Le radiateur électrique basse consommation
Selon l’ADEME, le chauffage est le premier poste de dépenses énergétiques d’un foyer : en moyenne, 66 % des consommations lui sont consacrées. En 2020, les Français ont dépensé 1 684 € pour se chauffer (étude Effy). Avec une facture annuelle moyenne de 1 777 €, le chauffage électrique se classe au deuxième rang des dispositifs les plus coûteux, derrière le chauffage au fioul. Un budget conséquent, qui varie néanmoins selon la qualité des équipements choisis. Longtemps considérés comme particulièrement énergivores, les radiateurs électriques et les technologies qu’ils embarquent ont considérablement évolué, offrant désormais de meilleures performances thermiques pour une consommation moindre. Qu’est-ce qu’un radiateur électrique basse consommation ? Quels critères prendre en compte ? Quels gestes concrets appliquer pour réduire ses consommations de chauffage ? Choisir.com répond à toutes ces questions.
Qu’est-ce qu’un radiateur électrique « basse consommation » ?
Comme son nom l’indique, un radiateur dit « basse consommation » est un équipement économe en énergie. Cette appellation ne désigne pas un type de radiateur électrique ou une technologie en particulier : ce sont les performances offertes par l’appareil qui permettront de déterminer s’il est « basse consommation » ou non.
Pour bien comprendre cette notion, rappelons, au préalable, quelques principes physiques essentiels.
À puissance équivalente, consommation équivalente
La palette de radiateurs équipant le parc résidentiel français est large, du convecteur ancienne génération, souvent appelé « grille-pain », au modèle haute performance et ultra-design.
Pourtant, contrairement aux idées reçues, tous ces modèles consomment précisément la même quantité d’électricité, à puissance équivalente.
Par exemple, un radiateur d’une puissance de 1 000 W (watts) consomme 1 000 Wh (wattheures), c’est-à-dire 1 000 W pour 1 heure d’utilisation. Un radiateur d’une puissance de 2 500 W consomme 2 500 Wh, c’est-à-dire 2 500 W pour 1 heure d’utilisation. Et ainsi de suite !
Par conséquent, un appareil premier prix, a priori peu performant, ne sera pas plus énergivore qu’un modèle premium, pour une durée d’utilisation donnée.
Un rendement identique pour tous les appareils
De même, la qualité du radiateur électrique n’influe pas sur son rendement.
Dans le cas des radiateurs électriques, le rendement est toujours équivalent à 100 %. En effet, quel que soit le modèle, la chaleur est produite grâce au passage du courant dans une résistance : c’est ce qu’on appelle l’« effet joule ». Ainsi, 1 kilowattheure d’électricité consommé est entièrement restitué sous forme de chaleur.
La qualité de l’appareil n’a donc pas de conséquence sur son rendement énergétique.
Pourquoi parle-t-on de « basse consommation » ?
Si deux appareils distincts de puissance équivalente consomment autant d’électricité et produisent autant de chaleur l’un que l’autre, comment peut-on considérer que certains radiateurs électriques sont « basse consommation » et d’autres, non ? Pour répondre à cette question, deux critères sont à prendre en compte :
Une diffusion efficace de la chaleur
La notion de « basse consommation » est étroitement liée à la performance du radiateur, et plus précisément à son mode de diffusion de la chaleur : les technologies les plus abouties offrent aujourd’hui une répartition homogène et durable, donc un plus grand confort thermique. Or, le confort thermique a un impact direct sur la consommation énergétique.
Prenons un exemple concret : pour obtenir une température désirée de 20 °C dans une pièce, un radiateur performant pourra être réglé à 20 °C. En revanche, avec un convecteur ancienne génération, il faudra sans doute régler la température à 22 °C ou 23 °C, pour obtenir le même ressenti. En outre, la chaleur sera présente moins durablement, et le convecteur devra ainsi se remettre en marche plus rapidement. On peut donc considérer qu’il est plus énergivore.
