Le poids de l’énergie sur l’économie mondiale
La crise énergétique apparue au premier semestre 2022 démontre à quel point les secteurs du gaz, de l’électricité ou du pétrole influent sur l’économie mondiale. Il a rarement été aussi cher de se chauffer, s’éclairer ou se déplacer qu’en ces temps troublés. Mais pourquoi et comment l’énergie peut-elle peser sur l’économie mondiale ? Comment être le moins touché lorsqu’une crise éclate ? Nous allons tenter de répondre aux questions que vous vous posez.
L’énergie, un pilier de l’économie mondiale
L’énergie est un secteur économique de premier ordre. Elle contribue à la croissance et au développement des pays. Découvrons son importance.
L’énergie, un secteur économique essentiel
Sans énergie, le monde sera rapidement à l’arrêt. Que ce soit le marché de l’électricité ou celui du gaz, ils comprennent plusieurs branches, dont les principales sont :
- la production qui consiste à transformer une ressource énergétique primaire en énergie secondaire (électricité, gaz naturel, carburants, etc.). En France, EDF est en charge de la majorité des centrales nucléaires et des sites de production hydroélectriques ;
- le transport de l’électricité et celui du gaz qui sont réalisés de différentes manières (le courant est acheminé grâce à des câbles sous tension, tandis que l’hydrocarbure circule par voies maritimes, terrestres ou sous-marines) ;
- la distribution qui permet d’acheminer l’énergie vers les consommateurs. Elle est assurée par des gestionnaires du réseau de distribution. Il s’agit de GRDF et des ELD pour le gaz et par Enedis et des ELD pour l’électricité ;
- la commercialisation qui sert à vendre l’énergie produite aux consommateurs finaux (particuliers, collectivités, entreprises, industries, etc.).
En bout de chaîne, les usagers consomment l’énergie finale qui a été produite, transportée, distribuée et commercialisée.
Chaque branche de la chaîne énergétique est un vecteur d’emplois. Des millions de personnes à travers le monde contribuent à faire fonctionner ce secteur économique. Ce dernier doit fonctionner en permanence afin de répondre à la demande. L’arrêt de la production mettrait sur pause l’activité de nombreux salariés et travailleurs dans le monde entier.
Par ailleurs, dès que des conflits touchent l’une de ces branches, toutes les autres sont impactées. C’est le cas par exemple lorsque la production est suspendue pour diverses raisons (grève, sabotage, manque de matière première, etc.), le reste de la chaîne se paralyse et ne peut plus opérer correctement.
L’importance du secteur de l’énergie
L’énergie est un pilier du développement moderne. Sans elle, il n’y aurait pas d’innovations, pas de recherche médicale, pas de moyen de transport rapide, pas d’industrie, pas d’agriculture comme nous la connaissons aujourd’hui. Notre monde moderne repose sur les énergies sans lesquelles tout sera au ralenti ou à l’arrêt.
Préserver le secteur de l’énergie de la crise que le monde traverse actuellement, c’est protéger toutes les acquisitions apparues depuis l’ère industrielle. Confort domestique (chauffage, électricité), liberté de déplacements (voitures, bus, trains, avions), informations en temps réel (par internet ou la télévision), télécommunications et bien plus seraient fortement impactés si l’énergie venait à manquer.
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L’énergie, un secteur qui pèse sur l’économie de chaque pays
Le poids de l’énergie sur l’économie d’un pays peut varier d’un État à un autre. Tout dépend s’il est capable de produire sa propre énergie, s’il doit l’importer ou s’il peut en exporter.
En France, la production électrique se déroule essentiellement sur le territoire. Les capacités électriques permettent d’exporter du courant et donc de réaliser des profits. En revanche, le gaz naturel et le pétrole proviennent de pays voisins. En effet, les réserves sont trop faibles ou inexistantes et la loi hydrocarbure de 2017 empêche les recherches de nouveaux gisements. Il faut donc acheter ces ressources d’origine fossile, ce qui ne permet pas de créer de la richesse. En 2022, de nombreuses centrales nucléaires françaises ont été mises à l’arrêt. La maintenance de dizaines de réacteurs est intervenue au même moment, la filière de production électrique n’a pas réussi à couvrir les besoins. Cela est arrivé en même temps que la guerre en Ukraine, entraînant une hausse des prix du gaz et du pétrole. Pour compenser le manque d’énergie nucléaire fin 2022 et début 2023, la France a dû acheter de l’électricité à ses voisins. Or, ces derniers subissaient déjà les affres de la flambée du gaz russe. En conséquence, les prix de l’énergie ont considérablement grimpé et ont chamboulé l’économie du pays, générant une inflation historique.
