Isolation thermique : comment l’optimiser ?

publié le 02/03/2024 | mis à jour le 02/03/2024 | par Lucas Marc-Martin

Pourquoi l’isolation thermique de son logement est-elle importante ?

L’isolation thermique rassemble toutes les méthodes permettant d’améliorer le confort thermique d’un habitat. Cette rénovation énergétique garantit : une température homogène à l’intérieur du logement, une ventilation plus efficace et une réduction de l’humidité intérieure.

En somme, elle est aussi bénéfique au bâti qu’aux occupants. C’est aussi ce que souligne L’ADEME (Agence de la transition écologique) avec ses 4 bonnes raisons d’isoler sa maison :

1. plus de confort ;
2. plus d’économies d’énergie ;
3. moins d’entretien ;
4. plus de valeur.

Raison n° 1 : plus de confort

Selon l’ADEME, 2 Français sur 3 ont froid dans leur maison, bien que leur chauffage soit allumé. Cette sensation d’inconfort ne résulte pas d’un problème de chauffage mais bien de l’isolation.

Les murs, les fenêtres, les portes et le toit qui sculptent votre logement agissent comme des barrières contre l’air extérieur, et par extension le froid ou la chaleur.

Certaines maisons sont conçues pour s’autoréguler. C’est le cas des maisons passives et des maisons basse consommation. Plus chères à la construction, elles sont toutefois plus économes (15 % d’économies d’énergie pour les maisons basse consommation, entre 20 et 30 % pour une maison passive) car elles utilisent des matériaux d’isolation très performants. Résultat : le prix élevé est durablement compensé par les économies réalisées au fil des années.

Mais toutes les maisons françaises n’ont pas cette chance d’être aussi performantes. Mal isolés, ces composants de votre logement peuvent laisser passer cet air frais extérieur et refroidir votre air intérieur. C’est ce qui arrive pour les murs qui ne sont pas isolés, les fenêtres en simple vitrage, les portes qui rencontrent des problèmes d’étanchéité ou les toitures vétustes.

Isoler sa maison permet donc de freiner l’arrivée d’air extérieur (frais et chaud) et conserver une température intérieure confortable D’ailleurs, connaissez-vous la température intérieure idéale ? Faisons le tour de votre logement.

Raison n° 2 : plus d’économies d’énergie

Jamais l’expression « jeter de l’argent par les fenêtres » ne prend autant son sens que lorsqu’elles sont mal isolées.

Que vous chauffiez au gaz, à l’électricité, au bois ou au fioul, vous avez payé cette énergie pour alimenter votre système de chauffage. Évidemment, vous préférez que cet air chaud reste à l’intérieur. Malheureusement, une maison mal isolée s’apparente à un emmental troué, offrant un passage vers l’extérieur pour l’air chaud.

Les parties responsables des déperditions thermiques ? Le toit, les murs, la ventilation et les ponts thermiques.

Raison n° 3 : moins d’entretien

Les flux d’air favorisent aussi l’humidité et la condensation à l’intérieur du logement. Ce phénomène physique très courant se produit lorsqu’on observe une différence de température entre l’air ambiant et les surfaces. Il est tout à fait naturel et s’explique par plusieurs facteurs :

• une mauvaise ventilation (l’air vicié chargé de composés organiques volatils et d’humidité ne peut pas être extrait du logement) ;
• une mauvaise isolation (les différences de températures favorisent l’apparition de l’humidité au sein du logement) ;
• les activités domestiques quotidiennes (cuisson, séchage du linge, douche, respiration, etc.) ;
• la météo (la pluie ou l’hiver augmente le taux d’humidité dans l’air).

Outre les problèmes sanitaires qu’elle engendre (allergies, maux de tête, quintes de toux troubles du sommeil, etc.), l’humidité peut aussi poser porter atteinte à la stabilité du bâti.

En effet, les moisissures et les champignons tachent les surfaces sur lesquelles elles élisent domicile. L’humidité peut aussi dégrader les peintures ainsi que les revêtements de sol (parquet, lino, stratifié) et les éléments métalliques peuvent rouiller.