Un système de régulation performant
Les radiateurs disposant d’un bon système de régulation (thermostat précis, programmateur, etc.), en offrant une bonne maîtrise et une optimisation du chauffage, génèrent une consommation d’électricité moindre.
En bref, un radiateur basse consommation est un radiateur électrique performant qui permet d’accéder rapidement et durablement à un bon confort thermique, tout en évitant les consommations inutiles.
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Les différents types de radiateurs électriques
On peut définir un système de chauffage électrique comme un diffuseur qui produit lui-même de la chaleur. Celui-ci peut être :
- soit un plancher ou un plafond chauffant (système de chauffage central) ;
- soit un radiateur.
De nombreux modèles de radiateurs électriques existent sur le marché :
- les chauffages mobiles pour un usage d’appoint : radiateurs soufflants ou à bain d’huile ;
- les chauffages fixes pour un usage régulier : convecteurs, panneaux rayonnants, radiateurs à accumulation ou à inertie, etc.
Voyons désormais les principaux modèles de radiateurs électriques fixes et leur niveau de performance en détail (les radiateurs mobiles soufflants ou à bain d’huile, globalement plus énergivores, ne sont pas traités dans cet article).
1. Le convecteur électrique
Comme son nom l’indique, le convecteur est un radiateur électrique fonctionnant par convection : il chauffe directement l’air ambiant qui entre dans le caisson, puis le relâche. Ainsi, la montée en température est rapide. Néanmoins, l’air chauffé monte rapidement au plafond, donnant une sensation de courant d’air peu agréable. Par ailleurs, ce système assèche l’air et est donc inconfortable.
Si les nouveaux modèles sont plus performants que les fameux « grille-pain » largement répandus dans les années 1980, ils restent néanmoins trop énergivores et sont donc plutôt à privilégier en chauffage d’appoint, pour des pièces peu fréquemment utilisées (bureau, par exemple).
Convecteur électrique | |
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Caractéristiques principales | – Plutôt préconisé pour une utilisation ponctuelle. – Fixe ou mobile. – Principe de convection. |
Avantages | – Montée rapide en température. – Entrée de gamme bon marché. – Peu volumineux. – Installation simple et rapide. |
Inconvénients | – Confort thermique médiocre : air sec, sensation de courants d’air, déplace la poussière. – Diffusion inégale de la chaleur. – Peu adapté aux grandes pièces. – Peut dégager une odeur de poussière brûlée. – Coûteux à l’usage. |
Prix | De 30 € à 350 € |
Basse consommation ? | Non |
2. Le radiateur à panneaux rayonnants
Le principe du radiateur à panneaux rayonnants, ou radiateur radiant, est basé sur le rayonnement électromagnétique : des résistances chauffent une grande plaque (protégée par une grille alvéolée ou une surface en verre) qui diffuse la chaleur par rayonnement et chauffe ainsi les objets et personnes présentes dans la pièce, ainsi que les parois. La chaleur produite est homogène et durable.
Si la performance de ce type d’appareil est très variable selon le modèle (et le budget associé), le radiateur à panneaux rayonnants reste plutôt préconisé pour les pièces chauffées par intermittence (couloirs et entrées notamment).
Radiateur à panneaux rayonnants | |
---|---|
Caractéristiques principales | – Fixe. – Principe de rayonnement. |
Avantages | – Montée rapide en température. – Répartition homogène de la chaleur. – Adapté aux grandes pièces. |
Inconvénients | – Confort thermique moyen. – Sensation d’air sec (pour les modèles d’entrée de gamme). – Nécessite de supprimer tout obstacle pouvant bloquer le passage des rayons (par exemple, une position à proximité d’un ensemble de salle à manger amoindrira ses performances). – Faible inertie. – Relativement coûteux à l’usage (variable selon modèles). |
Prix | De 40 € à 800 € |
Basse consommation ? | Non |
3. Le radiateur à accumulation
Le principe d’un radiateur à accumulation est d’emmagasiner la chaleur grâce à un matériau dit réfractaire, pour la libérer ensuite doucement, jusqu’à plusieurs heures après l’arrêt de l’appareil. La production de chaleur est donc différée de sa diffusion. Ce type de radiateur électrique est particulièrement adapté lorsqu’on a souscrit un contrat d’électricité heures creuses/heures pleines.
