement de plusieurs pays producteurs. Selon GRDF, le gestionnaire du réseau de gaz en France, la majeure partie du gaz naturel est importée de la Norvège (36%). Viennent ensuite, la Russie, les Pays-Bas, l’Algérie, le Nigeria, le Qatar et les États-Unis.
Importer la fourniture de différents pays permet de ne pas dépendre d’un seul et ainsi de faire face aux éventuels conflits qui pourraient conduire à un ralentissement, voire à l’arrêt de l’approvisionnement. La guerre en Ukraine en est un exemple concret. Depuis le début du conflit, la Russie a fortement réduit ses exportations de gaz vers l’Union européenne, poussant les états membres à réfléchir à des moyens d’atteindre une plus grande indépendance énergétique.
Depuis les gisements, le transport du gaz naturel est effectué de différentes manières, selon le pays depuis lequel il est importé :
- par gazoducs, d’immenses canalisations qui servent à acheminer sous haute pression les hydrocarbures sous forme gazeuse. Ils permettent d’assurer les importations terrestres ;
- grâce à des méthaniers, d’imposants navires utilisés pour transporter le gaz naturel qui a été préalablement liquéfié pour pouvoir être acheminé plus facilement et en plus grandes quantités. Ces derniers rendent possibles les importations maritimes.
Les différentes utilisations
Dans les logements, le gaz est utilisé pour :
- le chauffage ;
- la production d’eau chaude sanitaire ;
- la cuisson.
Le gaz naturel sert également à alimenter certaines centrales à flammes afin de produire de l’électricité, comme :
- les Centrales à cycle combiné au gaz (CCG) ;
- les TAC Gaz (TAC pour turbine à combustion).
Dans l’industrie ou les bâtiments professionnels, il peut aussi alimenter les machines qui sont utilisées dans les ateliers.
Pour pouvoir utiliser ce gaz, il est nécessaire de l’acheter. En tant que consommateurs, vous vous fournissez en gaz auprès de votre fournisseur énergétique. Lui-même se sert auprès de différents producteurs. Ces besoins constants pour vous chauffer ou avoir de l’eau chaude font varier le cours du gaz, c’est-à-dire le prix auquel il est vendu sur le marché de gros.
Comment est fixé le cours du gaz naturel ?
Le cours du gaz naturel est un élément clé pris en compte dans le prix final du gaz. Voici comment il est fixé.
La cotation en bourse du gaz
Le gaz est une fourniture énergétique cotée en Bourse, tout comme le pétrole. À travers le monde, cette fourniture s’échange (se vend et s’achète) sur différentes plateformes telles que le NYMEX (New York Mercantile Exchange) ou encore l’IPE (International Petroleum Exchange). En France, les achats et les ventes de gaz naturel sont opérés sur différentes plateformes virtuelles appelées PEG (Points d’échange de gaz).
Depuis 2018 et la fusion du PEG Nord et de la TRS (Trading Region South), la France s’est dotée d’une zone de marché unique nommée TRF (Trading Region France). Elle a été lancée par les gestionnaires de réseau de transport du gaz Teréga et GRTgaz. C’est le marché de gros du gaz en France.
Les facteurs qui font bouger le cours du gaz
La cotation du gaz fluctue constamment sous l’influence de plusieurs facteurs :
- le volume de la production et de la demande : lorsque la demande est faible, le cours baisse, car les producteurs ont besoin d’écouler les stocks d’hydrocarbure ;
- le cours du pétrole (Brent) : qui grimpe ou descend en fonction de la demande, et qui a un impact sur celui du gaz ;
- la valeur du dollar : qui est la devise dans laquelle sont effectués les échanges. Il faut noter que plus le dollar baisse, plus le cours du gaz augmente afin de compenser la dévaluation de la monnaie ;
- les besoins mondiaux qui sont liés aux températures : le froid fait augmenter la consommation de chauffage, les canicules font fonctionner encore plus les centrales à gaz servant à produire de l’électricité pour alimenter les systèmes de climatisation. Un hiver clément permet, quant à lui, de réduire l’utilisation de chauffage et donc la demande ;
- les spéculations des investisseurs : il s’agit des fournisseurs d’énergie, des consommateurs industriels, des transporteurs de gaz, mais aussi de sociétés de trading énergétique et des sociétés de négoce de matières premières. Ils cherchent à réaliser des bénéfices en achetant et en vendant du gaz naturel sur les marchés financiers. Ces spéculations ont notamment participé à faire flamber le prix du gaz dès le début de la guerre en Ukraine. Des spéculateurs ont acheté des quantités très importantes de gaz à terme (c’est-à-dire plusieurs mois à l’avance), notamment en juin, juillet et en août 2022, pensant que les prix allaient continuer d’augmenter. Cette demande importante a renforcé la hausse de la cotation du gaz ;
- le contexte géopolitique, social et sanitaire : par exemple, la crise sanitaire du Covid-19 a entraîné une baisse importante de la demande, et fait chuté le cours du gaz. En revanche, il a subit une très forte augmentation lorsque la Russie a progressivement réduit ses exportations vers l’Union européenne.
