L’isolation des murs par l’intérieur : du confort en plus, des dépenses en moins !
Largement encouragée par les pouvoirs publics, l’isolation des murs bénéficie de nombreuses aides financières. Ces travaux permettent en effet d’améliorer considérablement le confort thermique d’un logement et de faire d’importantes économies d’énergie. Principales techniques utilisées, choix du bon isolant, coût total des travaux, détails des aides et conditions d’éligibilité : retrouvez toutes les informations utiles pour transformer votre logement en petit nid douillet sans vous ruiner.
Quel est l’intérêt d’isoler les murs par l’intérieur ?
Dans un logement mal isolé, les murs peuvent représenter jusqu’à 25 % des pertes de chaleur. En les isolant, le gain énergétique est immédiat. Le logement devient plus facile à chauffer et conserve la chaleur plus longtemps. L’isolation des murs d’un logement offre ainsi deux avantages principaux :
- réduire les dépenses liées au chauffage ;
- améliorer le confort des occupants.
Retrouvez dans le schéma ci-dessous le détail des déperditions thermiques pour un logement non isolé.
Des travaux qui peuvent rapporter gros
En France, deux maisons sur trois ont été construites avant l’apparition de la première réglementation thermique en 1974. Ce sont très souvent des passoires thermiques peu confortables à vivre et très énergivores. Loin d’être anecdotique, l’isolation de ces logements énergivores est l’un des principaux chantiers de la transition énergétique. Le gain potentiel en termes d’économies d’énergie est en effet gigantesque.
À échelle individuelle, si elle est correctement réalisée et qu’elle s’accompagne d’autres travaux d’amélioration thermique, (isolation des combles, pose de double vitrage, etc.) l’isolation des murs peut vous permettre de réduire très significativement vos dépenses. On estime généralement qu’une bonne isolation permet de réduire ses factures de chauffage d’au moins 30 %, voire davantage.
En 2020, avec une facture de chauffage annuelle qui s’élève en moyenne à 1 684 euros par ménage, c’est plus de 500 euros qui peuvent ainsi être économisés en une année seulement.
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Un confort intérieur amélioré en toute saison
Un logement bien isolé, c’est un logement plus facile à chauffer. La montée en température est plus rapide et les déperditions de chaleur plus lentes. En évitant les variations brutales de température, l’isolation des murs améliore considérablement le confort thermique d’un logement. D’autant plus que son effet est réversible. L’été, elle permet également de retenir la fraîcheur à l’intérieur.
Une bonne isolation, associée à un dispositif de ventilation, permet également de réguler efficacement le taux d’humidité dans le logement et d’éviter les risques de condensation sur les murs et les fenêtres. Elle évite également que l’intérieur des murs reste froid pendant l’hiver, ce qui peut être très inconfortable, dans une chambre par exemple, même si le logement est bien chauffé.
Notez qu’à température égale, la température ressentie est toujours plus basse quand les murs sont froids, comme le détaille le schéma ci-dessous :
Avantage secondaire, mais non des moindres, en fonction des matériaux utilisés pour l’isolation des murs permet également d’améliorer le confort phonique du logement.
Comment réussir l’isolation de son logement ?
Pour apporter tous les bénéfices qu’on attend d’elle, l’isolation des murs intérieurs doit être réalisée dans les règles de l’art et remplir certaines conditions, à savoir :
- être associée à un système de ventilation pour limiter l’humidité ;
- ne pas favoriser l’apparition de condensation sur les parois ;
- assurer une continuité de l’isolation en supprimant les ponts thermiques ;
- faire partie d’un projet global d’isolation (fenêtres, plancher bas, combles, etc.).
Les avantages et les inconvénients de l’isolation des murs par l’intérieur
Il existe deux solutions pour isoler les murs d’un logement, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) ou l’isolation thermique par l’intérieur (ITI). Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients mais sont globalement aussi performantes l’une que l’autre. Le choix d’une solution plutôt qu’une autre est essentiellement dictée par les spécificités du bâtiment à isoler.
Les avantages de l’isolation des murs par l’intérieur
- Une solution peu coûteuse : globalement, et ce quelle que soit la technique choisie, l’isolation des murs par l’intérieur est plus simple et moins coûteuse que l’isolation des murs par l’extérieur pour des performances à peu près équivalentes.
- Nombreux produits disponibles : laine de verre, ouate de cellulose, panneau de bois, chanvre, polystyrène, etc. : la liste des isolants disponibles sur le marché est très fournie. Produits d’origine naturelle ou synthétique, en panneaux, en vrac ou en rouleaux, vous avez l’embarras du choix.