Volumineux et lourd (il est généralement en fonte), le radiateur à accumulation est considéré comme l’ancêtre du radiateur à inertie. S’il offre une chaleur douce et homogène et permet d’optimiser ses consommations en privilégiant une utilisation en heures creuses, il est néanmoins très coûteux à l’achat. Il peut donc être considéré comme un radiateur à basse consommation (sous réserve d’un usage adapté), sans toutefois être catégorisé dans les radiateurs électriques économiques.
Radiateur à accumulation | |
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Caractéristiques principales | – Fixe. – Principes d’accumulation et de rayonnement. – Accumule la chaleur pour une diffusion différée (inertie). |
Avantages | – Particulièrement adapté aux grandes pièces. – Grande capacité de stockage de la chaleur (très bonne inertie). – Diffusion homogène de la chaleur. – Résistant. – Peu coûteux à l’usage, notamment dans le cas d’un abonnement heures pleines/heures creuses. |
Inconvénients | – Lente montée en température. – Technologie désuète. – Très coûteux à l’achat. – Encombrant, lourd et peu esthétique. |
Prix | De 800 € à 2 000 € |
Basse consommation ? | Oui |
4. Le radiateur à inertie
À l’instar du radiateur à accumulation, le principe du radiateur à inertie est de stocker les calories pour les restituer progressivement et de façon continue par rayonnement.
Il existe deux types de radiateurs électriques à inertie :
- les radiateurs à inertie fluide : un fluide caloporteur (huile ou glycol) est chauffé par une résistance ;
- les radiateurs à inertie sèche : ici, le cœur de chauffe est un matériau solide (aluminium, fonte, brique réfractaire, céramique, faïence, stéatite, marbre, granit ou encore pierre de lave). Ces modèles sont ceux qui offrent les meilleures performances.
Les radiateurs à inertie diffusent une chaleur douce, constante, agréable et n’assèchent pas l’air. Si leur montée en température est lente, ils se déclenchent néanmoins moins souvent, l’inertie faisant son effet et permettant un maintien de chaleur dans la durée. Par ailleurs, ils sont toujours dotés d’un système de régulation, permettant à l’utilisateur de choisir avec précision la température d’une pièce.
Radiateur à inertie | |
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Caractéristiques principales | – Fixe. – Principes d’accumulation et de rayonnement. – Accumule la chaleur pour une diffusion différée (inertie). |
Avantages | – Adapté à tout type de pièces. – Bonne inertie. – Excellent confort thermique. – Diffusion homogène de la chaleur. – Régulation intégrée pour une consommation maîtrisée. – Peu volumineux. – Peu coûteux à l’usage. |
Inconvénients | – Lente montée en température. – Capacité de stockage inférieure à celle du radiateur à accumulation. – Risque de fuite (pour le modèle à inertie fluide). – Perte de chaleur à l’arrière de l’appareil (il est conseillé de placer un isolant sur le mur). |
Prix | De 70 € à 1 100 € |
Basse consommation ? | Oui |
5. Le radiateur à double cœur de chauffe
Cette technologie combine les avantages du radiateur à inertie à ceux du radiateur à panneaux rayonnants : elle diffuse une chaleur douce et durable grâce à une bonne inertie, tout en offrant une montée en température rapide. Il s’agit donc d’un système hybride, que l’on retrouve sous différentes appellations :
- radiateur à double cœur de chauffe ;
- radiateur à double corps de chauffe ;
- radiateur à double système chauffant.