En Allemagne, les énergies fossiles servent à alimenter les centrales à flammes qui fournissent de l’électricité et de la chaleur à tout le pays. Avant le conflit en Ukraine, 55 % du gaz utilisé sur le territoire allemand venait de Russie. En septembre 2022, Vladimir Poutine a coupé les vannes, obligeant l’Allemagne à contracter de nouveaux accords, notamment avec le Qatar ou l’Algérie. Ce gaz est un pilier de l’économie allemande, car il sert à alimenter les usines qui produisent différents équipements que ce soit pour le marché de l’automobile, de la chimie, des technologies et bien plus. En se fournissant ailleurs, l’Allemagne a dû faire avec des prix d’import exorbitants. Les aléas du marché du gaz ont inévitablement pesé sur l’économie de cette nation.
En Russie, gros producteur d’hydrocarbures, l’énergie constitue une source de revenus importante pour le budget fédéral (plus de 36 % du PIB en 2017). Avec le conflit en Ukraine, la Russie a reçu de lourdes sanctions de l’Europe, alors gros importateur de pétrole et de gaz. Cette baisse de commandes aura eu pour conséquence une montée des prix (notamment pour compenser la réduction du volume des exportations ). Au premier semestre 2022, seulement 12 % des besoins européens ont été couverts par le pétrole russe, alors que les importations tournaient autour de 35 % avant la guerre. La baisse a été de l’ordre de 25 % pour le gaz naturel. Pour compenser la diminution des commandes de ses voisins de l’Ouest, et réduire l’impact sur son économie, la Russie s’est tournée vers l’Est, et notamment vers la Chine ou l’Inde.
Aux États-Unis, les ressources en pétrole et en gaz naturel comptent parmi les plus élevées au monde (1er rang mondial pour le charbon, 5e pour le gaz naturel et 9e pour le pétrole). Les exportations d’hydrocarbures contribuent sans surprise à la richesse et à la puissance économique du pays. Lors du conflit russo-ukrainien (son omniprésence dans les exemples donnés montre bien à quel point la Russie est un acteur majeur du secteur de l’énergie), les États-Unis ont répondu présents lorsque ses alliés européens ont eu besoin de gaz (et notamment l’Allemagne). Jusque-là, les importations du gaz américain n’étaient pas rentables pour les pays d’Europe, cela en raison de la distance géographique qu’il existe. L’acheminement par méthanier est en effet long et coûteux (en France, les tankers transportant le gaz naturel liquéfié accostent dans les ports méthaniers principalement gérés par Elengy).
Sur le pourtour du golfe Persique, l’or noir n’a jamais aussi bien porté son surnom. Que ce soit au Qatar, aux Émirats arabes unis ou en Arabie Saoudite, le pétrole contribue à la richesse de ces territoires dont les sous-sols sont riches en hydrocarbures. L’essor de ces nations est en grande partie dû à la vente du pétrole. Cependant, ces pays ont pleinement conscience que les stocks s’épuisent et que les besoins changent (les exportations peuvent baisser en raison des politiques énergétiques, notamment européennes, qui visent à réduire drastiquement les besoins en ressources fossiles). Pour limiter les impacts sur leur économie, ces nations envisagent un avenir différent avec, par exemple l’éolien et le solaire qui se développe massivement aux Émirats arabes unis.
De quelles façons l’énergie affecte-t-elle l’économie mondiale ?
Lorsque les cours énergétiques augmentent, l’économie est inévitablement impactée.
Les conséquences des chocs énergétiques sur l’économie mondiale
La France a connu trois grands chocs énergétiques :
- En 1973, le premier choc pétrolier va conduire à une crise mondiale et entraîner une flambée du prix du pétrole. Les pays importateurs du précieux or noir (dont la France) vont être touchés de plein fouet par cette crise qui durera jusqu’en 1978 ;
- En 1979, un second choc pétrolier éclate, encore une fois aux États-Unis avant de gagner rapidement l’Europe et le reste des pays développés. Cette crise mondiale va conduire la France à revoir sa stratégie énergétique. Ce conflit sera en effet le commencement d’une nouvelle ère, celle du nucléaire ;
- En 2022, la guerre entre l’Ukraine et la Russie a remis le feu aux poudres et a conduit à une autre crise énergétique de grande ampleur. Elle a eu pour conséquence une hausse des prix du pétrole et du gaz naturel, majoritairement extrait des sous-sols russes (la Russie étant le 2e producteur au monde pour ces hydrocarbures).
Les crises des années 1970 ont créé une récession économique d’une grande importance. Les ménages furent les plus touchés et ont dû faire face à l’inflation causée par la grimpée des prix du pétrole.