- Pas de modification extérieure du logement : il est difficile d’envisager de couvrir un beau mur, en pierre de taille par exemple, par un isolant. L’isolation des murs par l’intérieur permet de préserver l’aspect extérieur de votre logement.
- Un meilleur confort thermique : en limitant les écarts de température et les déperditions de chaleur et en évitant le phénomène des « murs froids », l’isolation des murs par l’intérieur améliore le confort thermique du logement.
- Des économies d’énergie sur le chauffage : l’isolation des murs par l’intérieur peut contribuer à améliorer les performances énergétiques de votre logement et faire baisser le montant de vos factures liées au chauffage de 30 %, voire davantage.
- Un meilleur confort phonique : si ce n’est pas souvent le premier bénéfice recherché, l’isolation des murs par l’intérieur permet également de réduire les bruits provenant de l’extérieur. Autre avantage des murs isolés, ils « résonnent » moins.
Les inconvénients de l’isolation des murs par l’intérieur
- Traitement partiel des ponts thermiques : l’isolation intérieure ne permet pas d’isoler les ponts thermiques qui se forment au niveau de la jonction des planchers et des cloisons intérieures avec le mur donnant sur l’extérieur. Les ponts thermiques sont difficiles à bien isoler depuis l’intérieur, même avec un retour d’isolant.
- Perte de surface habitable : en isolant les murs par l’intérieur, vous perdez obligatoirement de la surface habitable. Certaines techniques, comme l’application de panneaux rigides ou semi-rigides, permettent de limiter ces pertes qui peuvent notamment s’avérer problématiques pour les petites surfaces.
- Des travaux préparatoires contraignants : en fonction de l’état des murs à isoler (humidité résiduelle sur la paroi, papier peint à retirer, irrégularités, etc.) des travaux préparatoires peuvent être nécessaires, impliquant parfois de bâcher, voire de vider totalement les pièces concernées.
- Nécessité de quitter les lieux pendant la durée des travaux : le plus souvent, les travaux d’isolation des murs par l’intérieur rendent votre maison inhabitable pendant toute la durée du chantier qui peut s’étendre sur plusieurs jours, voire quelques semaines.
- Réfection de l’installation électrique : si les murs à isoler sont équipés de prises de courant ou d’interrupteurs, les travaux devront comporter un volet « électricité » pour les déplacer, ce qui peut alourdir la facture finale dans des proportions assez importantes.
Récapitulatif des avantages et des inconvénients de l’isolation des murs par l’intérieur
Retrouvez dans le tableau ci-dessous le récapitulatif des avantages et des inconvénients de l’isolation des murs par l’intérieur :
Avantages | Inconvénients |
---|---|
– Relativement accessible économiquement. – Nombreux isolants disponibles. – Permet de conserver l’aspect extérieur du logement. – Améliore le confort thermique. – Permet de faire des économies d’énergie. – Confère un meilleur confort phonique. | – Ponts thermiques partiellement couverts. – Réduction de la surface habitable. – Logement inhabitable pendant toute la durée des travaux. – Demande des travaux préparatoires qui peuvent nécessiter de vider ou de bâcher les pièces concernées. – Peut entraîner des travaux d’électricité complémentaires. |
Quand faut-il privilégier l’isolation des murs par l’intérieur ?
En dehors des questions de coût, le choix d’une isolation des murs par l’intérieur convient particulièrement pour :
- un logement ancien dont l’aspect esthétique extérieur des murs (briques, pierre de taille, enduit à la chaux, etc.) souffrirait d’une isolation par l’extérieur ;
- un logement présentant de nombreux éléments de façade (balcons, portes-fenêtres, etc.) occasionnant des ponts thermiques ne pouvant pas être couvert grâce à une isolation par l’extérieur ;
- un logement en rénovation présentant des murs intérieurs en mauvais état ou très irréguliers et nécessitant de toute façon la pose d’un parement.
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Les différentes techniques d’isolation des murs par l’intérieur
Retrouvez dans les lignes qui suivent le détail des différentes techniques pour réaliser l’isolation des murs par l’intérieur. Le choix d’une technique par rapport à une autre dépend pour beaucoup de la nature des murs à isoler et de l’espace disponible.
L’isolation des murs sous ossature métallique
Cette technique d’isolation est sans doute la plus performante d’un point de vue thermique et phonique. Une ossature métallique fixée au mur permet d’accueillir facilement un isolant, le plus souvent en rouleaux, qui est ensuite couvert d’un parement (plâtre, bois, OSB, etc.) fixé sur l’ossature. Ce système permet de bien calfeutrer les parois tout en laissant la possibilité de faire passer aisément les canalisations et les gaines électriques côté chaud, entre le parement et l’isolant.