Le principe est le suivant : au démarrage de l’appareil, la pièce est chauffée rapidement grâce au panneau rayonnant. Une fois la température désirée atteinte, le rayonnement s’arrête pour laisser place à l’inertie. Le radiateur à double cœur de chauffe offre donc d’excellentes performances. Il est néanmoins coûteux à l’achat, d’autant qu’il embarque généralement des technologies avancées (régulation, programmation et options diverses).
Radiateur à double cœur de chauffe | |
---|---|
Caractéristiques principales | – Fixe. – Principes d’accumulation et de rayonnement. – Accumule la chaleur pour une diffusion différée (inertie). |
Avantages | – Adapté à tout type de pièces. – Rapide montée en température. – Bonne inertie. – Excellent confort thermique. – Diffusion homogène de la chaleur. – Régulation intégrée pour une consommation maîtrisée. – Peu volumineux. – Peu coûteux à l’usage. |
Inconvénients | – Coûteux à l’achat. – Perte de chaleur à l’arrière de l’appareil (il est conseillé de placer un isolant sur le mur). |
Prix | 300 € à 1 200 € |
Basse consommation ? | Oui |
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faire une simulationBien choisir un radiateur électrique basse consommation
Les radiateurs électriques basse consommation, c’est-à-dire qui consomment peu à l’usage, sont donc :
- les modèles à accumulation ;
- les modèles à inertie fluide ou sèche ;
- les modèles à double cœur de chauffe.
Leur point commun : une grande inertie, qui leur permet de prolonger la diffusion de la chaleur après l’arrêt de l’appareil et, par conséquent, de limiter sa fréquence d’utilisation.
Pour bénéficier de bonnes performances et maîtriser au mieux ses consommations électriques, il est conseillé de privilégier les modèles les plus innovants, qui embarquent un système de régulation et de programmation ou, tout au moins, qui permettent d’en associer un. On optera donc plutôt pour :
- les radiateurs à inertie fluide ou sèche ;
- les radiateurs à double cœur de chauffe.
Voyons désormais comment bien choisir ses appareils de chauffage électriques pour équiper sa maison.
Des équipements adaptés à l’usage de la pièce
Si les modèles à double cœur de chauffe offrent les meilleures performances, l’investissement conséquent qu’ils induisent doit néanmoins être réfléchi :
- dans les pièces à vivre (salon, salle à manger, cuisine ouverte) dans lesquelles nous passons beaucoup de temps, installer ce type de radiateur est pertinent ;
- dans les chambres, un radiateur à inertie (idéalement sèche) suffit, à condition de penser à démarrer l’appareil un peu avant d’aller se coucher ;
- dans les autres pièces moins fréquentées, le choix peut se porter sur des appareils moins performants (panneaux rayonnants par exemple), en fonction du budget dont on dispose ;
- dans la salle de bains, un sèche-serviette ou un miroir chauffant sera adapté.
Des équipements adaptés à la superficie de la pièce
Pour bénéficier d’un confort thermique optimal, il est essentiel de calculer la puissance de chauffage nécessaire, en fonction de la taille de la pièce à chauffer.
Pourquoi ?
S’il est sous-dimensionné, le radiateur électrique s’allumera constamment, entraînant une surconsommation d’électricité.
À l’inverse, s’il affiche une puissance supérieure aux besoins de la pièce, il consommera plus que nécessaire (la puissance de l’appareil étant directement corrélée à sa consommation en kilowattheures) : un véritable gaspillage énergétique. Par ailleurs, il sera inutilement plus coûteux à l’achat.
Comment calculer la puissance de chauffage nécessaire ?
Celle-ci est fonction de différents critères :
- la superficie ou le volume de la pièce ;
- la qualité de l’isolation de votre logement ;
- sa localisation (région, altitude), son exposition, son architecture (baies vitrées, etc.), qui influent sur les températures extérieures auxquelles le logement est soumis.