Depuis 2022, le coût de l’énergie pèse lourd sur le budget des Européens. Le temps du gaz à bas coût semble pour l’instant révolu. Tout cela impacte le quotidien et se traduit par des hausses de prix dans tous les domaines, que ce soit l’alimentaire, l’automobile ou même la chimie (médicaments).
Des prix qui grimpent sur les marchés de l’énergie
Les prix de l’énergie dépendent fortement de l’offre et de la demande. Lorsque les besoins sont forts, les coûts augmentent. Au contraire, lorsque la production est supérieure aux besoins, les prix chutent. Ces tarifs sont disputés sur des places boursières qui réunissent les producteurs d’un côté (en tant que vendeurs) et les fournisseurs de l’autre (en tant qu’acheteurs).
Face à des coûts qui fluctuent en permanence, ceux qui achètent l’énergie pour la commercialiser (les fournisseurs) ont tout intérêt à s’approvisionner à des prix intéressants. Cela leur permettra notamment de conserver leur clientèle, mais aussi de préserver leur marge financière et in fine leur activité. Mais pour acheter de l’énergie au moment où les prix sont bas, il faut être capable de la stocker (rappelons-le, les prix sont bas lorsque la demande est moindre).
Le stockage de l’énergie est possible avec le gaz, mais il ne l’est pas avec l’électricité (ou pas suffisamment). De ce fait, si les fournisseurs de gaz historiques, alternatifs et les ELD (Entreprises locales de distribution, comme Gaz de Bordeaux ou GEG) peuvent faire des provisions pour les prochains mois, ce n’est pas le cas de ceux qui vendent de l’électricité. Cependant, le stockage du gaz, assuré en France par Storengy et Terega (une entreprise aussi spécialisée dans le transport du gaz), n’est pas gratuit. Les fournisseurs achètent, aux enchères, des « capacités de stockage ». Le coût est actuellement de 261,08 €/MWh/j/an (pour l’hiver 2022-2023). Ils ont donc tout intérêt à stocker la quantité nécessaire de gaz afin de réduire au maximum leurs frais. Et pour savoir combien de gaz auront besoin les consommateurs, il est important d’observer leurs habitudes de consommation ou encore la météo.
Lorsque l’approvisionnement de l’énergie est au prix fort, les fournisseurs n’ont d’autre choix que de répercuter cette hausse de coût sur la facture de leurs clients. Au final, ce sont les consommateurs qui sont impactés par la montée des prix de l’énergie. Cela pèse sur leur pouvoir d’achat et perturbe l’économie.
En France, la CRE (Commission de régulation de l’énergie) encadre les pratiques tarifaires. L’État surveille lui aussi les prix. En 2022, il a par exemple réévalué l’ARENH (Accès régulé à l’énergie nucléaire historique) qui a permis à de nombreux fournisseurs alternatifs de se fournir auprès d’EDF à un tarif défiant toute concurrence : à prix coûtant. Le gouvernement a aussi créé un bouclier tarifaire afin de contenir la flambée des prix de l’énergie. Il aurait permis de baisser les effets de l’inflation de moitié. Selon l’Insee, en l’absence de bouclier tarifaire, « l’inflation entre les deuxièmes trimestres de 2021 et 2022 aurait été 3,1 points plus élevée ».
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faire une simulationComment les fluctuations des prix énergétiques pèsent sur les industries et les consommateurs ?
Les consommateurs finaux sont les premiers impactés par les fluctuations des prix de l’énergie. Il s’agit aussi bien des industriels, que des entreprises, des commerçants, des collectivités ou des particuliers.
Quand les consommations énergétiques de l’énergie influent sur l’économie
Nous l’avons évoqué en début d’article, l’énergie sert à faire fonctionner tous les domaines de l’industrie. Que ce soit l’électricité ou le gaz, ces ressources secondaires alimentent les lignes de production qui contribuent à la richesse économique de notre pays (et des autres).
Le secteur de l’industrie est le troisième consommateur d’énergie en France, après ceux du transport et du résidentiel. Il a donc besoin de grandes quantités de gaz et/ou d’électricité pour fonctionner.
Lorsque l’industrie consacre plus d’argent à ses frais énergétiques, c’est sa compétitivité qui est mise à mal. Elle est en effet obligée d’augmenter ses prix de vente. En plus de la hausse des coûts de l’énergie, les industriels français doivent en ce moment faire face à l’augmentation des tarifs des matières premières. Tout cela se répercute inévitablement sur le coût des produits qui sont fabriqués, comme :
- les denrées alimentaires : beurre, pâtes, plats cuisinés, biscuits, etc. ;
- les vêtements et tout le secteur de l’habillement (lorsque ces produits sont conçus en France) ;
- l’ameublement ;
- l’automobile ;
- les médicaments ;
- etc.