Le graphique ci-dessous permet de visualiser les fluctuations du cours du gaz sur plusieurs années :
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faire une simulationLa relation entre le cours du gaz et le prix de la fourniture
Le cours du gaz impacte directement la facture établie par votre fournisseur d’énergie. Voici quelques explications.
Les frais liés à l’approvisionnement
L’approvisionnement en gaz est un facteur majeur qui pèse sur son prix. Dans le monde énergétique, on parle souvent des coûts d’approvisionnement et de ceux hors approvisionnement.
Les coûts d’approvisionnement
Ce qui est appelé « coûts d’approvisionnement » représente les dépenses en rapport avec les contrats à long terme conclus avec les producteurs de gaz naturel. Ces coûts servent à couvrir les frais liés à la production tels que :
- la prospection ;
- les forages et l’extraction des gisements ;
- le transport du gaz (terrestre ou maritime) jusqu’aux frontières françaises.
Les coûts d’approvisionnement varient tous les mois, à la hausse ou à la baisse selon le cours du gaz. Ils font donc bouger le prix de la fourniture.
Les coûts hors approvisionnement
Ces frais incluent toutes les dépenses faites sur le territoire à partir des frontières maritimes ou terrestres :
- frais de transport de gaz depuis les frontières jusqu’aux espaces de stockages ;
- coûts de la distribution ;
- le montant demandé par les gestionnaires de stockage du gaz (Storengy et Teréga sont les entreprises qui stockent le gaz en France) ;
- les frais liés à la commercialisation (gestion de la clientèle, etc.).
Pour éviter que ces frais ne deviennent trop importants et ne reflètent plus la réalité, la CRE (Commission de régulation de l’énergie) régule chaque coût et fixe des limites à ne pas dépasser.
Le rôle clé du fournisseur de gaz
Pour proposer les meilleurs tarifs du marché à leurs clients, les fournisseurs veillent à acheter le gaz lorsque le cours est bas. Des traders surveillent donc en permanence la cotation de l’hydrocarbure et négocient des contrats à terme avec les producteurs pour profiter de prix attractifs.
Cependant, le rôle du fournisseur énergétique ne se résume pas seulement à acheter du gaz pour le revendre au consommateur. Il doit avant tout :
- calculer quelle quantité acheter pour subvenir aux besoins futurs des clients : il prend en compte leurs habitudes de consommation, ainsi que les annonces climatiques. Une bonne estimation des besoins permet de conserver l’équilibre entre les quantités disponibles et la demande des consommateurs. Un déséquilibre entraînerait des pénalités financières infligées par le gestionnaire de réseau GRDF qui est chargé de distribuer le gaz à travers le territoire ;
- gérer le stockage du gaz : qu’il a acheté et s’assurer qu’il en a suffisamment en cas d’épisodes de froid, par exemple. Si la fourniture venait à manquer, un achat d’urgence sur le marché à court terme (aussi appelé marché Spot) serait alors nécessaire. L’opération, plus coûteuse, s’oppose aux contrats à terme qui peuvent être négociés pour en tirer le meilleur prix ;
- récolter les taxes sur le gaz naturel : la TVA, la CTA (Contribution tarifaire d’acheminement) et la TICGN (Taxe intérieure sur les consommations de gaz naturel) pour les reverser ensuite à l’État.
Le cours du gaz et les TRV
Tous les mois, l’État et la Commission de régulation de l’énergie (CRE) fixent ce que l’on appelle les tarifs réglementés de vente de gaz (TRV pour Tarifs réglementés en vigueur). Ils sont proposés uniquement par les fournisseurs historiques de gaz tels qu’Engie et les différentes Entreprises locales de distribution (ELD) opérant sur le territoire. Ces compagnies sont donc tenues de respecter le TRV qu’ils appliquent sur les factures de leurs clients ayant souscrit ce tarif.