Ainsi, la puissance nécessaire de votre dispositif de chauffage électrique sera, théoriquement, la suivante :
Type d’isolation | Puissance de chauffage en watts par mètre carré (superficie de la pièce) | Puissance de chauffage en watts par mètre cube (volume de la pièce) |
---|---|---|
Isolation correcte (normes RT-2005) | 100 W/m² | 40 W/m3 |
Bonne isolation (bâtiments BBC – normes RT-2012) | 60 W/m² | 24 W/m3 |
Excellente isolation (normes RT-2020) | 50 W/m² | 20 W/m3 |
À noter :
- Les données de puissance par m2 (superficie) sont valables pour les habitations présentant une hauteur sous plafond normalisée (jusqu’à 2,50 m).
- Pour toute habitation avec hauteur sous plafond supérieure à 2,50 m, la puissance de chauffage doit obligatoirement être calculée en fonction du volume de la pièce.
À la donnée obtenue :
- appliquez une majoration de 5 % à 10 % si la pièce est située au nord et/ou comporte des baies vitrées ;
- appliquez une majoration de 10 % par tranche de 500 m d’altitude.
Exemple de calcul
Calculons la puissance de chauffage nécessaire pour chauffer une pièce présentant les caractéristiques suivantes :
- Superficie : 25 m²
- Hauteur sous plafond : 2,40 m
- Isolation du logement : conforme aux normes RT-2012
- Exposition : ouest
- Baies vitrées : oui
- Altitude : 1 150 m
La puissance théorique de base est de 60 W/m², soit 1 500 W (correspondant à 60 W x 25 m²).
À cette donnée, il convient d’appliquer :
- une majoration de 5 % pour prendre en compte la présence de baies vitrées ;
- une majoration de 2 x 10 % pour prendre en compte l’altitude (2 tranches de 500 m) ;
ce qui donne le calcul suivant : 1 500 W + (1 500 W x 0,05) + (1 500 W x 0,2) = 1 875 W.
La puissance nécessaire pour chauffer correctement la pièce est donc de 1 875 W minimum.
Les options « basse consommation »
Un radiateur n’est réellement « basse consommation » que s’il permet une optimisation du chauffage. Il est donc essentiel qu’il intègre ou puisse être couplé à un bon système de régulation et de programmation des températures. D’autres options peuvent également compléter le dispositif pour une parfaite maîtrise de ses consommations d’énergie.
La régulation
Un système de régulation performant est garant d’une chaleur constante et stable dans la pièce. La consigne donnée, c’est-à-dire la température choisie, doit être au plus proche de la température réellement délivrée. L’écart entre ces deux données est appelé « variation temporelle ». Un appareil de chauffage efficace dans une pièce correctement isolée offre une variation temporelle très réduite, voire nulle. Il est capable de prendre en compte les apports d’énergie extérieurs au chauffage lui-même (ensoleillement de la pièce, utilisation d’un four, éclairage, etc.) et d’adapter ainsi sa diffusion de chaleur. À la clé, des économies d’énergie.
Optez pour un radiateur basse consommation avec un thermostat électronique ou numérique précis, qui permet de régler la température par palier de 0,5 °C maximum (certains thermostats proposent même des pas de température de 0,1 °C).
La programmation
La programmation complète la régulation pour éviter les consommations inutiles. En effet, pourquoi chauffer son logement lorsqu’on est absent ? Pourquoi chauffer son salon la nuit autant qu’en journée ? Le programmateur permet de planifier avec précision les températures souhaitées en fonction du moment de la journée, du jour de la semaine, etc.
Les systèmes de régulation programmables déportés sont particulièrement efficaces, car il est possible de les positionner à un endroit stratégique de la pièce (qui n’est pas nécessairement à proximité du radiateur).
Les autres options
De nombreux dispositifs nouvelle génération permettent aujourd’hui un pilotage intelligent du chauffage :
- ils sont connectés et peuvent donc être contrôlés à distance, depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone (idéal lorsque l’on s’absente quelques jours, par exemple) ;
- ils indiquent en temps réel la consommation énergétique et permettent donc à l’utilisateur de suivre précisément ses dépenses ;
- ils comprennent un système de détection de présence et de fenêtre ouverte, pour ajuster au mieux la diffusion de chaleur.