L’isolation des murs par ossature métallique s’affranchit également des problèmes posés en rénovation par les murs irréguliers, courbes ou présentant de nombreux décrochés. Une fois posé, le parement permet de retrouver des parois droites et régulières. Ce système, qui limite le contact entre l’isolant et le mur support, permet également de laisser « respirer » le mur et réduit les ponts thermiques. Il présente néanmoins l’inconvénient d’occuper une place au sol relativement importante.
L’isolation par la pose de panneaux collés
Cette technique consiste à fixer directement au mur des panneaux rigides ou semi-rigides composés d’un isolant et d’un parement, en plâtre le plus souvent. Les panneaux peuvent être collés au mur support à l’aide d’un mortier adhésif ou fixés avec des chevilles. Cette technique d’isolation des murs par l’intérieur est facile à mettre en œuvre, peu coûteuse et offre des performances très correctes. Elle présente également l’immense avantage de ne pas trop réduire la surface habitable.
Selon la nature du support, il peut néanmoins être nécessaire de ménager un espace entre les panneaux et le mur support à l’aide de cales ou d’appuis en matériau non hydrophile pour permettre au mur de respirer (pour les murs anciens ou présentant une humidité importante). Cette technique rend également plus délicate la pose de gaines électriques qui doivent être encastrées dans l’isolant ou fixées directement sur le parement mais ne peuvent pas être positionnées entre le mur et l’isolant.
L’isolation par contre-cloisons maçonnées
La mise en place d’une contre-cloison maçonnée associant la pose d’un isolant en vrac ou rigide à la construction d’une nouvelle paroi en dur n’est pas la technique d’isolation des murs intérieurs la plus courante, principalement à cause des importants travaux qu’elle nécessite. Elle offre pourtant d’excellences performances et améliore notamment l’inertie thermique des murs, ce que ne permettent pas les autres techniques d’isolation des murs par l’intérieur.
D’un point de vue architectural, la construction d’un mur en parallèle du mur existant peut permettre de rattraper d’importantes irrégularités. Elle permet également de ménager facilement un passage pour les gaines électriques et les canalisations. En revanche, cette technique d’isolation occupe une surface au sol importante. Le poids de l’ensemble peut également poser problème. La construction d’une double cloison doit absolument pouvoir être supportée sans risque par le plancher.
L’isolation par injection ou par projection
Cette technique consiste à injecter un isolant, de la ouate de cellulose ou du polyuréthane le plus souvent, dans l’espace laissé vide entre le mur support et une contre-cloison, ou à le projeter directement sur le mur support avant de le couvrir d’un parement. À faible épaisseur, cette technique d’isolation affiche néanmoins des performances thermiques relativement basses et nécessite d’être complétée par la pose de panneaux isolants rigides.
La projection de polyuréthane, notamment, par sa capacité à adhérer aux parois, peut également s’envisager comme un bon moyen de préparer le mur support avant la pose d’une ossature métallique.
Les différents isolants : caractéristiques, performances et prix moyen
Quelle que soit la technique d’isolation envisagée, le choix d’un bon isolant est déterminant pour obtenir de bonnes performances thermiques. En fonction du matériau, l’isolant peut se présenter sous différentes formes, à savoir :
- en vrac pour de l’injection ou de la projection ;
- en panneaux rigides ou semi-rigides ;
- en rouleaux.
Les matériaux isolants peuvent provenir :
- de l’industrie pétrochimique ;
- de matières minérales ;
- de matières naturelles biosourcées ou recyclées.
Comment connaître les performances thermiques d’un isolant ?
Pour pouvoir comparer précisément les performances des différents isolants disponibles sur le marché, il est nécessaire de prendre en compte plusieurs indicateurs, à savoir :
- le coefficient de conductivité thermique : ce paramètre indique la capacité d’un matériau à conduire la chaleur. Plus il est bas, meilleur est l’isolant. La plupart des isolants affichent un coefficient de conductivité thermique qui se situe entre 0,025 et 0,05 W/m.K ;
- la résistance thermique : elle indique la performance d’un isolant en fonction de son épaisseur. Elle se calcule en faisant le rapport entre l’épaisseur et la conductivité thermique du matériau. Plus elle est grande, plus l’isolation sera performante.