Les TRV sont étroitement liés au cours du gaz. En effet, au début du mois de juillet chaque année, le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère de l’Économie et des finances publient un arrêté tarifaire qui présente une formule de calcul des TRV. L’arrêté prend en compte :
- les coûts d’approvisionnement en gaz ;
- les coûts hors approvisionnement.
Depuis la fin de l’année 2021, dans un contexte de forte hausse du cours du gaz, le gouvernement a pris la décision de mettre en place un bouclier tarifaire sur le TRV. Cette mesure exceptionnelle, reconduite au début de l’année 2022, permet de protéger les consommateurs de cette hausse sans précédent. Depuis, le tarif réglementé du gaz est gelé à 15 % TTC en moyenne, comme l’illustre le graphique ci-dessous :
Au niveau de l’Union européenne, un plafonnement des prix de gros du gaz a également été mis en place le 15 février 2023. Cette mesure a été adoptée par le Conseil européen pour un an, afin de faire face à l’augmentation des prix de l’énergie.
Les offres du marché
Les fournisseurs alternatifs de gaz proposent quant à eux des offres de marché dont les tarifs sont fixés librement. Ces prix compétitifs permettent aux clients de choisir le contrat le plus intéressant afin de réduire leur budget alloué à l’énergie.
Il existe deux types d’offres du marché :
- l’offre à prix fixe : qui permet de bénéficier d’un prix du gaz identique durant toute la durée de son contrat. Il faut tout de même noter que depuis le début de la crise énergétique, ces offres sont de plus en plus rares ;
- l’offre à prix indexé : qui suit l’évolution des TRV ou du marché de gros. Depuis que le cours du gaz s’est envolé en 2021, les contrats indexés sur le tarif réglementé sont de moins en moins nombreux. En effet, il est difficile pour les fournisseurs alternatifs d’appliquer des prix similaires à ceux du fournisseur historique dont les tarifs sont gelés avec un bouclier tarifaire. Les offres à prix de marché, en revanche, ne sont pas très intéressantes pour les consommateurs.
Pour fixer leurs prix, les fournisseurs prennent évidemment en compte le cours du gaz et les coûts d’approvisionnement et de commercialisation. Pour savoir quelle offre choisir entre le tarif fixe et indexé, n’hésitez pas à consulter notre article dédié.
L’évolution du cours du gaz naturel en France
Pour se rendre compte des fluctuations du cours du gaz, il est nécessaire de comparer son prix sur plusieurs années, en le mettant en lien avec les événements qui influent sur son évolution.
L’évolution du prix du gaz entre 2015 et 2021
Nous l’avons dit, le cours du gaz fluctue constamment, au gré de l’offre et de la demande, mais aussi des évènements majeurs que rencontrent les pays importateurs ou exportateurs.
Concrètement, ces dernières années, les évènements climatiques (pics de froid ou de chaleur) ont entraîné des hausses du cours du gaz, comme :
- la vague de froid qui a touché l’Europe au début de l’année 2018, vidant les stocks et entraînant une flambée des prix ;
- la canicule de l’été 2018 qui a conduit à une hausse de la productivité des centrales au gaz pour fournir encore plus d’électricité servant à alimenter les systèmes de climatisation.
Dans un autre temps, les hivers cléments conduisent à des baisses importantes. Mais le climat n’est pas le seul à bouleverser les cours du gaz. En parallèle, d’autres évènements l’ont également impacté, faisant baisser sa cotation. Nous pouvons citer par exemple :
- l’importation massive de GNL et l’hiver doux qui a marqué fin 2018 et début 2019 ;
- le ralentissement économique mondial fin 2019 suite à l’épidémie de coronavirus qui a d’abord touché la Chine ;
- l’hiver doux de 2019/2020, occasionnant un stockage record de gaz ;
- la crise sanitaire mondiale due à la COVID-19 qui a affecté l’année 2020, entraînant une baisse de la demande de gaz (en particulier chez les gros consommateurs, tels que les usines) ;
- la reprise économique rapide avec la sortie progressive de la crise sanitaire, entraînant une forte demande et une hausse du prix du gaz ;
- la guerre en Ukraine depuis février 2022, ayant bouleversé le cours du gaz avec une baisse importante des exportations de la Russie vers l’Union européenne.