Si ces options ne sont pas intégrées directement au radiateur, il est tout à fait possible de coupler celui-ci avec un gestionnaire d’énergie indépendant, compatible avec la plupart des modèles récents.
Les labels de performance
Deux labels permettent de s’assurer de la qualité d’un radiateur électrique.
NF Électricité Performance
La norme NF Électricité Performance (NF089) distingue 4 échelons de qualité :
- l’échelon « 1 étoile » atteste de performances moyennes ;
- l’échelon « 2 étoiles » atteste d’une chaleur stable et de consommations modérées ;
- l’échelon « 3 étoiles » atteste d’une chaleur très stable et de consommations très modérées (environ 20 % de consommations en moins par rapport à un appareil échelon 2 étoiles) ;
- l’échelon « 3 étoiles + œil » atteste de performances similaires à celles d’un appareil échelon 3 étoiles ainsi que de fonctions avancées (détecteur de présence et de fenêtre ouverte, affichage des consommations).
Label Promotelec
Le label Promotelec certifie, quant à lui, une installation de chauffage électrique dans son ensemble : qualité des appareils installés (qui doivent correspondre, a minima, à la norme NF Électricité Performance 3 étoiles), mais également pertinence de la puissance installée, respect des normes de fonctionnement, existence d’un thermostat, etc. Il permet notamment aux constructeurs de prouver la fiabilité des équipements installés dans l’habitat neuf.
Une aide financière pour acheter de nouveaux radiateurs électriques
Valable jusqu’au 31 décembre 2021, le dispositif « Coup de pouce chauffage » mis en place dans le cadre des Certificats d’économies d’énergie (CEE) permet de bénéficier d’une aide financière en cas de remplacement d’anciens convecteurs énergivores par de nouveaux radiateurs électriques plus performants.
Les nouveaux appareils doivent être labellisés NF Électricité Performance, échelon « 3 étoiles + œil ».
Le montant de la prime s’élève à 50 € par appareil sans conditions de ressources, et 100 € par appareil pour les foyers modestes.
Afin d’être éligible à la prime, il est impératif de faire appel à un installateur certifié RGE (Reconnu garant de l’environnement) pour la mise en place des équipements. Le réseau FAIRE, en tant que service public de la rénovation énergétique, propose sur son site un annuaire des professionnels RGE.
Mieux maîtriser sa consommation d’électricité
Outre l’acquisition de radiateurs performants, d’autres actions peuvent être mises en place afin de réduire ses consommations électriques liées au chauffage.
Isoler son logement
La solution la plus efficace pour réaliser de belles économies d’énergie est de bien isoler son logement : même les radiateurs les plus performants ne vous offriront pas un bon confort à moindre coût, si les déperditions thermiques sont nombreuses.
En effet, selon l’ADEME, les pertes de chaleur peuvent s’élever jusqu’à 30 % au niveau de la toiture et jusqu’à 25 % au niveau des murs, pour un logement non isolé (habitation construite avant 1974 et non rénovée).
De tels travaux de rénovation sont, certes, coûteux, mais des aides financières existent :
- MaPrimeRénov’ ;
- dispositif « Coup de pouce Isolation » ;
- éco-prêt à taux zéro ;
- etc.
Appliquer des écogestes
Quelques conseils simples à appliquer vous permettront également de réaliser des économies d’énergie substantielles :
- fermer les stores ou volets roulants dès le coucher du soleil ;
- aérer régulièrement mais modérément son logement (15 minutes par jour maximum), et couper ses radiateurs avant d’ouvrir les fenêtres ;
- nettoyer régulièrement tous ses appareils électriques : en effet, la poussière accumulée peut altérer leur performance ;
- enfin, bien évidemment, choisir pour chaque pièce une température raisonnable et effectuer une programmation précise en fonction de son rythme de vie : pour rappel, 1 °C en moins, c’est une baisse de 7 % des consommations !
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