Le problème peut s’aggraver lorsque les infiltrations et les remontées capillaires (l’eau qui remonte du sol) attaquent les éléments structurants de votre logement (charpente en bois, enduits extérieurs, mortiers de chaux, pierres perméables).

Raison n° 4 : plus de valeur

La chasse aux passoires thermiques est lancée ! Depuis le 1^er avril 2023, si un logement se classe en catégorie F ou G à la suite du Diagnostic de performance énergétique (DPE), un audit énergétique doit obligatoirement être fourni avec (à ne pas confondre avec l’étude thermique).

Au-delà de cette obligation, une maison bien isolée reste un argument commercial pour toutes les raisons évoquées précédemment.

L’isolation thermique, par l’intérieur ou par l’extérieur ?

Globalement, vous aurez deux choix qui s’offrent à vous pour isoler thermiquement votre maison : en intervenant à l’intérieur de votre logement ou en modifiant l’extérieur.

Regardons rapidement comment fonctionnent ces méthodes et sur quelles parties il est possible d’intervenir.

L’isolation thermique par l’intérieur

L’isolation thermique par l’intérieur rassemble toutes les méthodes où l’isolant se place à l’intérieur du logement (dans les murs, les planchers bas, les combles, les rampants de toiture, etc.).

Si l’on suit l’infographie de l’ADEME sur les pertes de chaleur d’une maison, vos efforts devront se concentrer en priorité sur :

1. le toit ;
2. les murs ;
3. les parois vitrées ;
4. les planchers bas ;
5. les ponts thermiques.

L’isolation du toit par l’intérieur

Un petit cours de physique s’impose. L’air chaud, plus léger que l’air froid, s’élève et vient se loger dans les combles. Si votre toiture n’est pas assez hermétique, l’air chaud poursuit son chemin et quitte votre logement.

Pour conserver cet air chaud au sein de votre logement, il faut procéder à des travaux d’isolation de vos combles. Deux méthodes peuvent s’appliquer en fonction de leur accessibilité.

La méthode utilisée pour l’isolation des rampants de toiture dépend de deux paramètres : la charpente et la place disponible et peut se faire de deux façons, soit par :

• la pose de panneaux semi-rigides ;
• la pose de rouleaux ;
• l’insufflation d’isolants.

Cette installation fera perdre quelques centimètres d’espace au niveau des rampants mais vous laissera un espace suffisant pour aménager une pièce confortable. Une nouvelle pièce aménagée et isolée, parfait pour valoriser votre maison ou votre appartement !

Lorsque les combles ne peuvent être aménagés, la meilleure solution reste d’isoler le plancher. Là encore, deux méthodes peuvent être utilisées :

• la pose de rouleaux entre les solives ;
• l’isolation par insufflation.

L’isolation des murs par l’intérieur

À défaut de la toiture, qui recouvre la partie supérieure de votre logement, les murs entourent votre maison. Toutes vos pièces peuvent donc être isolées.

Économiquement abordable et techniquement accessible, l’isolation thermique des murs par l’intérieur se présente sous deux techniques :

• la pose d’isolant par collage ;
• la pose d’isolation sur ossature (métallique ou bois).

L’isolation des planchers bas par l’intérieur

Représentant une source plus faible de déperditions énergétiques, les planchers bas ne doivent pas pour autant être négligés lors de vos travaux de rénovation énergétique.

En fonction de la hauteur entre le plancher et le plafond, plusieurs solutions s’offrent à vous :

• l’isolation par le dessous. C’est la méthode la plus simple puisqu’on peut y placer des isolants souples ou rigides selon le plancher ;
• l’isolation par le dessus. Elle implique d’isoler sur le plancher et de le recouvrir d’un autre revêtement ;
• l’isolation entre les éléments de structure du plancher.

L’isolation des parois vitrées par l’intérieur

Le double vitrage (deux vitres séparées par une lame d’air ou de gaz) n’a pas toujours été le standard en matière de parois vitrées. C’est surtout dans les années 1970 qu’il a commencé à s’imposer dans le milieu de la construction avant de devenir la référence en matière d’isolation des parois vitrées.

L’isolation thermique des fenêtres est vivement recommandée si vous avez acheté un logement qui possède encore des fenêtres simple vitrage (si sa construction remonte avant les années 1970). Le gain énergétique est considérable : environ 40 % !