Depuis décembre 2022, la tendance est de nouveau à la baisse, notamment grâce aux capacités de regazéification en Europe de l’Ouest. Des unités flottantes de stockage et de regazéification sont amarrés afin de jouer un rôle de port méthanier. Ils reçoivent alors du GNL (Gaz naturel liquéfié) que les États-Unis et le Qatar produisent de plus en plus. Cela permet aux pays de l’Union européenne réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.
Le prix du gaz en France et en Europe ces dernières années
Voici les données semestrielles du prix du gaz en Europe pour les clients résidentiels de différents pays européens. Les prix sont donnés pour un kilowattheure.
Pays | 2018 S1* | 2018 S2** | 2019 S1* | 2019 S2** | 2020 S1* | 2020 S2** | 2021 S1* | 2021 S2** | 2022 S1* |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allemagne | 0,0452 | 0,0451 | 0,0472 | 0,0431 | 0,0439 | 0,0471 | 0,0435 | 0,0474 | 0,0561 |
Belgique | 0,0422 | 0,0495 | 0,0438 | 0,0454 | 0,0389 | 0,0391 | 0,0363 | 0,0540 | 0,0785 |
Danemark | 0,0383 | 0,0417 | 0,0373 | 0,0307 | 0,0287 | 0,0284 | 0,0395 | 0,0677 | 0,1207 |
Espagne | 0,0526 | 0,0699 | 0,0548 | 0,0783 | 0,0532 | 0,0679 | 0,0526 | 0,0849 | 0,0696 |
France | 0,0481 | 0,0553 | 0,0527 | 0,0606 | 0,0566 | 0,0553 | 0,0536 | 0,0489 | 0,0569 |
Italie | 0,0459 | 0,0621 | 0,0477 | 0,0610 | 0,0440 | 0,0570 | 0,0414 | 0,0737 | 0,0782 |
Irlande | 0,0520 | 0,0634 | 0,0565 | 0,0636 | 0,0552 | 0,0574 | 0,0500 | 0,0633 | 0,0690 |
Pays-Bas | 0,0379 | 0,0416 | 0,0407 | 0,0444 | 0,0402 | 0,0414 | 0,0350 | 0,0463 | 0,0608 |
Portugal | 0,0567 | 0,0586 | 0,0438 | 0,0568 | 0,0584 | 0,0564 | 0,0544 | 0,0561 | 0,0602 |
Suède | 0,0646 | 0,0707 | 0,0674 | 0,0665 | 0,0665 | 0,0735 | 0,0861 | 0,1358 | 0,1489 |
*S1 : 1er semestre **S2 : 2e semestre. Sources : Eurostat
Pour différents pays de l’Union européenne, les prix du gaz restent assez proches. Toutefois, quelques-uns se démarquent, comme les Pays-Bas qui bénéficient de gisements gaziers et qui en exportent à l’étranger.
Comment ne plus subir les variations du cours du gaz ?
Nous l’avons vu, les variations du cours du gaz, et donc des prix pratiqués par les fournisseurs d’énergie, se répercutent directement sur la facture des consommateurs finaux. Comment se protéger contre les hausses du prix du gaz ?
Le tarif réglementé permet actuellement de profiter du bouclier tarifaire qui limite sa hausse à 15 % TTC en moyenne. Toutefois, les TRV du gaz vont prochainement être supprimés, et il est déjà impossible d’y souscrire. De plus, cette mesure exceptionnelle du gouvernement est seulement temporaire.
Pour trouver le contrat qui convient le mieux à vos besoins, vous pouvez utiliser notre comparateur d’énergie qui vous permettra de retrouver toutes les offres disponibles chez les différents fournisseurs. Les conseillers Choisir.com peuvent également répondre à vos questions par téléphone et vous accompagner dans vos démarches de souscription.
Pour évaluer le coût de votre contrat de gaz, n’oubliez pas de prendre en compte :
- le prix du kWh ;
- le coût de l’abonnement mensuel ou annuel ;
- les frais liés aux différents services proposés (suivi de consommation en ligne, facture papier, prélèvement mensuel, etc.).
Si vous avez souscrit une offre à prix fixe vous permettant de bénéficier de tarifs datant d’avant la crise énergétique, conservez votre offre. Vous êtes protégés des fluctuations du cours du gaz jusqu’à la fin de votre contrat.
Vous savez désormais tout ce qu’il faut savoir sur le cours du gaz, comment il est fixé, ce qui le fait évoluer, mais aussi comment il a bougé ces dernières années. Ces explications vous serviront à comprendre pourquoi les tarifs du gaz augmentent et baissent régulièrement, impactant vos factures d’énergie.
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