Les principaux isolants pour l’isolation des murs par l’intérieur
Retrouvez dans le tableau ci-dessous les caractéristiques des principaux matériaux utilisés pour l’isolation des murs par l’intérieur :
Isolant | Principales caractéristiques | Type de conditionnement | Coefficient de conductivité thermique moyen (en W/m.K) | Prix moyen indicatif (en €/m2) |
---|---|---|---|---|
Isolants d’origine naturelle | ||||
Laine de lin ou de coton | – Sensible au feu. – Bonne résistante aux rongeurs et aux insectes (sauf pour les mites). | Panneaux, vrac | 0,038 W/m.K | 10 €/m2 |
Chènevotte | – Sensible à l’humidité. – Résistant aux rongeurs. | Vrac | 0,048 W/m.K | |
Laine de chanvre ou de coco | Résistant au feu, aux nuisibles et à l’humidité | Vrac, panneaux, rouleaux | 0,045 W/m.K | 17 €/m2 |
Fibre de bois | – Peu inflammable. – Résistant aux rongeurs. – Sensible à l’humidité. | Panneaux | 0,045 W/m.K | 18 €/m2 |
Laine de bois | – Longévité importante. – Mauvaise résistance au feu, à l’humidité et aux nuisibles. | Rouleaux, panneaux | 0,045 W/m.K | 20 €/m2 |
Laine de mouton | – Peu sensible à l’humidité. – Bonne durée de vie. – Peu résistant aux mites. | Rouleaux, vrac, panneaux | 0,041W/m.K | 25 €/m2 |
Ouate de cellulose | – Résistant au feu. – Résistant aux rongeurs. – Sensible à l’humidité. | Vrac, panneaux | 0,038 W/m.K | |
Paille | – Sensible à l’humidité. – Résistance au feu moyenne. | Vrac, panneaux, blocs | 0,052 W/m.K | 30 €/m2 |
Liège | – Imputrescible. – Durée de vie importante. – Grande résistance aux nuisibles. | Panneaux | 0,040 W/m.K | 50 €/m2 |
Isolants d’origine minérale | ||||
Laine de verre | – Grande légèreté. – Insensible à l’humidité. – Longévité relativement basse. | Rouleaux, panneaux, vrac | 0,037 W/m.K | 5 €/m2 |
Laine de roche | – Grande légèreté. – Incombustible. – Insensible à l’humidité. | Rouleaux, panneaux, vrac | 0,039 W/m.K | 8 €/m2 |
Perlite expansée | – Insensible aux rongeurs. – Incombustible. – Imputrescible. | Panneaux | 0,055 W/m.K | 15 €/m2 |
Isolants d’origine pétrochimique | ||||
Polystyrène expansé | – Léger. – Imputrescible. – Sensible aux rongeurs. – Inflammable. | Vrac (billes), panneaux | 0,034 W/m.K | 15 €/m2 |
Polystyrène extrudé | – Léger. – Imputrescible. – Bonne résistance à l’humidité. – Inflammable. | Panneaux | 0,034 W/m.K | |
Polyuréthane | – Imputrescible. – Non respirant. – Sensible aux rongeurs. – Inflammable. | Mousse, panneaux | 0,025 W/m.K | 40 €/m2 |
Quelles sont les principales normes à vérifier avant de choisir un isolant ?
Avant de choisir un isolant, pensez à vérifier qu’il respecte les normes en vigueur et bénéficie d’une certification en adéquation avec l’usage que vous souhaitez en faire et la nature des murs à isoler, à savoir :
- Euroclasses : cette classification européenne attribue aux matériaux de construction un classement sur 7 niveaux en fonction de leur résistance au feu. Évitez les matériaux classés C, D et E qui sont combustibles et présentent un danger, surtout si des gaines électriques sont amenées à passer dans l’isolant ;
- Acermi : cette certification attribue une note aux matériaux isolants selon le barème ISOLE en fonction, notamment, de leur résistance à la compression et à l’humidité ;
- Marquage CE : ce sigle indique que l’isolant respecte bien les normes de sécurité européenne.
Il existe d’autres labels et certifications qui concernent plus spécifiquement les vitrages, les huisseries et les matériaux isolants porteurs, comme le béton cellulaire. Pour les retrouver en détail, nous vous invitons à consulter le guide pratique édité par l’ADEME : « Isoler sa maison ».
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faire une simulationQuel est le coût total de l’isolation des murs par l’intérieur ?
Le coût des travaux d’isolation des murs par l’intérieur, même s’il est globalement moins élevé que pour l’isolation des murs par l’extérieur, peut s’avérer relativement conséquent. Heureusement, les aides financières prévues par les pouvoirs publics permettre d’en absorber au moins une partie.