Si vos fenêtres sont en double vitrage, c’est une bonne chose. Mais vous pouvez renforcer l’isolation de vos parois vitrées en optant pour des fenêtres en triple vitrage. La différence ? Elle possède un vitrage et une lame d’air supplémentaires, tout simplement.

L’isolation des ponts thermiques par l’intérieur

Les ponts thermiques embêtent beaucoup les professionnels du bâtiment, car ce sont des endroits qui soulignent les faiblesses thermiques du logement. Il est difficile de les isoler efficacement puisqu’ils se situent un peu partout (entre la toiture et les murs, entre les murs et les menuiseries, entre le plancher et les murs, etc.).

Des rupteurs de ponts thermiques (des briques de faible épaisseur) peuvent colmater ces brèches, mais la meilleure solution pour les combattre reste d’engager des travaux de rénovation globale, et notamment par l’extérieur.

Isolation thermique par l’extérieur

Globalement, vous pouvez isoler votre logement par l’extérieur à deux endroits :

• votre toiture ;
• vos murs.

L’isolation thermique de la toiture par l’extérieur

Dans des travaux d’isolation extérieure de la toiture, le revêtement de la toiture est retiré pour poser l’isolant soit :

• sous forme de panneaux de toiture porteurs entre les chevrons ;
• avec un lit continu d’isolant rigide entre la charpente et la couverture (on parle alors de sarking).

L’isolation thermique des murs par l’extérieur

Plus coûteuse que la méthode par l’intérieur, l’ITE (isolation thermique des murs par l’extérieur) comporte de nombreux avantages : une isolation très homogène, aucun impact sur la surface habitacle et une protection contre les variations climatiques.

Trois techniques sont employées pour ce type d’isolation :

• l’isolation avec bardage de protection ;
• la pose de panneaux isolants enduits ;
• la pose d’un enduit isolant.

6 conseils pour optimiser l’isolation thermique de votre logement

Maintenant que vous avez une connaissance de toutes les méthodes d’isolation thermique de votre logement, voici 6 conseils qui vous aideront à prioriser et optimiser vos travaux d’isolation :

1. l’isolation d’abord, les équipements ensuite ;
2. faites appel à un professionnel RGE ;
3. renseignez-vous sur les prix ;
4. ne négligez pas la ventilation ;
5. utilisez la plateforme France Rénov’ ;
6. adoptez quelques petites astuces peu coûteuses.

Conseil n° 1 : l’isolation d’abord, les équipements ensuite

Trop souvent, les particuliers recherchent le confort à court terme avant une amélioration à long terme. C’est ce qui guide par exemple certains propriétaires vers l’installation d’une pompe à chaleur réversible (chauffage l’hiver, climatisation l’été) avant une isolation partielle ou totale de leur logement. Chercher la solution de confort plutôt qu’isoler avant l’été. Le nouveau dispositif MaPrimeRénov’ mis en place en 2024 va d’ailleurs dans ce sens en orientant les particuliers vers des rénovations énergétiques globales.

Adopter cette stratégie revient à faire fausse route, car les économies (relatives) réalisées sur l’acquisition d’une pompe à chaleur disparaissent par manque… d’isolation !

En effet, un logement isolé entraînera une surconsommation de la pompe à chaleur puisque l’air chauffé disparaîtra plus vite, il faudra donc chauffer plus pour atteindre une température confortable.

Si l’isolation thermique du logement est priorisée au détriment de l’installation de ce type appareil, le rendement de la pompe à chaleur (que vous pourrez installer après) en sera grandement amélioré et vous verrez de réelles économies d’énergie sur vos factures.

Conseil n° 2 : faites appel à un professionnel RGE

RGE est un sigle pour désigner un professionnel « Reconnu garant de l’environnement ». Ce label, créé en 2011, rassemble les artisans et les entreprises spécialisés dans :

• les travaux de rénovation énergétique ;
• l’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables ;
• les études liées aux performances énergétiques.

Outre le savoir-faire qu’il labellise, c’est aussi une façon pour ces professionnels du bâtiment d’être référencés dans l’annuaire des professionnels RGE et des architectes.