En bout de chaîne, c’est le consommateur qui doit faire face à cette inflation qui pèse sur l’économie de tout un pays.
Le consommateur pénalisé par les fluctuations tarifaires de l’énergie
Les petites entreprises et les commerçants n’échappent pas aux désagréments créés par les fluctuations des prix de l’énergie. C’est également le cas des agriculteurs et de tout le secteur tertiaire. Ils sont eux aussi contraints de répercuter l’augmentation de leurs frais de fonctionnement sur le prix de leurs produits ou des services qu’ils rendent.
Au final, ce sont les consommateurs qui sont impactés. Certains n’hésitent pas à se priver afin de pouvoir boucler leur budget mensuel, déjà fortement alourdi par les coûts de l’énergie pour le chauffage, l’électricité et l’eau chaude sanitaire.
Pour l’économie d’un pays, cela est fortement préjudiciable. En effet, cela génère de l’inflation et diminue fortement le pouvoir d’achat.
La flambée des prix occasionnée par une crise énergétique peut rapidement peser sur la croissance économique d’un pays. Ce sont les consommateurs qui subissent cette augmentation des coûts, que ce soit ceux des denrées alimentaires, des loisirs, de l’habillement et bien plus. Les salaires ne suivent pas toujours et cela peut occasionner des difficultés financières. Et lorsqu’ils ne dépensent pas, les consommateurs ne contribuent pas à la croissance économique du pays dans lequel ils se trouvent.
Dépendance économique à certaines sources d’énergie : quels avantages et inconvénients ?
En 2021, la France a produit 55 % de l’énergie consommée sur son territoire. Le reste a été importé. Elle dépend donc économiquement de certaines sources énergétiques.
Est-ce avantageux de dépendre de certaines sources énergétiques ?
Actuellement, la France dépend de trois principales ressources énergétiques :
- l’uranium, pour alimenter les centrales nucléaires ;
- le gaz naturel, pour fournir les consommateurs (petits et gros) ;
- le pétrole qui est transformé en essence ou en gazole afin d’alimenter les véhicules thermiques.
Ces trois ressources énergétiques sont importées d’autres pays. L’uranium est (encore) abordable et permet de générer une électricité peu coûteuse. Sa revente contribue à la richesse du pays. Le gaz et le pétrole sont en revanche moins avantageux, comme nous avons pu le voir au cours de cet article.
Cette dépendance économique aux énergies fossiles n’est donc pas avantageuse pour les pays qui ont besoin d’importer leurs ressources énergétiques.
Les inconvénients de la dépendance économique à certaines sources d’énergie
Une économie dépendante de certaines sources d’énergie a de nombreux inconvénients. Prenons l’exemple des pays dont les ressources financières sont principalement soumises à la vente d’énergies fossiles. C’est le cas en Russie ou dans certains pays du Moyen-Orient. Si les besoins venaient à diminuer (ce qui risque arriver dans les décennies à venir, à cause du changement climatique, mais aussi de l’épuisement des stocks), ce serait toute l’économie qui en serait impactée.
Un autre inconvénient d’une certaine dépendance économique à des sources d’énergie concerne les difficultés d’approvisionnement. Lors des conflits, les ressources fossiles servent souvent d’objet de chantage de la part des pays producteurs (ou de leur gouvernement). En menaçant de couper les vannes, ils peuvent engager un jeu de négociations souvent inéquitables. Les acheteurs (ou plutôt leur gouvernement) sont en effet plus enclins à accepter des conditions qu’ils auraient peut-être refusées en d’autres circonstances.
Mais face à ces inconvénients, il convient de se demander si nous avons réellement le choix. Peut-on devenir économiquement indépendant par rapport aux ressources énergétiques ? Cela semble, à l’heure actuelle, impossible.
L’énergie fait tourner le monde. Le poids qu’elle a sur l’économie des pays est considérable. Nous l’avons vu, dès que le secteur énergétique est perturbé, c’est le portefeuille qui est touché. Chaque pays doit faire face à l’inflation qui altère sa croissance économique. Selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), la croissance du PIB mondial est au ralenti depuis 2022. En 2023, l’inflation devrait peser fortement sur l’économie des pays touchés par la crise, notamment en Europe. Pour 2024, l’OCDE prévoit une remontée timide de la croissance économique. En France (mais aussi dans les pays européens voisins), nous devrions voir une amélioration du PIB à partir de 2025, si la crise énergétique cesse d’ici-là.
L’avenir nous dira jusqu’où ces crises nous mèneront et comment il sera possible de les régler.
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