Combien coûtent les travaux d’isolation des murs par l’intérieur ?
Le prix des travaux d’isolation des murs par l’intérieur dépend surtout de l’isolant choisi. Il peut faire varier la facture totale du simple au triple. La main-d’œuvre représente également une part importante du budget total et dépend surtout de la complexité des travaux, de la technique employée et de la nécessité ou non de rénover l’installation électrique dans les pièces concernées.
Notez que les finitions, comme la peinture des parements, peuvent également alourdir la facture dans des proportions importantes.
Compte tenu des spécificités propres à chaque projet, il est difficile de donner une estimation précise du coût total que représente l’isolation des murs par l’intérieur. Néanmoins, une fourchette allant de 30 à 100 € le mètre carré semble dans la plupart des cas représenter un bon ordre de grandeur.
De quelles aides pouvez-vous bénéficier ?
Les aides financières décrites ci-dessous s’appliquent à tous types de travaux d’isolation, qu’ils fassent partie de travaux plus globaux pour améliorer les performances énergétiques de votre logement dans leur ensemble ou qu’ils soient effectués seuls. Notez que pour pouvoir bénéficier de ces aides, les travaux d’isolation doivent être réalisés par un artisan reconnu garant de l’environnement (RGE).
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov’ est un dispositif qui remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique. Son montant est forfaitaire. Il est calculé en fonction des revenus du foyer et de l’efficience écologique réelle des travaux. Cette aide est cumulable avec d’autres aides, comme la prime énergie.
Sont concernés :
- tous les propriétaires ;
- les copropriétés.
L’aide « Habiter mieux sérénité » de l’Anah
Versé par l’Anah, le montant de l’aide « Habiter mieux sérénité » est proportionnel au montant des travaux et ne peut dépasser 18 000 €. Cette aide s’adresse essentiellement aux ménages disposant de faibles ressources.
Sont concernés :
- les logements occupés à titre de résidence principale ;
- les copropriétés ;
- les propriétaires bailleurs.
L’éco-prêt à taux zéro
Prolongé jusqu’au 31 décembre 2021, l’éco-prêt à taux zéro vous permet de financer vos travaux d’isolation en contractant un prêt auprès de votre banque sans apport et sans payer d’intérêt. Son montant ne peut excéder 30 000 €.
Sont concernés :
- les logements de plus de 2 ans occupés à titre de résidence principale ;
- les copropriétés.
La prime énergie
Directement délivrée par les entreprises de fourniture d’énergie dans le cadre des Certificats d’économies d’énergie (CEE), la prime énergie ne peut être accordée que si les travaux d’isolation sont réalisés par un professionnel reconnu garant de l’environnement (RGE).
Sont concernés :
- tous les propriétaires et locataires ;
- les résidences principales ou secondaires.
Le chèque énergie
D’un montant qui varie de 48 € à 277 € en fonction de la composition du foyer et du revenu fiscal de référence, le chèque énergie est envoyé automatiquement à ses bénéficiaires chaque année au début du deuxième trimestre (entre le 29 mars et le 30 avril pour l’année 2021). Il peut être utilisé pour financer des travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation des murs par l’intérieur.
Sont concernés tous les ménages, sous condition de ressources.
Taux de TVA à 5,5 %
Les travaux d’isolation thermique font partie des travaux de rénovation énergétique éligibles au taux de TVA réduit à 5,5 %. Pour en bénéficier, vous devez demander à votre artisan de l’appliquer sur le montant total de travaux.
Sont concernés :
- les logements de plus de 2 ans ;
- les logements à usage d’habitation uniquement (résidences principales ou secondaires) ;
- les propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit.
Réduction d’impôt Denormandie
Ce dispositif permet de profiter d’une réduction d’impôt sur le revenu pour les particuliers achetant un logement et entreprenant des travaux de rénovation.
Sont concernés :
- les logements situés dans l’une des 222 villes du programme Action cœur de ville ;
- les propriétaires et les propriétaires bailleurs ;
- les travaux dont le coût équivaut à au moins 25 % du prix du logement.
L’exonération de la taxe foncière
Certaines collectivités locales peuvent exonérer temporairement de taxe foncière les ménages effectuant des travaux visant à améliorer les performances énergétiques de leur logement.
Sont concernés :
- les propriétaires occupants ou bailleurs ;
- les logements achevés avant le 1er janvier 1989 ;
- les logements achevés avant le 1er janvier 2009 dont le niveau de performance énergétique est supérieur à celui prévu par la législation en vigueur.
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- Je réalise les travaux moi-même, puis-je quand même percevoir une prime énergie ?
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