Alors pourquoi faire appel à eux ? Parce qu’ils produisent du travail de qualité mais surtout parce que leur intervention est nécessaire pour obtenir des aides financières (qui seront détaillées plus tard dans l’article).

Conseil n° 3 : renseignez-vous sur les prix

Lorsque vous demanderez des devis d’artisans pour vos travaux d’isolation thermique (ce que nous vous conseillons vivement), vous obtiendrez une large fourchette de prix. Il sera peut-être difficile pour vous de trouver le bon rapport qualité-prix sans éléments de comparaison.

Alors à quel prix s’attendre pour rénover votre maison ? Ce tableau devrait vous aider.

Conseil n° 4 : ne négligez pas la ventilation

Comme évoquée en début d’article, la ventilation contribue à chasser l’air vicié et apporter un air frais qui, paradoxalement, chauffe plus vite l’air intérieur. Pour rappel, un air vicié est propice au développement de moisissures, l’humidité l’adore !

Tournez-vous donc vers des professionnels pour obtenir des devis afin d’installer un système de ventilation complet, à commencer par un système hygroréglable (qui fonctionne selon le taux d’humidité) de type B (sur les arrivées d’air et les bouches d’extraction). La qualité de l’air que vous respirez en sera grandement améliorée.

Conseil n° 5 : utilisez la plateforme France Rénov’

« Le bon réflexe pour rénover son logement ». C’est avec ces quelques mots que se présente France Rénov’, le service public de rénovation de l’habitat. Tout est regroupé sur son site :

• la préparation de votre projet (DPE, audit énergétique, identification des travaux à réaliser, estimation des aides, etc.) ;
• une présentation des différents travaux de rénovation ;
• les démarches pour obtenir des aides financières ;
• les annuaires de professionnels.

Ce dispositif vous propose aussi de rentrer en contact avec un conseiller France Rénov’. Ce service gratuit est même obligatoire dans la réalisation de MaPrimeRénov’ dans le cadre d’une rénovation par pilier « performance » (détaillé plus loin dans l’article).

Conseil n° 6 : adoptez quelques petites astuces peu coûteuses

Optimiser l’isolation de son logement, c’est aussi renforcer certains aspects de son logement :

• la cloison de doublage est une méthode abordable pour isoler de manière ciblée ;
• le survitrage ou la pose d’un film plastique sur une paroi vitrée en simple vitrage peut combler ses lacunes pendant un certain temps ;
• les rideaux aux portes et aux fenêtres ne remplissent pas qu’une fonction esthétique. Les modèles thermiques gardent la chaleur à l’intérieur de votre logement. Même constat pour les tapis de sol. De quoi conserver quelques degrés précieux l’hiver ;
• les bas de porte (connus aussi comme des « boudins de porte ») agissent comme des remparts contre le froid. Installez-les sur les portes qui donnent vers l’extérieur (porte d’entrée, porte de votre garage) pour limiter l’arrivée d’air frais extérieur ;
• placez derrière vos radiateurs une plaque d’aluminium ou un film isolant pour améliorer la diffusion de chaleur de vos appareils ;
• les déshumidificateurs (électriques ou à recharge) sont des solutions locales et économiques pour absorber l’humidité ambiante. Petit bonus : ils peuvent même parfumer la pièce. D’une pierre deux coups ;
• isolez les canalisations d’eau chaude et de chauffage, ce sont aussi des ponts thermiques qui peuvent même produire des gaz à effet de serre.

Quelles aides financières pour faire de l’isolation thermique chez soi ?

Vous l’aurez remarqué, ces travaux coûtent cher. Surtout si vous en faites réaliser plusieurs en même temps.

Heureusement, l’État français soutient les propriétaires qui réalisent des travaux énergétiques dans leur logement en leur apportant un soutien financier. Découvrez les 4 aides financières principales auxquelles vous serez peut-être éligible :

• MaPrimeRénov’ ;
• les Certificats d’économie d’énergie (CEE) ;
• l’éco-PTZ ;
• la TVA à taux réduit.

MaPrimeRénov’

Grande remplaçante du Crédit d’impôt pour la transition écologique (CITE), le dispositif MaPrimeRénov’ reste maître dans les aides à la rénovation énergétique. Il couvre l’ensemble des isolations mentionnées dans cet article, à condition de respecter les plafonds de ressources.

Exemple : En Île-de-France, une famille avec 2 enfants ne doit pas dépasser un revenu annuel de 48 447 € (profil bleu), 58 981 € (jaune) ou 82 839 € (violet) pour bénéficier de MaPrimeRénov’. Au-delà de 82 839 € de revenus annuels, la famille passe dans la dernière catégorie (rose) et ne peut plus espérer d’aides de l’État.

Ces aides sont les suivantes :

L’année 2024 a d’ailleurs marqué un tournant pour MaPrimeRénov’ avec une refonte totale du dispositif. Désormais, deux piliers le dictent :

• « Efficacité », pour une rénovation par geste ;
• « Performance » consacré aux rénovations globales.

Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE)

Saviez-vous que votre fournisseur d’énergie et/ou de carburant pouvait vous apporter un soutien financier lors de vos travaux de rénovation ? Dans le dispositif réglementaire des « certificats d’économie énergie (CEE) », ces acteurs se nomment des « obligés » qui doivent mettre en place un certain nombre d’actions visant à réduire la consommation d’énergie dans de nombreux secteurs, y compris résidentiel.

Les travaux d’isolation thermique par des particuliers rentrent dans ce champ d’action et donnent droit aux propriétaires à une aide sous différentes formes (prime, bon d’achat, réduction, etc.).

Notez que ces estimations remontent à 2023. Le dispositif MaPrimeRénov’ ayant été modifié au 1^er janvier 2024, ces montants peuvent avoir sensiblement évolué.

En fonction des travaux que vous réalisez, vous pouvez aussi bénéficier d’autres aides comme :

• la prime Coup de pouce « Chauffage » ;
• la prime Coup de pouce « Rénovation d’ampleur des maisons et appartements individuels » ;
• la prime Coup de pouce « Rénovation globale d’un bâtiment résidentiel collectif ».

L’éco-PTZ

Comment engager des travaux coûteux (on parle souvent de plusieurs milliers d’euros) sans emprunter de l’argent ? Avec les intérêts, les prêts bancaires classiques peuvent rapidement alourdir votre budget et freiner votre ambition. C’est là qu’intervient l’éco-PTZ.

Garanti par l’État et à un taux zéro, ce prêt versé par les banques partenaires se destine à 3 grandes catégories de travaux :

• les travaux de rénovation ponctuelle permettant à votre logement d’améliorer sa performance énergétique ;
• les travaux de rénovation globale permettant à votre logement d’atteindre une performance énergétique minimale ;
• les travaux de réhabilitation de votre installation d’assainissement non collectif par un dispositif ne consommant pas d’énergie.

Un conseil : profitez de ce prêt pour faire un lot de plusieurs travaux. D’ailleurs, vous pouvez cumuler le pilier « Performance » de MaPrimeRénov’ avec l’éco-PTZ pour obtenir un prêt d’un montant de 50 000 € !

La TVA à taux réduit

Dans votre quotidien, vous êtes soumis à la TVA sur pratiquement tout ce que vous achetez. Le taux qui s’applique est de 20 %. Mais pour vos travaux de rénovation énergétique, l’administration fiscale vous offre un cadeau en abaissant les taux sur les prestations et les services.

En résumé, l’isolation thermique vous apporte plus de confort et plus d’économies au quotidien, valorise votre maison et vous demandera moins d’entretien. Mais que choisir entre l’isolation thermique par l’intérieur (le toit, les murs, les planchers bas, les parois vitrées ou les ponts thermique) et par l’extérieur (la toiture et les murs) ? La réponse à cette question vous sera peut-être donnée par un conseiller FranceRénov’ qui pourra vous guider tout au long de votre parcours. Sachez qu’en fonction de vos travaux et de vos revenus, l’État peut vous apporter un soutien financier conséquent.  

D’autres questions sur ce sujet ?

• Je réalise les travaux moi-même, puis-je quand même percevoir une prime énergie ?
• Quelle est la résistance thermique minimale pour bénéficier de la prime énergie ?
• Quelles sont les aides de rénovation énergétique pour une résidence secondaire ?